Si le bilan de la première alternance 2000 se trouve mitigé dans bien des aspects, il faut bien en chercher les causes profondes dans l’attitude passive et attentiste des populations vis-à-vis des promesses et des programmes dans la mise en œuvre et la réalisation desquels, le peuple, dans sa grande majorité, se positionne uniquement comme bénéficiaire et non comme actrice initiatrice déterminante.
Cette attitude, malheureusement, reste promue et renforcée par l’illusion gouvernementale de l’omnipotence étatique, illusion facilement décelable dans la communication gouvernementale de tous les régimes qui se sont succédé à la tête de notre pays.
Aussi, pour éviter certaines dérives du passé et espérer atteindre les objectifs légitimes et généreux de l’ambitieux programme Yonou Yokoute qui a porté le Président Macky SALL à la magistrature suprême de notre pays, urge t-il de promouvoir une bonne stratégie de communication gouvernementale, cette fois ci développementaliste, intégratrice, désagrégée (respect des niveaux macro, méso, micro) , engagée et empreinte de franchise.
Cette stratégie visera à faire saisir le Yonou Yokouté comme ce qu’il est véritablement, c’est-à-dire une communication dans laquelle doivent participer toutes les catégories de populations sénégalaises qui en sentent le besoin et en ont exprimé la demande. Cette communication, structurée par et dans la recherche individuelle et collective de meilleures conditions de vie et d’existence des populations, renvoie à la responsabilité historique et quotidienne de tous et de chacun face aux défis économiques, politiques, sociaux et culturels présents et à venir.
Il faut d’abord aider à faire saisir et comprendre le Yonou Yokouté, comme cadre socio politique et comme espace protégé et encadré d’actions, de relations, d’interrelations et d’initiatives publiques, privées et communautaires promptes à mener au développement humain, économique et social tant souhaité et toujours perfectible.
C’est méconnaître d’ailleurs la place actuelle de l’Etat en général dans le monde actuel, qu’il soit américain, européen, asiatique ou africain, que de vouloir comprendre les objectifs des promesses et programmes politiques comme allant de soi et uniquement tributaires de la volonté des régimes en place.
Le Yonou Yokouté est plutôt une invite à un effort individuel et collectif de changement et de renversement d’une situation défavorable, causée par des comportements et des pratiques improductifs dont l’éradication est plus qu’urgente; c’est la mobilisation et le déploiement de l’effort et du génie de tous et de chacun dans le travail de construction locale et nationale et se fonde dans la capacité de l’homme individuel et collectif à se surpasser et à se réaliser pleinement pour s’affranchir de la pauvreté.
Son appropriation par tous les sénégalaises et sénégalais constitue dès lors un défi majeur que l’exécutif devra aider à relever par le moyen d’une bonne stratégie de communication gouvernementale prompte à mettre en relief non seulement le travail gouvernemental, mais aussi et surtout les distances, les tensions, les convergences, les divergences, les synergies, toutes constructives car riches en savoirs, en suggestions, en alternatives et en symbioses autour des questions et des problèmes majeurs.
Il sera question en effet à travers la communication gouvernementale de former les populations à l’appréhension objective des situations locales et nationales, sociales, économiques, politiques et culturelles qui interpellent différemment les populations et dans lesquelles s’affrontent ou conjuguent plusieurs modes d’actions et où s’opposent généralement des intérêts divers.
Le portage des actions et des initiatives est, dans le cadre du Yonou Yokouté, à assurer aussi et surtout par les populations à la base.
Tous les efforts soutenus et structurants posés par l’actuel régime ne sont pas souvent appréhendés à leur juste valeur malgré les actes de communication que posent le porte parole de l’APR, le porte parole du gouvernement ou encore le porte parole du Président de la République.
Il y a ici assurément un effort de coordination, de mise en cohérence pour mieux rendre visible l’action de l’Etat.
C’est pourquoi, la meilleure communication sera celle qui mettra l’accent aussi et surtout sur la participation des différents segments économiques et sociaux, sur la portée et les limites de leur participation, sur les stratégies nationales, locales, individuelles et collectives d’intégration socio économique et politique.
Parce que l’exécutif cessera d’être le seul acteur, la véritable vocation de la communication gouvernementale sera d’assurer l’intégration et la participation de tous les segments en éclairant et en précisant les forces, les faiblesses, la portée, l’impact et les limites de toutes les interventions.
Cette forme autre de communication gouvernementale demeure le seul gage de promotion du Yonou Yokouté qui interpelle tous les sénégalais dans toutes les formes d’organisation sociale, économique, politique et culturelle.
Aussi est-il stratégique de faire prospérer le Yonou Yokouté dont l’appropriation par les populations et par toutes les catégories d’acteurs est une condition sine qua non d’un changement positif, économique, culturel et politique.
Tels sont les enjeux actuels de la communication gouvernementale qui, dés lors, doit occuper une place privilégiée dans le travail et dans l’attelage et la solidarité gouvernementaux.
C’est pourquoi je ne pourrais manquer de suggérer au Président de la République de mieux outiller, de mieux élaborer et de reconsidérer la communication gouvernementale comme un pilier du développement et de la réalisation du YonouYokouté.
El hadji Malick DIOP
Ingénieur statisticien, spécialiste en
diagnostic de politiques sociales
Maire de Tivaouane.
Ancien député, Président du Forum des
Parlementaires Africains et Arabes pour la
Population et le Développement
Cette attitude, malheureusement, reste promue et renforcée par l’illusion gouvernementale de l’omnipotence étatique, illusion facilement décelable dans la communication gouvernementale de tous les régimes qui se sont succédé à la tête de notre pays.
Aussi, pour éviter certaines dérives du passé et espérer atteindre les objectifs légitimes et généreux de l’ambitieux programme Yonou Yokoute qui a porté le Président Macky SALL à la magistrature suprême de notre pays, urge t-il de promouvoir une bonne stratégie de communication gouvernementale, cette fois ci développementaliste, intégratrice, désagrégée (respect des niveaux macro, méso, micro) , engagée et empreinte de franchise.
Cette stratégie visera à faire saisir le Yonou Yokouté comme ce qu’il est véritablement, c’est-à-dire une communication dans laquelle doivent participer toutes les catégories de populations sénégalaises qui en sentent le besoin et en ont exprimé la demande. Cette communication, structurée par et dans la recherche individuelle et collective de meilleures conditions de vie et d’existence des populations, renvoie à la responsabilité historique et quotidienne de tous et de chacun face aux défis économiques, politiques, sociaux et culturels présents et à venir.
Il faut d’abord aider à faire saisir et comprendre le Yonou Yokouté, comme cadre socio politique et comme espace protégé et encadré d’actions, de relations, d’interrelations et d’initiatives publiques, privées et communautaires promptes à mener au développement humain, économique et social tant souhaité et toujours perfectible.
C’est méconnaître d’ailleurs la place actuelle de l’Etat en général dans le monde actuel, qu’il soit américain, européen, asiatique ou africain, que de vouloir comprendre les objectifs des promesses et programmes politiques comme allant de soi et uniquement tributaires de la volonté des régimes en place.
Le Yonou Yokouté est plutôt une invite à un effort individuel et collectif de changement et de renversement d’une situation défavorable, causée par des comportements et des pratiques improductifs dont l’éradication est plus qu’urgente; c’est la mobilisation et le déploiement de l’effort et du génie de tous et de chacun dans le travail de construction locale et nationale et se fonde dans la capacité de l’homme individuel et collectif à se surpasser et à se réaliser pleinement pour s’affranchir de la pauvreté.
Son appropriation par tous les sénégalaises et sénégalais constitue dès lors un défi majeur que l’exécutif devra aider à relever par le moyen d’une bonne stratégie de communication gouvernementale prompte à mettre en relief non seulement le travail gouvernemental, mais aussi et surtout les distances, les tensions, les convergences, les divergences, les synergies, toutes constructives car riches en savoirs, en suggestions, en alternatives et en symbioses autour des questions et des problèmes majeurs.
Il sera question en effet à travers la communication gouvernementale de former les populations à l’appréhension objective des situations locales et nationales, sociales, économiques, politiques et culturelles qui interpellent différemment les populations et dans lesquelles s’affrontent ou conjuguent plusieurs modes d’actions et où s’opposent généralement des intérêts divers.
Le portage des actions et des initiatives est, dans le cadre du Yonou Yokouté, à assurer aussi et surtout par les populations à la base.
Tous les efforts soutenus et structurants posés par l’actuel régime ne sont pas souvent appréhendés à leur juste valeur malgré les actes de communication que posent le porte parole de l’APR, le porte parole du gouvernement ou encore le porte parole du Président de la République.
Il y a ici assurément un effort de coordination, de mise en cohérence pour mieux rendre visible l’action de l’Etat.
C’est pourquoi, la meilleure communication sera celle qui mettra l’accent aussi et surtout sur la participation des différents segments économiques et sociaux, sur la portée et les limites de leur participation, sur les stratégies nationales, locales, individuelles et collectives d’intégration socio économique et politique.
Parce que l’exécutif cessera d’être le seul acteur, la véritable vocation de la communication gouvernementale sera d’assurer l’intégration et la participation de tous les segments en éclairant et en précisant les forces, les faiblesses, la portée, l’impact et les limites de toutes les interventions.
Cette forme autre de communication gouvernementale demeure le seul gage de promotion du Yonou Yokouté qui interpelle tous les sénégalais dans toutes les formes d’organisation sociale, économique, politique et culturelle.
Aussi est-il stratégique de faire prospérer le Yonou Yokouté dont l’appropriation par les populations et par toutes les catégories d’acteurs est une condition sine qua non d’un changement positif, économique, culturel et politique.
Tels sont les enjeux actuels de la communication gouvernementale qui, dés lors, doit occuper une place privilégiée dans le travail et dans l’attelage et la solidarité gouvernementaux.
C’est pourquoi je ne pourrais manquer de suggérer au Président de la République de mieux outiller, de mieux élaborer et de reconsidérer la communication gouvernementale comme un pilier du développement et de la réalisation du YonouYokouté.
El hadji Malick DIOP
Ingénieur statisticien, spécialiste en
diagnostic de politiques sociales
Maire de Tivaouane.
Ancien député, Président du Forum des
Parlementaires Africains et Arabes pour la
Population et le Développement