Les faits ont eu lieu après la dernière fête de Tabaski. La victime constate, à son réveil, la disparition de sa voiture qu’il avait immobilisée devant son domicile. N’ayant aucune idée de l’auteur du vol, il dépose une plainte dans plusieurs commissariats de Dakar.
La domestique de la victime rencontre un laveur de véhicules et l’informe du vol. Ce dernier se rend au domicile de la victime et le met au courant d’une promesse que lui venait de faire l’une de ses connaissances : voler une voiture et la vendre.
La piste de l’homme qui promettait de subtiliser une voiture pour la vendre est fructueuse, puisqu’il est appréhendé par la police et l’acquéreur de la voiture identifié.
Interpellé après une longue fuite, le prévenu nie les faits. A la barre du tribnunal, il déclare ne rien connaître de la Toyata volée et soutient avoir acheté lui-même celle qu’il a vendue à une dame.
Une dame prévenue de recel de la Toyota en question décrit la voiture qu’elle a achetée avec des caractéristiques qui renvoient à la voiture recherchée par la police. Mais, certaines pièces du véhicule vendu à la dame ont été changées.
A la barre, la femme poursuivie pour recel soutient qu’elle ignorait l’origine de la voiture qu’elle a achetée. ‘’Il (le présumé voleur) est venu me dire qu’il a besoin d’argent pour dédouaner une voiture. Je l’ai aidé, en lui remettant ma voiture, une Scenic, et un million 800 mille francs CFA’’, a-t-elle expliqué, déclarant avoir ‘’revendu la voiture à un Mauritanien’’.
Le conseil de la partie civile a pour sa part estimé que le vol et le recel sont bien établis et a demandé 20 millions de francs CFA pour dommages et intérêts, à payer solidairement à son client par les prévenus.
Le procureur a requis cinq ans, dont deux ans ferme, pour le jeune homme poursuivi pour vol. ‘’Il a fait un duplicata de la clé de la voiture, quand la victime lui a remis le véhicule. [...] Donc, le vol est bien établi’’, a fait valoir le procureur, qui a demandé la relaxe de la femme prévenue de recel, au bénéfice du doute.
Les conseils de la dame ont tous plaidé la relaxe de leur cliente. L’un d’eux a argué qu’elle ignorait l’origine de la voiture. ‘’Elle a voulu aider ce jeune homme qu’il connaissait depuis six bonnes années’’, a soutenu l’un de ses avocats.
Le tribunal l’a relaxée au bénéfice du doute. Le prévenu de vol commis la nuit avec usage d’une fausse clé est condamné à deux ans de prison ferme et au paiement de 10 millions de francs CFA à la victime, le propriétaire du véhicule.
SOURCE:P.-S.
SKS/ESF
La domestique de la victime rencontre un laveur de véhicules et l’informe du vol. Ce dernier se rend au domicile de la victime et le met au courant d’une promesse que lui venait de faire l’une de ses connaissances : voler une voiture et la vendre.
La piste de l’homme qui promettait de subtiliser une voiture pour la vendre est fructueuse, puisqu’il est appréhendé par la police et l’acquéreur de la voiture identifié.
Interpellé après une longue fuite, le prévenu nie les faits. A la barre du tribnunal, il déclare ne rien connaître de la Toyata volée et soutient avoir acheté lui-même celle qu’il a vendue à une dame.
Une dame prévenue de recel de la Toyota en question décrit la voiture qu’elle a achetée avec des caractéristiques qui renvoient à la voiture recherchée par la police. Mais, certaines pièces du véhicule vendu à la dame ont été changées.
A la barre, la femme poursuivie pour recel soutient qu’elle ignorait l’origine de la voiture qu’elle a achetée. ‘’Il (le présumé voleur) est venu me dire qu’il a besoin d’argent pour dédouaner une voiture. Je l’ai aidé, en lui remettant ma voiture, une Scenic, et un million 800 mille francs CFA’’, a-t-elle expliqué, déclarant avoir ‘’revendu la voiture à un Mauritanien’’.
Le conseil de la partie civile a pour sa part estimé que le vol et le recel sont bien établis et a demandé 20 millions de francs CFA pour dommages et intérêts, à payer solidairement à son client par les prévenus.
Le procureur a requis cinq ans, dont deux ans ferme, pour le jeune homme poursuivi pour vol. ‘’Il a fait un duplicata de la clé de la voiture, quand la victime lui a remis le véhicule. [...] Donc, le vol est bien établi’’, a fait valoir le procureur, qui a demandé la relaxe de la femme prévenue de recel, au bénéfice du doute.
Les conseils de la dame ont tous plaidé la relaxe de leur cliente. L’un d’eux a argué qu’elle ignorait l’origine de la voiture. ‘’Elle a voulu aider ce jeune homme qu’il connaissait depuis six bonnes années’’, a soutenu l’un de ses avocats.
Le tribunal l’a relaxée au bénéfice du doute. Le prévenu de vol commis la nuit avec usage d’une fausse clé est condamné à deux ans de prison ferme et au paiement de 10 millions de francs CFA à la victime, le propriétaire du véhicule.
SOURCE:P.-S.
SKS/ESF