Pour une histoire de «Domada» mal préparé : Fatou Mbathie mord la main de sa belle-sœur et prend 15 jours ferme
Le village de Diamniadio a été samedi le théâtre d'une houleuse bagarre familiale qui a frôlé le drame. La tension qui mine depuis des lustres la maison des Mbathie finira par rendre l'atmosphère étouffante. Ainsi, de jour en jour, la haine entre Fatou Mbathie et sa belle-sœur Bineta Ndoye grossissait sans qu'elles se s'en rendent compte. Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est tombée le jour où la maman de Fatou se plaindra, pour la deuxième fois, auprès de sa fille, des repas insipides préparés par la bonne de Bineta Ndoye. Ne supportant plus de voir sa génitrice hypertendue soumise à un régime spécial passer sa journée sans manger, elle s'en est ouverte à sa belle-sœur. Une remarque qui accentuera l'animosité entre les deux cousines. Finalement, les disputes tourneront en bagarre suite à un coup d'épaule que Fatou aurait donné à la femme de son grand-frère. Chacune, à sa manière, a usé de son imagination pour laisser des marques à son adversaire. Bineta Ndoye griffera à la joue, au sein et à la main alors que Fatou, plus féroce, lui mordra sauvagement la main droite. Avec sa grosse entaille sanglante, Bineta, munie d'un certificat médical, déposera une plainte à la gendarmerie de la localité.
À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, les deux protagonistes ont présenté un tableau hideux et pitoyable. Et la présidente de séance n'a pas manqué de leur faire la remarque. «Ce que vous avez fait est moche. Fatou, en regardant Bineta, tu devrais voir ton frère», lance-telle. Des propos appuyés par un des assesseurs qui leur crache à la figure : «Comment pouvez-vous être des soeurs et vous battre à vous faire du mal ?» Des histoires de famille, note-t-il, il en existe partout, mais il faut savoir régler les problèmes sans vous abaisser de la sorte. Le procureur, s'adressant à Bineta, lui rappelle les vertus d'une bonne épouse qui, dit-il, devrait avoir honte de se battre au sein de sa belle-famille.
L'avocat de la partie civile qui a demandé 300 mille Fcfa en guise de dommages et intérêts a relevé la hargne avec laquelle la prévenue a, mordu la main de sa victime. Le procureur a requis l'application de la loi, tout en menaçant les protagonistes : «Si vous revenez ici pour les mêmes faits, la punition sera plus sévère».
Quant à la défense assurée par Me Ibrahima Mbengue, elle a axé sa plaidoirie sur le fait que sa cliente n'a agi qu'en pensant à sa mère malade. Le tribunal, après en avoir délibéré, a condamné Fatou Mbathie à 15 jours ferme. Elle devra également payer 300 mille Fcfa en guise de dommages et intérêts.
Au début c’était une histoire de «Domada» mal préparé
Les faits remontent au samedi 15 juillet dernier, au quartier Ndiarkhatie, dans la commune de Diamniadio. Bineta Ndoye qui vit chez ses beaux-parents n'est pas en bons termes avec ses belles-sœurs. Ces dernières lui empoisonnent la vie, en l'absence de son mari émigré en Espagne. Durant les 13 ans qu'elle a vécu chez la famille Mbathie, Bineta a vécu l'enfer, selon des voisins, avec des problèmes à n'en plus finir. Il ne se passe pas une seule semaine sans qu'elle ne se crêpe le chignon avec une de ses belles-sœurs qui ne la supportent pas, témoigne une source proche de la famille.
Le jour des faits, Bineta Ndoye avait fini de préparer son «domodaa» qu'elle a servi à la famille. Autour du plat, une des belles-sœurs, Fatou Mbathie, après avoir goûté à la sauce, s'est levée pour proférer des insultes à son endroit, criant de toutes ses forces que le plat est trop salé et qu'il y avait trop de vinaigre, renseigne notre source. C'est à ce moment que les hostilités ont repris de plus belle. Pour éviter que cela dégénère, Bineta s'est rendue chez sa grande sœur, dans un quartier proche de Ndiarkhatie, pour ne rentrer que le soir. C'était le vendredi. Elle est alors rentrée tranquillement dans sa chambre pour dormir avec ses enfants, histoire d'éviter de se voir reprocher d'avoir abandonné le domicile conjugal. Le lendemain, elle sera très tôt réveillée par ses belles-sœurs qui étaient prêtes à en découdre avec elle. C'était vers 7 heures du matin, selon notre source. Elle a été bien corrigée avant d'être mordue au bras droit par une de ses belles-sœurs. Très mal-en-point parce que traînant une grossesse de deux mois, elle s'est rendue à l'hôpital Youssou Mbargane Diop où elle a reçu des soins. Munie d'un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail (Itt) de 21 jours, elle a porté plainte à la gendarmerie de Diamniadio.
L'Obs
Le village de Diamniadio a été samedi le théâtre d'une houleuse bagarre familiale qui a frôlé le drame. La tension qui mine depuis des lustres la maison des Mbathie finira par rendre l'atmosphère étouffante. Ainsi, de jour en jour, la haine entre Fatou Mbathie et sa belle-sœur Bineta Ndoye grossissait sans qu'elles se s'en rendent compte. Et la goutte d'eau qui a fait déborder le vase est tombée le jour où la maman de Fatou se plaindra, pour la deuxième fois, auprès de sa fille, des repas insipides préparés par la bonne de Bineta Ndoye. Ne supportant plus de voir sa génitrice hypertendue soumise à un régime spécial passer sa journée sans manger, elle s'en est ouverte à sa belle-sœur. Une remarque qui accentuera l'animosité entre les deux cousines. Finalement, les disputes tourneront en bagarre suite à un coup d'épaule que Fatou aurait donné à la femme de son grand-frère. Chacune, à sa manière, a usé de son imagination pour laisser des marques à son adversaire. Bineta Ndoye griffera à la joue, au sein et à la main alors que Fatou, plus féroce, lui mordra sauvagement la main droite. Avec sa grosse entaille sanglante, Bineta, munie d'un certificat médical, déposera une plainte à la gendarmerie de la localité.
À la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, les deux protagonistes ont présenté un tableau hideux et pitoyable. Et la présidente de séance n'a pas manqué de leur faire la remarque. «Ce que vous avez fait est moche. Fatou, en regardant Bineta, tu devrais voir ton frère», lance-telle. Des propos appuyés par un des assesseurs qui leur crache à la figure : «Comment pouvez-vous être des soeurs et vous battre à vous faire du mal ?» Des histoires de famille, note-t-il, il en existe partout, mais il faut savoir régler les problèmes sans vous abaisser de la sorte. Le procureur, s'adressant à Bineta, lui rappelle les vertus d'une bonne épouse qui, dit-il, devrait avoir honte de se battre au sein de sa belle-famille.
L'avocat de la partie civile qui a demandé 300 mille Fcfa en guise de dommages et intérêts a relevé la hargne avec laquelle la prévenue a, mordu la main de sa victime. Le procureur a requis l'application de la loi, tout en menaçant les protagonistes : «Si vous revenez ici pour les mêmes faits, la punition sera plus sévère».
Quant à la défense assurée par Me Ibrahima Mbengue, elle a axé sa plaidoirie sur le fait que sa cliente n'a agi qu'en pensant à sa mère malade. Le tribunal, après en avoir délibéré, a condamné Fatou Mbathie à 15 jours ferme. Elle devra également payer 300 mille Fcfa en guise de dommages et intérêts.
Au début c’était une histoire de «Domada» mal préparé
Les faits remontent au samedi 15 juillet dernier, au quartier Ndiarkhatie, dans la commune de Diamniadio. Bineta Ndoye qui vit chez ses beaux-parents n'est pas en bons termes avec ses belles-sœurs. Ces dernières lui empoisonnent la vie, en l'absence de son mari émigré en Espagne. Durant les 13 ans qu'elle a vécu chez la famille Mbathie, Bineta a vécu l'enfer, selon des voisins, avec des problèmes à n'en plus finir. Il ne se passe pas une seule semaine sans qu'elle ne se crêpe le chignon avec une de ses belles-sœurs qui ne la supportent pas, témoigne une source proche de la famille.
Le jour des faits, Bineta Ndoye avait fini de préparer son «domodaa» qu'elle a servi à la famille. Autour du plat, une des belles-sœurs, Fatou Mbathie, après avoir goûté à la sauce, s'est levée pour proférer des insultes à son endroit, criant de toutes ses forces que le plat est trop salé et qu'il y avait trop de vinaigre, renseigne notre source. C'est à ce moment que les hostilités ont repris de plus belle. Pour éviter que cela dégénère, Bineta s'est rendue chez sa grande sœur, dans un quartier proche de Ndiarkhatie, pour ne rentrer que le soir. C'était le vendredi. Elle est alors rentrée tranquillement dans sa chambre pour dormir avec ses enfants, histoire d'éviter de se voir reprocher d'avoir abandonné le domicile conjugal. Le lendemain, elle sera très tôt réveillée par ses belles-sœurs qui étaient prêtes à en découdre avec elle. C'était vers 7 heures du matin, selon notre source. Elle a été bien corrigée avant d'être mordue au bras droit par une de ses belles-sœurs. Très mal-en-point parce que traînant une grossesse de deux mois, elle s'est rendue à l'hôpital Youssou Mbargane Diop où elle a reçu des soins. Munie d'un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail (Itt) de 21 jours, elle a porté plainte à la gendarmerie de Diamniadio.
L'Obs