Le cas Idrissa Seck, est le nouveau sujet de prédilection au sein des coursives de l’APR. Quelques « fédayins » aperistes, prennent pour cible, le maire de Thies.Samba Thiam, lui suggère de prendre la porte, quand Djibril Ware et dernièrement More Ngom, s’insurgent de la tonalité du discours de REWMI. Le dernier communique du secrétariat national de REWMI est passé par là .Le dit communique, invite simplement, dans ses grandes lignes, à un respect de l’Etat de droit et de la séparation des pouvoirs.
Mais depuis que le maire de Thiès, a annoncé son intention de remodeler son parti afin d’en faire un vrai appareil de conquête du pouvoir, le peuple « beige- marron » est entré en transe, pris d’une soudaine panique.
Voir Idrissa Seck déployer tout son génie, adossé à une vraie machine politique, a certainement de quoi inquiéter.
Mais, il serait naif, d’assimiler ces attaques, à de simples manœuvres issues de militants zélés. Ces sorties, sont l’écho du ressentiment des plus hauts responsables de l’APR, à l’égard du leader de REWMI.
En realite, Idrissa Seck dérange, pour plusieurs raisons.
D’abord, le choix du maire de Thiès, de garder sa liberté et son indépendance d’esprit, n’est pas vu d’un bon œil. La première salve d’indignation est intervenue lors de la dernière fête de korite.Au sortir de la prière, sur le perron de la mosquée de Moussante, parlant des débuts de Macky Sall, Idy lâche la phrase qui fâche : « …IL n’y a aucune avancée significative… ».Cette soufflante du maire de Thiès fait mouche, mais il reste impassible.
A la vérité, Idrissa Seck est formaté de la sorte. Il n’a jamais été homme politique à refouler ses convictions pour des intérêts partisans.
Souvenez-vous le 3 Février 2003, en pleine déclaration de politique générale, il refuse de s’engager sur les délais fantaisistes avancés par Wade, dans le cadre des grands projets présidentiels.
Au cours de la même année, le journaliste écrivain Abdou latif Coulibaly, sort son brulot : « Wade un opposant au pouvoir : l’alternance piégée».Wade demande à Idy de polémiquer avec le journaliste, il lui opposa un refus ferme, au nom de la liberté d’expression.
Quand des velléités de succession dynastique commencent à naitre chez le clan Wade, Idrissa Seck, leur dit le fond de sa pensée en ces termes : « Le président de la république n’a ni ascendant, ni descendant, c’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable… »
Mieux, dans une mémorable lettre adressée aux sénégalais ,à l’occasion de la création du parti Rewmi ,il décline sa ligne de conduite par ceci : « J’aurai pu dire oui à tout, n’exprimer aucun désaccord, ni sur le projet de loi EZZAN, ni sur la place de la famille dans l’Etat ,ni sur les délais irréalistes des nombreuses promesses presidentielles.Et conserver tous les privilèges attachés à ma position d’alors de quasi président de la Republique.Mais un homme d’Etat ne transige pas avec la vérité, même s’il faut se retrouver seul contre tous… »
Sous ce rapport, vouloir astreindre idrissa Seck, à une obligation de réserve au nom de Benno Bokk Yakkar, c’est le meconnaitre.Le leader de Rewmi a une bien plus haute idée de sa mission au service du Sénégal.
Ensuite les aperistes auraient souhaité, voir Idrissa Seck, s’arrimer à Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass et Abdoulaye Bathily, en jouant un rôle officiel ou officieux. Lors du dernier sommet de l’union africaine, tenu à Addis Abeba, un reportage est passé en « prime time» à la RTS.C’est Macky Sall, s’adressant aux journalistes, avec en arrière plan, Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily, debouts derrière lui. L’image est saisissante et parlante. Elle pourrait à bien des égards, s’intituler : « Macky et ses apôtres! »
Par contre Idrissa Seck, a clarifier, depuis l’entre deux tours de la presidentielle, les bases de son soutien à Macky Sall.A savoir qu’il le soutient sans condition et veillera, à ne pas l’encombrer. C’est ce serment, qui dicte sa conduite actuelle.
Enfin, dans la construction d’un Sénégal de stabilité et de progres, aucune voix n’est de trop, même celle discordante. Car le débat contradictoire, est dans les démocraties avancées, le terreau d’où jaillit la vérité.
Que le peuple « beige-marron », se la tienne pour dit et s’attaque aux vrais problèmes de l’heure. Les sénégalais les attendent sur la réduction de la pauvreté, sur le relèvement du pouvoir d’achat des ménage, sur une fourniture normale d’éléctricité, sur le chômage des jeunes…
En somme que leur pompeux « Yonnu Yokute », cesse d’être un mirage et devienne une réalité palpable.
ABDOULAYE DJIGO
layemail80@gmail.com
Mais depuis que le maire de Thiès, a annoncé son intention de remodeler son parti afin d’en faire un vrai appareil de conquête du pouvoir, le peuple « beige- marron » est entré en transe, pris d’une soudaine panique.
Voir Idrissa Seck déployer tout son génie, adossé à une vraie machine politique, a certainement de quoi inquiéter.
Mais, il serait naif, d’assimiler ces attaques, à de simples manœuvres issues de militants zélés. Ces sorties, sont l’écho du ressentiment des plus hauts responsables de l’APR, à l’égard du leader de REWMI.
En realite, Idrissa Seck dérange, pour plusieurs raisons.
D’abord, le choix du maire de Thiès, de garder sa liberté et son indépendance d’esprit, n’est pas vu d’un bon œil. La première salve d’indignation est intervenue lors de la dernière fête de korite.Au sortir de la prière, sur le perron de la mosquée de Moussante, parlant des débuts de Macky Sall, Idy lâche la phrase qui fâche : « …IL n’y a aucune avancée significative… ».Cette soufflante du maire de Thiès fait mouche, mais il reste impassible.
A la vérité, Idrissa Seck est formaté de la sorte. Il n’a jamais été homme politique à refouler ses convictions pour des intérêts partisans.
Souvenez-vous le 3 Février 2003, en pleine déclaration de politique générale, il refuse de s’engager sur les délais fantaisistes avancés par Wade, dans le cadre des grands projets présidentiels.
Au cours de la même année, le journaliste écrivain Abdou latif Coulibaly, sort son brulot : « Wade un opposant au pouvoir : l’alternance piégée».Wade demande à Idy de polémiquer avec le journaliste, il lui opposa un refus ferme, au nom de la liberté d’expression.
Quand des velléités de succession dynastique commencent à naitre chez le clan Wade, Idrissa Seck, leur dit le fond de sa pensée en ces termes : « Le président de la république n’a ni ascendant, ni descendant, c’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable… »
Mieux, dans une mémorable lettre adressée aux sénégalais ,à l’occasion de la création du parti Rewmi ,il décline sa ligne de conduite par ceci : « J’aurai pu dire oui à tout, n’exprimer aucun désaccord, ni sur le projet de loi EZZAN, ni sur la place de la famille dans l’Etat ,ni sur les délais irréalistes des nombreuses promesses presidentielles.Et conserver tous les privilèges attachés à ma position d’alors de quasi président de la Republique.Mais un homme d’Etat ne transige pas avec la vérité, même s’il faut se retrouver seul contre tous… »
Sous ce rapport, vouloir astreindre idrissa Seck, à une obligation de réserve au nom de Benno Bokk Yakkar, c’est le meconnaitre.Le leader de Rewmi a une bien plus haute idée de sa mission au service du Sénégal.
Ensuite les aperistes auraient souhaité, voir Idrissa Seck, s’arrimer à Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niass et Abdoulaye Bathily, en jouant un rôle officiel ou officieux. Lors du dernier sommet de l’union africaine, tenu à Addis Abeba, un reportage est passé en « prime time» à la RTS.C’est Macky Sall, s’adressant aux journalistes, avec en arrière plan, Ousmane Tanor Dieng et Abdoulaye Bathily, debouts derrière lui. L’image est saisissante et parlante. Elle pourrait à bien des égards, s’intituler : « Macky et ses apôtres! »
Par contre Idrissa Seck, a clarifier, depuis l’entre deux tours de la presidentielle, les bases de son soutien à Macky Sall.A savoir qu’il le soutient sans condition et veillera, à ne pas l’encombrer. C’est ce serment, qui dicte sa conduite actuelle.
Enfin, dans la construction d’un Sénégal de stabilité et de progres, aucune voix n’est de trop, même celle discordante. Car le débat contradictoire, est dans les démocraties avancées, le terreau d’où jaillit la vérité.
Que le peuple « beige-marron », se la tienne pour dit et s’attaque aux vrais problèmes de l’heure. Les sénégalais les attendent sur la réduction de la pauvreté, sur le relèvement du pouvoir d’achat des ménage, sur une fourniture normale d’éléctricité, sur le chômage des jeunes…
En somme que leur pompeux « Yonnu Yokute », cesse d’être un mirage et devienne une réalité palpable.
ABDOULAYE DJIGO
layemail80@gmail.com