« La plus part du temps, ce sont des femmes mariées dont les époux sont à l’étranger ou ne sont pas dans le terroir. Elles viennent demander des produits de ce genre », nous renseigne une source pharmaceutique dans la commune de Ziguinchor. Tromper le mari ou le partenaire sexuel explique le phénomène, nous dit-on. « 90% des clients qui en demandent le font pour tromper le mari qui vient de rentrer. C’est pour faire croire à ce dernier qu’elles sont restés durant toute leur absence sans coucher avec un autre homme », renchérit-il.
Même si chez certaines, c’est pour faire plaisir à leur maris. « C’est souvent après un accouchement sans suivi pour remettre les choses à leur place qu’elles utilisent ces produits ». Ce n’est cependant pas le cas pour d’autres qui ne sont pas mariées. « Certaines, celles qu’on appelle les filles de joie, le font pour tromper le partenaire sexuel. Elle viennent souvent des zones touristique telles que Cap Skiring ou un autre lieu balnéaire de la région », a révélé le pharmacien. Les filles et femmes qui s’arrachent ce produit sont toutes matures. « Elles sont toutes dans la fourchette de vingt-cinq, trente à quarante-cinq ans », dit-il.
Ces médicaments sont pour la plupart des produits parapharmaceutiques. « Ces sont des produit en poudre à base de plantes qui nous viennent de la sous-région, notamment du Niger et Nigeria, et qui ont des vertus de rétrécir les parois vaginales », confirme-t-il. Ces produits, explique le gérant de la pharmacie, « sont inoculés dans le vagin trente minutes à une heure avant le rapport sexuel ». Si les demandeurs y trouvent leur compte avec leurs vagins rétrécis, sur le plan sanitaire, l’utilisation présente des dangers.
« le plus grand danger est la destruction de la flore vaginale qui protège les femmes contre les infections », renseigne une sage-femme au centre de santé de Ziguinchor. Car, poursuit-elle, « en utilisant ces produits, ils détruisent ces micro-organismes qui constituent la principale arme naturelle de défense du corps contre les infections urogénitales. Ce qui ouvre la voie à toutes sortes d’infections parce qu’elles n’ont aucune flore pour les protéger ».
Même si chez certaines, c’est pour faire plaisir à leur maris. « C’est souvent après un accouchement sans suivi pour remettre les choses à leur place qu’elles utilisent ces produits ». Ce n’est cependant pas le cas pour d’autres qui ne sont pas mariées. « Certaines, celles qu’on appelle les filles de joie, le font pour tromper le partenaire sexuel. Elle viennent souvent des zones touristique telles que Cap Skiring ou un autre lieu balnéaire de la région », a révélé le pharmacien. Les filles et femmes qui s’arrachent ce produit sont toutes matures. « Elles sont toutes dans la fourchette de vingt-cinq, trente à quarante-cinq ans », dit-il.
Ces médicaments sont pour la plupart des produits parapharmaceutiques. « Ces sont des produit en poudre à base de plantes qui nous viennent de la sous-région, notamment du Niger et Nigeria, et qui ont des vertus de rétrécir les parois vaginales », confirme-t-il. Ces produits, explique le gérant de la pharmacie, « sont inoculés dans le vagin trente minutes à une heure avant le rapport sexuel ». Si les demandeurs y trouvent leur compte avec leurs vagins rétrécis, sur le plan sanitaire, l’utilisation présente des dangers.
« le plus grand danger est la destruction de la flore vaginale qui protège les femmes contre les infections », renseigne une sage-femme au centre de santé de Ziguinchor. Car, poursuit-elle, « en utilisant ces produits, ils détruisent ces micro-organismes qui constituent la principale arme naturelle de défense du corps contre les infections urogénitales. Ce qui ouvre la voie à toutes sortes d’infections parce qu’elles n’ont aucune flore pour les protéger ».