« La traite des Noirs et l’esclavage sont les seuls crimes pour lesquels, on n’ose pas parler de réparations. Dès que nous (en) parlons, nous avons des chefs d’Etat qui, la plupart du temps, tournent la tête en trouvant des prétextes», s’offusque karfa Diallo, président de DiversCitées.
«Il faut parler des réparations. La traite des Noirs est un crime contre l’humanité et lorsqu’il y a crime, il y a des réparations», a-t–il insisté lors d’un point de presse tenu à Dakar, dans le cadre de la campagne africaine pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité.
«Les formes de réparations peuvent varier d’un pays à un autre. Les canaux de distribution de ces réparations peuvent (également) varier», ajoute M. Diallo, selon qui la traite des Noirs et l’esclavage représentent «l’histoire des pulsions de vie contre les programmes de morts ».
De son point de vue, ces crimes méritent réparations d’autant qu’ils ne sont aucunement «un accident de l’histoire mais prémédités, justifiés et codifiés» par des puissances occidentales en complicité avec des chefferies traditionnelles africaines de l’époque.
Selon le responsable de DiversCités, la reconnaissance de ces tragédies comme «crimes contre l’humanité » présente des enjeux d’ordre moral, humanitaire, éducationnel et patrimonial pour l’Afrique et sa diaspora.
C’est aussi un argument que l’Afrique peut «mettre en avant dans les relations internationales», a indiqué Karfa Diallo. Mieux, a-t-il poursuivi, cela pourrait «avoir un effet dissuasif et (permettrait) de combattre davantage et mieux les autres formes d’esclavage qui continuent d’exister aujourd’hui» selon Diallo.
Cela étant, la campagne de DiversCités ne s’inscrit pas, selon son président, dans une victimisation ni des Blancs négriers, ni des Noirs faits esclaves. Mais plutôt de maintenir la mémoire vive contre « l’amnésie et l’oubli ».
«Il faut (réparer l’esclavage) parce que le passé (correspondant) est éternel, il resurgit encore et toujours», a affirmé Diallo évoquant le séisme qui a secoué le 12 janvier dernier Haïti, première république noire.
La fondation a lancé sa campagne de reconîssance pour le moment dans trois pays : Bénin, le Mali et le Sénégal où elle a réussi à convaincre le président Wade de déclarer ces deux faits de l’histoire (l’esclavage et la Traite négrière) crimes contre l’humanité.
M. Diallo a dit que Me Wade a promis de déposer un projet de loi au Parlement allant dans ce sens. Si ce projet aboutissait, le Sénégal serait le premier pays africain et le deuxième pays au monde, après la France en 2001, à légiférer dans ce sens afin de lutter contre «l’amnésie et l’oubli dans lequel ces crimes sont maintenus en Afrique», a rappelé Karfa Diallo.
kanal150.com
«Il faut parler des réparations. La traite des Noirs est un crime contre l’humanité et lorsqu’il y a crime, il y a des réparations», a-t–il insisté lors d’un point de presse tenu à Dakar, dans le cadre de la campagne africaine pour la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité.
«Les formes de réparations peuvent varier d’un pays à un autre. Les canaux de distribution de ces réparations peuvent (également) varier», ajoute M. Diallo, selon qui la traite des Noirs et l’esclavage représentent «l’histoire des pulsions de vie contre les programmes de morts ».
De son point de vue, ces crimes méritent réparations d’autant qu’ils ne sont aucunement «un accident de l’histoire mais prémédités, justifiés et codifiés» par des puissances occidentales en complicité avec des chefferies traditionnelles africaines de l’époque.
Selon le responsable de DiversCités, la reconnaissance de ces tragédies comme «crimes contre l’humanité » présente des enjeux d’ordre moral, humanitaire, éducationnel et patrimonial pour l’Afrique et sa diaspora.
C’est aussi un argument que l’Afrique peut «mettre en avant dans les relations internationales», a indiqué Karfa Diallo. Mieux, a-t-il poursuivi, cela pourrait «avoir un effet dissuasif et (permettrait) de combattre davantage et mieux les autres formes d’esclavage qui continuent d’exister aujourd’hui» selon Diallo.
Cela étant, la campagne de DiversCités ne s’inscrit pas, selon son président, dans une victimisation ni des Blancs négriers, ni des Noirs faits esclaves. Mais plutôt de maintenir la mémoire vive contre « l’amnésie et l’oubli ».
«Il faut (réparer l’esclavage) parce que le passé (correspondant) est éternel, il resurgit encore et toujours», a affirmé Diallo évoquant le séisme qui a secoué le 12 janvier dernier Haïti, première république noire.
La fondation a lancé sa campagne de reconîssance pour le moment dans trois pays : Bénin, le Mali et le Sénégal où elle a réussi à convaincre le président Wade de déclarer ces deux faits de l’histoire (l’esclavage et la Traite négrière) crimes contre l’humanité.
M. Diallo a dit que Me Wade a promis de déposer un projet de loi au Parlement allant dans ce sens. Si ce projet aboutissait, le Sénégal serait le premier pays africain et le deuxième pays au monde, après la France en 2001, à légiférer dans ce sens afin de lutter contre «l’amnésie et l’oubli dans lequel ces crimes sont maintenus en Afrique», a rappelé Karfa Diallo.
kanal150.com