La problématique sur la durée du mandat du Président de l’Assemblée Nationale est aujourd’hui la première étape d’un test pour l’unité de la coalition de BBY. En effet, on ne cesse de constater une divergence d’opinion sur cette question. Cependant Cette dernière est entrain de diviser inutilement l’alliance de BBY et qui à terme serait synonyme d’un échec pour le test d’unification à moyen et long terme dont j’ai énoncé un peu plus haut.
En évitant de se focaliser sur la logique d’un débat stérile qui n’est juste de dire si le mandat du Président de l’Assemblée Nationale serait d’un an ou de cinq ans, il est plus utile et plus pertinent d’aborder la problématique sous l’angle de la réforme globale des institutions. En effet, le point focal de l’alternance de 2012 était la réforme des institutions et de façon globale. Cette réforme s’inspire pour l’essentiel des Assises Nationales où toutes les couches de la société et les forces vives étaient représentées. L’objectif de cette réforme est de renforcer les institutions de manière à les stabiliser définitivement. Pour ce faire, il urge de préciser les domaines de réformes, d’en connaître les principales actions, de mesurer leurs impacts et enfin de définir le calendrier permettant de finaliser cette réforme. L’essence du débat sur le mandat du Président de l’assemblée Nationale repose sur ce dernier point qui est « le calendrier de la réforme », qui devra préciser la périodicité de sa mise en application.
Partant de cette analyse, nous pouvons distinguer deux opinions divergentes.
La première opinion émane du parti Rewmi, suivi de l’AFP. Cette opinion voudrait que le mandat du Président de l’Assemblée de Nationale soit ramené à cinq (5) ans au moment du prochain renouvellement. Sur le fond, ramené ce mandat à cinq ans fait l’unanimité, c'est-à-dire que toute la mouvance BBY, y compris bien entendu l’APR, est d’accord sur ce fondement. Sur ce point d’unanimité il y a quelques voix discordantes qui prônent le maintien du mandat à un (1) an contrairement au vœu d’une large part de l’opinion publique. Cependant, les défenseurs de cette idée déviatrice posent surtout des questions de formes et précisément des questions sur « le calendrier de la réforme ». En d’autres termes, ils souhaitent en réalité isoler le mandat du Président de l’Assemblée Nationale à la réforme globale qui a été confiée à Amadou Makhtar Mbow.
La deuxième opinion que nous, cadres de la LD, défendons avec la dernière énergie reprend le fondement qui est de faire du mandat du Président de l’Assemblée Nationale un mandat de cinq ans pour restaurer sa solidité et sa stabilité hautement importantes dans la constitution du pays. Par contre, il faut préciser que cette réforme des institutions doit s’inscrire dans la globalité et non de façon isolé. D’ailleurs, l’isolement du seul point du mandat du Président de l’Assemblée Nationale par rapport à la réforme globale serait une personnalisation de cette institution, que les partisans de la première opinion ont tant décriaient. En d’autres termes, en adoptant une réforme isolée, partielle, on pourrait porter à croire que c’est pour satisfaire une personne ou un parti ou une classe politique, alors que tel ne doit pas être le cas. Dans ce contexte, il est aisé de comprendre les agissements de l’APR qui réclame pour la plupart une réforme globale et non fragmentée.
Il y a lieu de remarquer que dans cette histoire, ce n’est pas cette divergence d’opinion qui pose problème, puisqu’en politique les débats d’idée sont naturels, mais c’est surtout les conséquences de cet acharnement, cet entêtement et le silence de certains acteurs politiques qui aboutissent à un manque de confiance et de reconnaissance au sein de BBY. Sachons que « ce que la confiance est pour la monnaie, elle l’est aussi en politique ». Rappelons, et toute la mouvance BBY pourrait en témoigner, les efforts du Président de la République dans la consolidation de cette mouvance, au risque même de grosse défaillance au sein de son parti. Soulignons le fait que depuis l’avènement au pouvoir de la coalition BBY, les actes politiques dans le sens de renforcer celle-ci ne cessent de se multiplier de la part du Président de la République, même s’il y a des efforts à faire davantage pour mieux systématiser les concertations politiques y compris avec l’opposition parlementaire.
Nous devons faire en sorte que la confiance qui régnait au lendemain des élections et qui a conforté le Président Macky Sall à convaincre ses partisans à la souplesse et à la concession, puisse être rétablie.
En évitant de se focaliser sur la logique d’un débat stérile qui n’est juste de dire si le mandat du Président de l’Assemblée Nationale serait d’un an ou de cinq ans, il est plus utile et plus pertinent d’aborder la problématique sous l’angle de la réforme globale des institutions. En effet, le point focal de l’alternance de 2012 était la réforme des institutions et de façon globale. Cette réforme s’inspire pour l’essentiel des Assises Nationales où toutes les couches de la société et les forces vives étaient représentées. L’objectif de cette réforme est de renforcer les institutions de manière à les stabiliser définitivement. Pour ce faire, il urge de préciser les domaines de réformes, d’en connaître les principales actions, de mesurer leurs impacts et enfin de définir le calendrier permettant de finaliser cette réforme. L’essence du débat sur le mandat du Président de l’assemblée Nationale repose sur ce dernier point qui est « le calendrier de la réforme », qui devra préciser la périodicité de sa mise en application.
Partant de cette analyse, nous pouvons distinguer deux opinions divergentes.
La première opinion émane du parti Rewmi, suivi de l’AFP. Cette opinion voudrait que le mandat du Président de l’Assemblée de Nationale soit ramené à cinq (5) ans au moment du prochain renouvellement. Sur le fond, ramené ce mandat à cinq ans fait l’unanimité, c'est-à-dire que toute la mouvance BBY, y compris bien entendu l’APR, est d’accord sur ce fondement. Sur ce point d’unanimité il y a quelques voix discordantes qui prônent le maintien du mandat à un (1) an contrairement au vœu d’une large part de l’opinion publique. Cependant, les défenseurs de cette idée déviatrice posent surtout des questions de formes et précisément des questions sur « le calendrier de la réforme ». En d’autres termes, ils souhaitent en réalité isoler le mandat du Président de l’Assemblée Nationale à la réforme globale qui a été confiée à Amadou Makhtar Mbow.
La deuxième opinion que nous, cadres de la LD, défendons avec la dernière énergie reprend le fondement qui est de faire du mandat du Président de l’Assemblée Nationale un mandat de cinq ans pour restaurer sa solidité et sa stabilité hautement importantes dans la constitution du pays. Par contre, il faut préciser que cette réforme des institutions doit s’inscrire dans la globalité et non de façon isolé. D’ailleurs, l’isolement du seul point du mandat du Président de l’Assemblée Nationale par rapport à la réforme globale serait une personnalisation de cette institution, que les partisans de la première opinion ont tant décriaient. En d’autres termes, en adoptant une réforme isolée, partielle, on pourrait porter à croire que c’est pour satisfaire une personne ou un parti ou une classe politique, alors que tel ne doit pas être le cas. Dans ce contexte, il est aisé de comprendre les agissements de l’APR qui réclame pour la plupart une réforme globale et non fragmentée.
Il y a lieu de remarquer que dans cette histoire, ce n’est pas cette divergence d’opinion qui pose problème, puisqu’en politique les débats d’idée sont naturels, mais c’est surtout les conséquences de cet acharnement, cet entêtement et le silence de certains acteurs politiques qui aboutissent à un manque de confiance et de reconnaissance au sein de BBY. Sachons que « ce que la confiance est pour la monnaie, elle l’est aussi en politique ». Rappelons, et toute la mouvance BBY pourrait en témoigner, les efforts du Président de la République dans la consolidation de cette mouvance, au risque même de grosse défaillance au sein de son parti. Soulignons le fait que depuis l’avènement au pouvoir de la coalition BBY, les actes politiques dans le sens de renforcer celle-ci ne cessent de se multiplier de la part du Président de la République, même s’il y a des efforts à faire davantage pour mieux systématiser les concertations politiques y compris avec l’opposition parlementaire.
Nous devons faire en sorte que la confiance qui régnait au lendemain des élections et qui a conforté le Président Macky Sall à convaincre ses partisans à la souplesse et à la concession, puisse être rétablie.