Après le vote du budget du ministère de l’Intérieur, le vendredi dernier, l’idée d’un référendum n’a pas été abordée. Tout porte à croire que la réforme des institutions passera par l’Assemblé nationale et non par référendum. Au cas contraire, le chef de l’Etat aura à légaliser d’autres dépenses soit par décret d’avance ou par une loi de finance rectificative pour assurer l’organisation d’un référendum l’année prochaine qui risque d’être une année électorale. Parmi les réformes les plus attendues figurent en bonne place la réduction du mandat du président de la République qui passera de sept à cinq ans. Des voix comme celle Moustapha Cissé Lô se lèvent pour s’opposer à cette réduction. Mais, ce sera sans compter avec la détermination de la majorité parlementaire qui jusqu’ici admet tous les désirs du président de la République.
Habibatou Traoré
Habibatou Traoré
