Combien de Modou-modou ont créé 5 emplois à Diourbel ? Pourtant Diourbel est, avec Louga, l’une des régions qui compte le plus d’émigrés au Sénégal. Leur responsabilité doit dépasser la seule famille qu’ils ont laissée derrière eux. Mais comment peut-il en être autrement ? Aucune politique visant à concrétiser des projets locaux à base de capitaux étrangers n’existant.
Comme les Modou-modous, les politiciens ont réussi à désintéresser toute bonne volonté du développement local, faisant de notre contrée leur chasse gardée afin d’y pérenniser une politique qui réduit l’écrasante majorité dans une pauvreté suscitant le choléra.
Diourbel compte un grand nombre d’intellectuels dont l’intelligence n’est plus à prouver ; malheureusement, pour beaucoup, venir en weekend à Diourbel est devenu un exercice contraignant. Ils se contentent de trimbaler de grosses bagnoles les samedis soir car « Dakar ne dort pas ».
Le dédain de la politique a fini de faire de beaucoup d’entre nous, non plus des intellectuels mais des diplômés qui ne sont d’accord avec rien mais qui ne prendront la moindre initiative. Prompts aux verbiages séniles car tenant à d’éphémères prébendes, certains se veulent complices d’un système qui asservit leurs concitoyens. Qu’ils ne se sentent guère fiers, des centaines et des centaines de femmes grimpent, tous les jours, des charrettes pour aller au marché, à l’hôpital, au dispensaire ...
Bien sur ! La responsabilité d’un tel état de décadence ne saurait être entièrement imputée aux seuls politiciens. Entre l’ignorance passive et le désintéressement complice, nous avons, jusque là, accepté d’être pilotés à vue. Durant ces dernières décennies, la municipalité a servi de tremplin à un homme et une femme qui ont gravi tous les échelons étatiques, tout en laissant Diourbel dans un état pathétique. Ceux qui devraient faire face plièrent, courbèrent l’échine avant de se ranger tout bonnement derrière madame ou monsieur.
La seule parade est une jeunesse consciente et engagée. Une jeunesse qui se départ de tout complexe. Nous allons jauger, et l’histoire retiendra, ce que chacun d’entre nous est en mesure de faire pour son terroir, surtout quand il est aussi amoché.
Mame Birame WATHIE
Comme les Modou-modous, les politiciens ont réussi à désintéresser toute bonne volonté du développement local, faisant de notre contrée leur chasse gardée afin d’y pérenniser une politique qui réduit l’écrasante majorité dans une pauvreté suscitant le choléra.
Diourbel compte un grand nombre d’intellectuels dont l’intelligence n’est plus à prouver ; malheureusement, pour beaucoup, venir en weekend à Diourbel est devenu un exercice contraignant. Ils se contentent de trimbaler de grosses bagnoles les samedis soir car « Dakar ne dort pas ».
Le dédain de la politique a fini de faire de beaucoup d’entre nous, non plus des intellectuels mais des diplômés qui ne sont d’accord avec rien mais qui ne prendront la moindre initiative. Prompts aux verbiages séniles car tenant à d’éphémères prébendes, certains se veulent complices d’un système qui asservit leurs concitoyens. Qu’ils ne se sentent guère fiers, des centaines et des centaines de femmes grimpent, tous les jours, des charrettes pour aller au marché, à l’hôpital, au dispensaire ...
Bien sur ! La responsabilité d’un tel état de décadence ne saurait être entièrement imputée aux seuls politiciens. Entre l’ignorance passive et le désintéressement complice, nous avons, jusque là, accepté d’être pilotés à vue. Durant ces dernières décennies, la municipalité a servi de tremplin à un homme et une femme qui ont gravi tous les échelons étatiques, tout en laissant Diourbel dans un état pathétique. Ceux qui devraient faire face plièrent, courbèrent l’échine avant de se ranger tout bonnement derrière madame ou monsieur.
La seule parade est une jeunesse consciente et engagée. Une jeunesse qui se départ de tout complexe. Nous allons jauger, et l’histoire retiendra, ce que chacun d’entre nous est en mesure de faire pour son terroir, surtout quand il est aussi amoché.
Mame Birame WATHIE