Un coin de voile se lève sur les raisons qui expliquent que Karim Wade évite tout déplacement en Europe. On vient d’apprendre que Karim évite soigneusement de se rendre en France, pour s’épargner une inculpation judiciaire formelle. En effet, une épée de Damoclès pend sur la tête de l’ancien ministre d’Etat et fils du président Abdoulaye Wade.
Une information judiciaire ouverte devant le pôle financier du parquet de Paris, le menace particulièrement. Suite à une plainte de Madame Daim, directrice générale de la société Hermès, le juge claire Thépaut a ouvert une information judiciaire au sujet de l’exploitation de l’avion privé de type Falcon 50 que Marim Wade utilisait régulièrement lors de ses déplacements dans la période de 2007 à 2011, du temps où il occupait de hautes fonctions au sein de l’Etat du Sénégal.
Ledit avion était régulièrement loué par l’Etat du Sénégal qui le mettait principalement à la disposition du fils du président Wade. L’avion était exploité par la société Darta Transports, dirigée à l’époque par Madame Sylvie Dranaude. Or, après le rachat de Darta Transports par le groupe Hermés, les repreneurs avaient estimé avoir découvert de graves actes de gestion procédant d’abus de biens sociaux, entre autres infractions.
Les auditions qui avaient été conduites notamment avec les membres de l’équipage de l’avion, ont révélé des utilisations de l’avion dans des déplacements de Karim Wade qui n’auraient aucun lien avec les missions officielles de l’Etat du Sénégal. Ainsi, les pilotes ont expliqué s’être posés régulièrement à Toulon par exemple, dans le sud de la France. A chaque fois, le passager Karim Wade se rendait à Saint Tropez. Aussi, de multiples vols en direction des Caraïbes ont été signalés sans aucun lien apparent avec les activités de l’Etat du Sénégal. Le contrat qui liait l’Etat du Sénégal à Darta transports pour l’utilisation de l’avion, avait coûté plus de 12 millions d’euros (7,8 milliards de francs cfa).
L’existence de ce contrat de location avait été révélée, pour la première fois, par le journal Le Quotidien dans son édition du 28 septembre 2012. Nous nous étranglons car le montant dépensé en six ans de location pouvait permettre de payer un avion neuf du même type.
Le Quotidien
Une information judiciaire ouverte devant le pôle financier du parquet de Paris, le menace particulièrement. Suite à une plainte de Madame Daim, directrice générale de la société Hermès, le juge claire Thépaut a ouvert une information judiciaire au sujet de l’exploitation de l’avion privé de type Falcon 50 que Marim Wade utilisait régulièrement lors de ses déplacements dans la période de 2007 à 2011, du temps où il occupait de hautes fonctions au sein de l’Etat du Sénégal.
Ledit avion était régulièrement loué par l’Etat du Sénégal qui le mettait principalement à la disposition du fils du président Wade. L’avion était exploité par la société Darta Transports, dirigée à l’époque par Madame Sylvie Dranaude. Or, après le rachat de Darta Transports par le groupe Hermés, les repreneurs avaient estimé avoir découvert de graves actes de gestion procédant d’abus de biens sociaux, entre autres infractions.
Les auditions qui avaient été conduites notamment avec les membres de l’équipage de l’avion, ont révélé des utilisations de l’avion dans des déplacements de Karim Wade qui n’auraient aucun lien avec les missions officielles de l’Etat du Sénégal. Ainsi, les pilotes ont expliqué s’être posés régulièrement à Toulon par exemple, dans le sud de la France. A chaque fois, le passager Karim Wade se rendait à Saint Tropez. Aussi, de multiples vols en direction des Caraïbes ont été signalés sans aucun lien apparent avec les activités de l’Etat du Sénégal. Le contrat qui liait l’Etat du Sénégal à Darta transports pour l’utilisation de l’avion, avait coûté plus de 12 millions d’euros (7,8 milliards de francs cfa).
L’existence de ce contrat de location avait été révélée, pour la première fois, par le journal Le Quotidien dans son édition du 28 septembre 2012. Nous nous étranglons car le montant dépensé en six ans de location pouvait permettre de payer un avion neuf du même type.
Le Quotidien