Il a beau s'agir de l’énième sommet crucial destiné à sauver la zone euro, la réunion des chefs d’État et de gouvernement qui s’ouvre, ce jeudi 28 juin, à Bruxelles, contient un ingrédient inédit : le face-à-face entre François Hollande et Angela Merkel. Qui du président français, chantre d’un pacte de croissance pour une relance européenne et des euro-obligations, ou de la chancelière allemande - mère la rigueur - réussira à imposer son point de vue ?
Vue depuis Paris, Angela Merkel semble campée sur son refus d’entendre parler de nouvelles dépenses pour doper la croissance ou de mutualiser les dettes europénnes. N’a-t-elle pas déclaré, lundi 25 juin, que les euro-obligations ne verraient pas le jour “de son vivant” ? Avant de partir pour rencontrer François Hollande à Paris, mercredi 27 juin, elle a dénoncé “les solutions de facilité” visant, sans le nommer, le pacte de croissance proposé par la France.
Pourtant, en Allemagne, Angela Merkel est plutôt perçue comme une chancelière fragilisée qui a même besoin du soutien de François Hollande. C’est l’impression retenue par les principaux journaux allemands au lendemain de la visite rendue par la chancelière au président français, mercredi 27 juin.“Merkel appelle Hollande à l’aide”, titre même RP-Online, le site du principal média du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Selon cet article, la chancelière allemande a multiplié les courbettes face à son hôte car “elle a besoin d’un allié de poids pour obtenir quelque chose au sommet européen”. Pour RP-Online, si la rencontre de Bruxelles se solde par un échec, Angela Merkel en serait largement tenue pour responsable, car elle “apparaît comme la seule à s’opposer aux eurobonds et à une vigoureuse politique de croissance”.
Concessions
Cette image de la femme seule contre les autres présentée comme la "maîtresse d'école" de l'Europe par le quotidien Die Welt explique pourquoi Angela Merkel cherche le soutien de François Hollande. Pourtant, le président français fait figure de principal opposant à la ligne défendue par Berlin... Mais la chancelière allemande n’a “aucune chance de convaincre Mario Monti ou Mariano Rajoy, qui considèrent qu'une politique de relance économique est le seul moyen de contrer la récession qui sévit dans leur pays”, rappelle Die Welt.
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Vue depuis Paris, Angela Merkel semble campée sur son refus d’entendre parler de nouvelles dépenses pour doper la croissance ou de mutualiser les dettes europénnes. N’a-t-elle pas déclaré, lundi 25 juin, que les euro-obligations ne verraient pas le jour “de son vivant” ? Avant de partir pour rencontrer François Hollande à Paris, mercredi 27 juin, elle a dénoncé “les solutions de facilité” visant, sans le nommer, le pacte de croissance proposé par la France.
Pourtant, en Allemagne, Angela Merkel est plutôt perçue comme une chancelière fragilisée qui a même besoin du soutien de François Hollande. C’est l’impression retenue par les principaux journaux allemands au lendemain de la visite rendue par la chancelière au président français, mercredi 27 juin.“Merkel appelle Hollande à l’aide”, titre même RP-Online, le site du principal média du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Selon cet article, la chancelière allemande a multiplié les courbettes face à son hôte car “elle a besoin d’un allié de poids pour obtenir quelque chose au sommet européen”. Pour RP-Online, si la rencontre de Bruxelles se solde par un échec, Angela Merkel en serait largement tenue pour responsable, car elle “apparaît comme la seule à s’opposer aux eurobonds et à une vigoureuse politique de croissance”.
Concessions
Cette image de la femme seule contre les autres présentée comme la "maîtresse d'école" de l'Europe par le quotidien Die Welt explique pourquoi Angela Merkel cherche le soutien de François Hollande. Pourtant, le président français fait figure de principal opposant à la ligne défendue par Berlin... Mais la chancelière allemande n’a “aucune chance de convaincre Mario Monti ou Mariano Rajoy, qui considèrent qu'une politique de relance économique est le seul moyen de contrer la récession qui sévit dans leur pays”, rappelle Die Welt.
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