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Pour une dette de 500 francs CFA : Il assène quatre coups de couteau à N. Mboup

N. Mboup a failli passer de vie à trépas. Poignardé quatre (4) fois au niveau du cœur, de la poitrine et au dos, il s’en est sorti grâce à une bonne prise en charge des médecins qui ont procédé à son opération. Devant la barre du tribunal des flagrants de délits de Pikine-Guédiawaye, hier, il déclare avoir été attaqué par le prévenu M. War, alors qu’ils n’avaient aucun problème


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Mai 2024 à 11:05 | | 0 commentaire(s)|

Le jour des faits, confie le plaignant, N. Mboup, des jeunes qui fréquentent son atelier se bagarraient avec d’autres gars. Il a tenté de les séparer. Et subitement, atteste-t-il, l’oncle paternel du mis en cause qui était sur place à commencer à l’insulter. Ils se sont disputés.

Et le prévenu a attendu qu’il rentre pour le suivre avec sa moto Jakarta. Prenant la menace au sérieux, il déclare avoir pris une pelle au moment de ressortir de sa maison pour aller à son lieu de travail. C’est alors qu’il a été attaqué par le mis en cause avec un couteau.

« Il m’a donné quatre coups de couteau, un au niveau du cœur, un à la poitrine et deux coups au dos. Je me suis réveillé à l’hôpital. J’ai été opéré », rappelle le plaignant. Qui poursuit en ces termes : « je veux qu’il me laisse tranquille. C’est la deuxième fois qu’il m’attaque avec un couteau »

Balayant d’un revers de main les déclarations de sa victime, M. War se décharge en accusant le sieur Mboup de lui avoir donné un coup de pelle en premier.

« Il me devait 500 F. Mais, il a refusé de me les payer. A la place, il m’a servi des insultes et des menaces. Une de ses apprenties m’a payée », atteste le prévenu. Qui ajoute que le plaignant l’a attaqué en premier avec une pelle. « Je ne me suis pas mêlé de son histoire avec mon oncle. C’est lui qui m’a attaqué avec une pelle sans raison », confie-t-il au juge.

Ces propos n’ont pas convaincu le maître des poursuites qui a requis deux ans ferme contre lui

Plaidant pour une application bienveillante de la loi pour son client, l’avocat de la défense a déclaré que son client a été attaqué par le plaignant. Avant d’ajouter que rien ne justifie son acte. Le tribunal lui a infligé une peine d’un an ferme, pour le délit de coups et blessures volontaires ayant occasionné une incapacité temporaire de travail de vingt-un (21) jours.

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