Convenons en, le discours à l’instar de l’exposé, de la causerie, de la conférence, de la parole est un moment de l’action, exprimant des états psychologiques, socioculturels, émotionnels, et affectifs. Lorsque l’autorité reconnue, le chef religieux c’est le cas, veut s’adresser à son peuple, il utilise le discours. Il reste que la saisie, l’analyse, l’examen, l’accommodation, l’appropriation de quelconque discours visant le bien être social d’une cible précise, exige un préalable. Lequel préquis passe par la compréhension, la dissection et la décomposition des tenants et aboutissants quant au contenu du discours et du rôle et place des parties prenantes. C’est suite, à ce stade de mise à niveau, de restitution, de partage, que les retombées du discours seront cernées dans tous ces volets ; intériorisées pour une utilisation pratique des effets résultants. Le discours d’El Hadji Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, Khalife Général des Mourides à l’occasion du grand Magal Touba 2010, de part sa quintessence religieuse et obédience islamique, en plus de son adéquation au contexte, se conjugue à multiples facettes et remous sociaux. Toutefois, laquelle expression citoyenne du Khalife n’échappe guère à la vision éclairée et pragmatique, la teneur aidant. Cette clairvoyance et conception sont évoquées et entretenues par les Ecoles de pensée managériale. Ces dernières à juste raison, intègrent la dimension humaine au cœur de leurs stratégies d’information, d’éducation, et de communication « IEC ».
« Nous voulons ici également marquer notre compassion pour tous nos compatriotes victimes des dernières inondations et saluer les efforts déployés par l’Etat dans le but de reloger les sinistrés moyennant une contrepartie symbolique.» Extrait du discours du Khalife.
Au constat et vu de tous, les populations victimes des inondations subissent une angoisse permanente nuisible à leur équilibre. Fort de ce constat amer et bouleversant, nous sommes convaincues que chacune d’elle a droit à la sécurité, un environnement saint et propice à son épanouissement. Face à une telle calamité, l’Etat et ses démembrements ne peuvent pas tout faire. C’est pourquoi la solidarité agissante est une exigence morale. Les citoyens ont le devoir d’agir individuellement et collectivement, chacun selon ses moyens, compétences, talents et ses possibilités pour alléger la souffrance des démunis de ces zones. Il suffit de s’y rendre pour peser la juste portée de la compassion du Khalife. Les populations des banlieues envahies par les eaux constituent un segment vulnérable face aux chocs, calamités fussent-elles naturelles.
A présent, les conséquences suite aux inondations constituent une hantise, un drame, un tableau de désolation, un sinistre regard. C’est pourquoi la relecture introspective de l’invite de El Hadji Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, Khalife Général des Mourides à l’occasion du grand Magal Touba 2010, dans cette dimension socioéconomique, est d’actualité. La prise en charge de nos compatriotes victimes des dernières inondations est un terreau fertile de la solidarité agissante, laissée à l’engouement des bonnes volontés et à l’appréciation des doctes analystes, observateurs politiques, intellectuels avertis.
Il reste que les actions concrètes, de style nouveau doivent soutenir le vœu du Khalife. Celles entamées par l’Etat doivent être poursuivies et encouragées, promues. Il nous apparaît nécessaire d’extraire de cet environnement malsain le plus grand nombre possible, de les mettre à l’abri de l’insalubrité, de la malnutrition. Cet ajustement à visage humain des équilibres rompus par la pauvreté, passe par la prise en compte des besoins des déshérités, victimes des catastrophes.
Cette sagesse ne doit point tarder à se redéployer davantage et opportunément par les initiatives des uns et des autres. Les occupants des zones inondées du Sénégal sont dans un état souffreteux.
Les réponses de mansuétude, d’attendrissement, de pitié, de cœur, d’apitoiement, d’humanité, de sensibilité, d’indulgence, de sympathie, de charité, auxquelles s’adressent les questions, la plainte, le soupir, le gémissement, la souffrance, la doléance des victimes des inondations, revêtent multiples facettes, auxquelles il faut une voie salutaire. Les couches sociales en proie avec les inondations peinent à faire face, à cette situation calamiteuse, catastrophique, écrasante, épouvantable, humiliante. Nous continuons de vivre un spectacle de désolation suite aux pluies diluviennes abattues lors de la dernière période d’hivernage.
« Nous encourageons le gouvernement à redoubler d’efforts en vue d’un règlement définitif de ce problème.» Extrait du discours du Khalife Général.
Des familles entières sont dans le désarroi. Leurs habitations sont envahies par les inondations et la population crie famine. Elles ont lancé un cri de détresse et sollicitent encore de l’assistance. Leurs besoins de première nécessité sont inestimables. Ces familles qui crient au désespoir ont aussi besoin de solidarité agissante et de réconfort moral. En rappel, Serigne Bara Mbacké a eu à remettre 1O OOO OOO de frs CFA aux autorités venus à Touba sous le cachet humanitaire pour soutenir les victimes des banlieues dakaroises envahies par les eaux diluviennes. A présent, les inondations hantent le sommeil de ces pauvres. La problématique est au bout des lèvres de tout le peuple et constitue un défi à hauteur d’homme n’épargnant point les partenaires au développement. Des initiatives de bonne volonté, à l’instar de celles du secteur privé et autres, de l’Etat méritent d’être revalorisées, pour une appropriation opportune par toutes les parties prenantes pour la survie des pauvres submergés par les eaux encore stagnantes. Devant cette dure réalité et urgence sociale, il est question d’une approche hors des schémas classiques. Lesquels dans son application pratique se matérialisent par effets positifs, par la traduction d’impacts réels et mesurables dans la résolution de la demande sociale relevée par Serigne Bara Mbacké, dans son discours adressé au peuple, en la circonstance bénie du 18 Safar 14I3H.
« Eminents guides religieux et représentants d’associations islamiques, Monsieur le Ministre d’Etat représentant Son Excellence le Président de la République et la délégation qui l’accompagne. Excellences, Messieurs les membres du Corps Diplomatiques accrédités au Sénégal. Messieurs les représentants des partis politiques et les organisations non gouvernementales, les Honorables hôtes. Mes frères musulmans. Chers condisciples mourides. » Serigne Bara Mbacké dixit à l’entame de son discours de haute portée. Il a circonscrit d’emblée et sans omission aucune, les parties prenantes de la teneur de son discours, servi dans une double dimension. Spirituelle et temporelle.
Serigne Saliou Fall
« Nous voulons ici également marquer notre compassion pour tous nos compatriotes victimes des dernières inondations et saluer les efforts déployés par l’Etat dans le but de reloger les sinistrés moyennant une contrepartie symbolique.» Extrait du discours du Khalife.
Au constat et vu de tous, les populations victimes des inondations subissent une angoisse permanente nuisible à leur équilibre. Fort de ce constat amer et bouleversant, nous sommes convaincues que chacune d’elle a droit à la sécurité, un environnement saint et propice à son épanouissement. Face à une telle calamité, l’Etat et ses démembrements ne peuvent pas tout faire. C’est pourquoi la solidarité agissante est une exigence morale. Les citoyens ont le devoir d’agir individuellement et collectivement, chacun selon ses moyens, compétences, talents et ses possibilités pour alléger la souffrance des démunis de ces zones. Il suffit de s’y rendre pour peser la juste portée de la compassion du Khalife. Les populations des banlieues envahies par les eaux constituent un segment vulnérable face aux chocs, calamités fussent-elles naturelles.
A présent, les conséquences suite aux inondations constituent une hantise, un drame, un tableau de désolation, un sinistre regard. C’est pourquoi la relecture introspective de l’invite de El Hadji Mouhamadou Lamine Bara MBACKE, Khalife Général des Mourides à l’occasion du grand Magal Touba 2010, dans cette dimension socioéconomique, est d’actualité. La prise en charge de nos compatriotes victimes des dernières inondations est un terreau fertile de la solidarité agissante, laissée à l’engouement des bonnes volontés et à l’appréciation des doctes analystes, observateurs politiques, intellectuels avertis.
Il reste que les actions concrètes, de style nouveau doivent soutenir le vœu du Khalife. Celles entamées par l’Etat doivent être poursuivies et encouragées, promues. Il nous apparaît nécessaire d’extraire de cet environnement malsain le plus grand nombre possible, de les mettre à l’abri de l’insalubrité, de la malnutrition. Cet ajustement à visage humain des équilibres rompus par la pauvreté, passe par la prise en compte des besoins des déshérités, victimes des catastrophes.
Cette sagesse ne doit point tarder à se redéployer davantage et opportunément par les initiatives des uns et des autres. Les occupants des zones inondées du Sénégal sont dans un état souffreteux.
Les réponses de mansuétude, d’attendrissement, de pitié, de cœur, d’apitoiement, d’humanité, de sensibilité, d’indulgence, de sympathie, de charité, auxquelles s’adressent les questions, la plainte, le soupir, le gémissement, la souffrance, la doléance des victimes des inondations, revêtent multiples facettes, auxquelles il faut une voie salutaire. Les couches sociales en proie avec les inondations peinent à faire face, à cette situation calamiteuse, catastrophique, écrasante, épouvantable, humiliante. Nous continuons de vivre un spectacle de désolation suite aux pluies diluviennes abattues lors de la dernière période d’hivernage.
« Nous encourageons le gouvernement à redoubler d’efforts en vue d’un règlement définitif de ce problème.» Extrait du discours du Khalife Général.
Des familles entières sont dans le désarroi. Leurs habitations sont envahies par les inondations et la population crie famine. Elles ont lancé un cri de détresse et sollicitent encore de l’assistance. Leurs besoins de première nécessité sont inestimables. Ces familles qui crient au désespoir ont aussi besoin de solidarité agissante et de réconfort moral. En rappel, Serigne Bara Mbacké a eu à remettre 1O OOO OOO de frs CFA aux autorités venus à Touba sous le cachet humanitaire pour soutenir les victimes des banlieues dakaroises envahies par les eaux diluviennes. A présent, les inondations hantent le sommeil de ces pauvres. La problématique est au bout des lèvres de tout le peuple et constitue un défi à hauteur d’homme n’épargnant point les partenaires au développement. Des initiatives de bonne volonté, à l’instar de celles du secteur privé et autres, de l’Etat méritent d’être revalorisées, pour une appropriation opportune par toutes les parties prenantes pour la survie des pauvres submergés par les eaux encore stagnantes. Devant cette dure réalité et urgence sociale, il est question d’une approche hors des schémas classiques. Lesquels dans son application pratique se matérialisent par effets positifs, par la traduction d’impacts réels et mesurables dans la résolution de la demande sociale relevée par Serigne Bara Mbacké, dans son discours adressé au peuple, en la circonstance bénie du 18 Safar 14I3H.
« Eminents guides religieux et représentants d’associations islamiques, Monsieur le Ministre d’Etat représentant Son Excellence le Président de la République et la délégation qui l’accompagne. Excellences, Messieurs les membres du Corps Diplomatiques accrédités au Sénégal. Messieurs les représentants des partis politiques et les organisations non gouvernementales, les Honorables hôtes. Mes frères musulmans. Chers condisciples mourides. » Serigne Bara Mbacké dixit à l’entame de son discours de haute portée. Il a circonscrit d’emblée et sans omission aucune, les parties prenantes de la teneur de son discours, servi dans une double dimension. Spirituelle et temporelle.
Serigne Saliou Fall