Toutefois, dans un esprit militant, donc constructif, je tiens à dire que je me serais bien gardé d’intervenir publiquement sur cette question si la chose n’avait pas revêtu un air de récidive.
Si le Président Macky SALL est arrivé au pouvoir, c’est parce que 65 % des sénégalais lui ont fait confiance. Ce constat est fondamental et il doit inspirer à certains responsables de l’APR beaucoup de modestie. Car, il est vrai qu’ils se sont engagé corps et âme à ses côtés mais ce qui est constant est que la réussite de la stratégie qui l’a amené au pouvoir, avait les voix de ces 65% comme condition sine qua non pour se réaliser. Donc, faire preuve de jugement et de la moindre considération envers les Sénégalais et envers notre constitution, devrait interdire à un quelconque prétendu démiurge de s’adjuger l’exploit réalisé par tout un peuple ! Aussi, serait-il plus compréhensible si lesdits responsables se limitaient à faire part de leurs griefs, légitimes ou pas, par des canaux appropriés, c'est-à-dire au bon endroit et au bon moment : les réunions du Comité Directeur de l’APR. Les Sénégalais, tenaillés qu’ils sont par l’obligation de résultat auquel est confronté chaque père ou mère de famille et, ceci, chaque jour dans sa quête de la dépense quotidienne, ne sont nullement intéressés par ces querelles quotidiennes de positionnement de leaders politiques tenaillés par une sorte de crise du « mal aimé » dont ils font si bien preuve en occupant souvent les média avec des pleurnicheries orientées tantôt contre le Président, tantôt contre le Ministre d’Etat Mor NGOM.
Les règles de courtoisies, auxquelles tous les sénégalais sont abreuvés depuis le bas âge, amènent à ne pas toujours aller dans la place publique pour se plaindre de maux dont on se considère avoir souffert au sein de la famille. A la longue, au lieu de s’attirer la sympathie du public par ce procédé de victimisation, l’on aura plutôt droit qu’à des « ah ! Encore lui ».
S’il y a vraiment des militants de l’APR qui sont confrontés à des pratiques d’exclusion qui isolent le parti des populations, ils n’en rajoutent guère par des déclarations publiques sempiternelles ! Ils essaient calmement, dans un esprit de camaraderie et de fraternité, de trouver les solutions les plus discrètes aux problèmes posés. Un parti politique est mis en place autour d’un projet de société ou d’un programme de gouvernement dans le but de mutualiser les efforts et les potentialités individuelles des militants afin de convaincre les populations électrices que le bon choix c’est le candidat dudit parti. L’APR qui se veut être une telle organisation, n’est alors ni un ring, ni un champ de bataille ! Il est ou devrait être, plutôt, un instrument de conquête et de conservation du pouvoir au profit de tous les sénégalais.
Pour contester publiquement le leadership du camarade Mor NGOM dans la région, il me semble que la sérénité exige d’attendre que le problème soit posé de façon régulière dans le parti ! Autrement, l’APR dont, il est vrai, la construction devra être parachevée au plus tôt pour le rendre apte à faire face aux défis à venir, ne serait qu’une boutique espagnole que la cacophonie ne ferait qu’éloigner davantage des populations et des objectifs visés par le Président Macky SALL.
En toute chose, apprendre par les expériences des autres est d’une nécessité absolue ! L’on a vue ici un Chef de Parti négocier par à-coup avec le Président Abdoulaye WADE sur des termes dont seuls eux deux étaient informés. Pourtant, à ma connaissance, pas une seule fois, un responsable national de ce parti n’a attaqué la démarche de son leader par voie de presse.
Quant aux cadres politiques de la Région de Diourbel, ils devraient plutôt se réjouir de la confiance que le Président de la République a bien voulu accorder à l’un des leurs. Pour nous tous de la région de Diourbel, du moins les militants de l’APR, le souci majeur est et doit rester, de déterminer comment, moyennant un respect strict des règles de bonne gouvernance, la position du Ministre d’Etat pourrait-elle nous aider à réduire la pauvreté légendaire de notre région.
Si l’on veut aider le Président Macky SALL à continuer de naviguer sans trop de dégâts au sein de l’alliance BBY, dont certains leaders trépignent d’aller tout de suite en campagne électorale, et de pouvoir faire face aux stratégies de « survivals » des présumés voleurs du PDS, les cadres dirigeants de l’APR doivent faire preuve, au moins publiquement, de plus de sérénité, de moins de nombrilisme et d’éviter, comme la peste, l’arrogance qui a perdu la nuée de criquets dévastateurs que représentaient les leaders du PDS. Ceux-ci, n’ayant pas tiré les leçons de leur défaite retentissante et salutaire pour le peuple sénégalais et pour les compétences techniques de notre administration publique, continuent de concevoir, sans cesse, des plans les uns plus machiavéliques que les autres, dans le but de se faire accepter des sénégalais comme d’honnêtes citoyens innocents, persécutés par un Macky SALL « revanchard » engagé, soit disant, dans une « chasse aux sorcières ».
Le contexte global du pays impose qu’une sainte alliance soit tissée autour du Président de la République, afin que la démarche de victimisation entreprise par ces gens là ne puisse pas prospérer. Auditer l’ancienne gestion a été et demeure une exigence si profonde que son règlement pèsera lourdement sur l’issue des chantiers politiques futurs du Président.
Un parti politique ou même une association de quartier a un code de conduite assorti de règles de règlement des différends qui sauvegarde sa survie en dépassant sans blessure ses contradictions internes. Or donc, exhiber négativement le nom d’un frère de combat qui bénéficie de la confiance du Président, si ce n’est celui du Président lui-même, n’est, ni plus ni moins, que de contester les choix de ce dernier et, par conséquent, de le décrédibiliser aux yeux de l’opinion. En effet, le souvenir est encore tout frais de la contestation, totalement irrationnelle d’ailleurs, du choix du Président Moustapha NIASSE comme futur dirigeant de l’Assemblée Nationale ; un homme dont l’aura populaire est communément reconnu par tous les sénégalais ; attesté par les scores électoraux obtenus par l’AFP cette dernière décennie.
Critiquer Monsieur Mor NGOM sous un angle aussi personnel est, à y bien regarder, un affront non seulement contre le concerné, mais contre beaucoup de militants de la région de Diourbel. Car il y a le Département de Mbacké mais il faut y ajouter aussi ceux de Bambey et de Diourbel dont celui qui parlent n’a pas, à ma connaissance, consulté les militants. Et que je sache, il n y a pas encore eu organisation d’élection –INTERNE- d’un Coordinateur Régional. Alors, qu’y a-t-il au point que le Camarade et frère Cissé LO s’insurge aussi personnellement contre le Ministre d’Etat Mor NGOM ? Je ne prétends pas que ce dernier soit exempt de toute critique mais en tout cas, il demeure très discret dans ses états d’âme et mène tranquillement les missions que lui confie le Président. On ne peut, non plus, s’imaginer qu’il se soit imposé comme objectif d’affaiblir le Président Macky SALL en ciblant des leaders du parti. Il me parait, donc, impérieux et plus productif de respecter les principes élémentaires de toute communauté humaine organisée en ramenant les déclarations, surtout d’essence critique, au sein du Parti afin de ne pas offrir au Président Macky SALL une organisation de factions haineuses en guise d’arme face aux manigances des comploteurs que nous avons pour Opposition et face aux échéances électorales qui approchent à grands pas. Les Sénégalais n’aiment pas les gens qui cheminent en ordre dispersé !
Ibrahima DIOP
Un responsable APR dans la Région de Diourbel
Si le Président Macky SALL est arrivé au pouvoir, c’est parce que 65 % des sénégalais lui ont fait confiance. Ce constat est fondamental et il doit inspirer à certains responsables de l’APR beaucoup de modestie. Car, il est vrai qu’ils se sont engagé corps et âme à ses côtés mais ce qui est constant est que la réussite de la stratégie qui l’a amené au pouvoir, avait les voix de ces 65% comme condition sine qua non pour se réaliser. Donc, faire preuve de jugement et de la moindre considération envers les Sénégalais et envers notre constitution, devrait interdire à un quelconque prétendu démiurge de s’adjuger l’exploit réalisé par tout un peuple ! Aussi, serait-il plus compréhensible si lesdits responsables se limitaient à faire part de leurs griefs, légitimes ou pas, par des canaux appropriés, c'est-à-dire au bon endroit et au bon moment : les réunions du Comité Directeur de l’APR. Les Sénégalais, tenaillés qu’ils sont par l’obligation de résultat auquel est confronté chaque père ou mère de famille et, ceci, chaque jour dans sa quête de la dépense quotidienne, ne sont nullement intéressés par ces querelles quotidiennes de positionnement de leaders politiques tenaillés par une sorte de crise du « mal aimé » dont ils font si bien preuve en occupant souvent les média avec des pleurnicheries orientées tantôt contre le Président, tantôt contre le Ministre d’Etat Mor NGOM.
Les règles de courtoisies, auxquelles tous les sénégalais sont abreuvés depuis le bas âge, amènent à ne pas toujours aller dans la place publique pour se plaindre de maux dont on se considère avoir souffert au sein de la famille. A la longue, au lieu de s’attirer la sympathie du public par ce procédé de victimisation, l’on aura plutôt droit qu’à des « ah ! Encore lui ».
S’il y a vraiment des militants de l’APR qui sont confrontés à des pratiques d’exclusion qui isolent le parti des populations, ils n’en rajoutent guère par des déclarations publiques sempiternelles ! Ils essaient calmement, dans un esprit de camaraderie et de fraternité, de trouver les solutions les plus discrètes aux problèmes posés. Un parti politique est mis en place autour d’un projet de société ou d’un programme de gouvernement dans le but de mutualiser les efforts et les potentialités individuelles des militants afin de convaincre les populations électrices que le bon choix c’est le candidat dudit parti. L’APR qui se veut être une telle organisation, n’est alors ni un ring, ni un champ de bataille ! Il est ou devrait être, plutôt, un instrument de conquête et de conservation du pouvoir au profit de tous les sénégalais.
Pour contester publiquement le leadership du camarade Mor NGOM dans la région, il me semble que la sérénité exige d’attendre que le problème soit posé de façon régulière dans le parti ! Autrement, l’APR dont, il est vrai, la construction devra être parachevée au plus tôt pour le rendre apte à faire face aux défis à venir, ne serait qu’une boutique espagnole que la cacophonie ne ferait qu’éloigner davantage des populations et des objectifs visés par le Président Macky SALL.
En toute chose, apprendre par les expériences des autres est d’une nécessité absolue ! L’on a vue ici un Chef de Parti négocier par à-coup avec le Président Abdoulaye WADE sur des termes dont seuls eux deux étaient informés. Pourtant, à ma connaissance, pas une seule fois, un responsable national de ce parti n’a attaqué la démarche de son leader par voie de presse.
Quant aux cadres politiques de la Région de Diourbel, ils devraient plutôt se réjouir de la confiance que le Président de la République a bien voulu accorder à l’un des leurs. Pour nous tous de la région de Diourbel, du moins les militants de l’APR, le souci majeur est et doit rester, de déterminer comment, moyennant un respect strict des règles de bonne gouvernance, la position du Ministre d’Etat pourrait-elle nous aider à réduire la pauvreté légendaire de notre région.
Si l’on veut aider le Président Macky SALL à continuer de naviguer sans trop de dégâts au sein de l’alliance BBY, dont certains leaders trépignent d’aller tout de suite en campagne électorale, et de pouvoir faire face aux stratégies de « survivals » des présumés voleurs du PDS, les cadres dirigeants de l’APR doivent faire preuve, au moins publiquement, de plus de sérénité, de moins de nombrilisme et d’éviter, comme la peste, l’arrogance qui a perdu la nuée de criquets dévastateurs que représentaient les leaders du PDS. Ceux-ci, n’ayant pas tiré les leçons de leur défaite retentissante et salutaire pour le peuple sénégalais et pour les compétences techniques de notre administration publique, continuent de concevoir, sans cesse, des plans les uns plus machiavéliques que les autres, dans le but de se faire accepter des sénégalais comme d’honnêtes citoyens innocents, persécutés par un Macky SALL « revanchard » engagé, soit disant, dans une « chasse aux sorcières ».
Le contexte global du pays impose qu’une sainte alliance soit tissée autour du Président de la République, afin que la démarche de victimisation entreprise par ces gens là ne puisse pas prospérer. Auditer l’ancienne gestion a été et demeure une exigence si profonde que son règlement pèsera lourdement sur l’issue des chantiers politiques futurs du Président.
Un parti politique ou même une association de quartier a un code de conduite assorti de règles de règlement des différends qui sauvegarde sa survie en dépassant sans blessure ses contradictions internes. Or donc, exhiber négativement le nom d’un frère de combat qui bénéficie de la confiance du Président, si ce n’est celui du Président lui-même, n’est, ni plus ni moins, que de contester les choix de ce dernier et, par conséquent, de le décrédibiliser aux yeux de l’opinion. En effet, le souvenir est encore tout frais de la contestation, totalement irrationnelle d’ailleurs, du choix du Président Moustapha NIASSE comme futur dirigeant de l’Assemblée Nationale ; un homme dont l’aura populaire est communément reconnu par tous les sénégalais ; attesté par les scores électoraux obtenus par l’AFP cette dernière décennie.
Critiquer Monsieur Mor NGOM sous un angle aussi personnel est, à y bien regarder, un affront non seulement contre le concerné, mais contre beaucoup de militants de la région de Diourbel. Car il y a le Département de Mbacké mais il faut y ajouter aussi ceux de Bambey et de Diourbel dont celui qui parlent n’a pas, à ma connaissance, consulté les militants. Et que je sache, il n y a pas encore eu organisation d’élection –INTERNE- d’un Coordinateur Régional. Alors, qu’y a-t-il au point que le Camarade et frère Cissé LO s’insurge aussi personnellement contre le Ministre d’Etat Mor NGOM ? Je ne prétends pas que ce dernier soit exempt de toute critique mais en tout cas, il demeure très discret dans ses états d’âme et mène tranquillement les missions que lui confie le Président. On ne peut, non plus, s’imaginer qu’il se soit imposé comme objectif d’affaiblir le Président Macky SALL en ciblant des leaders du parti. Il me parait, donc, impérieux et plus productif de respecter les principes élémentaires de toute communauté humaine organisée en ramenant les déclarations, surtout d’essence critique, au sein du Parti afin de ne pas offrir au Président Macky SALL une organisation de factions haineuses en guise d’arme face aux manigances des comploteurs que nous avons pour Opposition et face aux échéances électorales qui approchent à grands pas. Les Sénégalais n’aiment pas les gens qui cheminent en ordre dispersé !
Ibrahima DIOP
Un responsable APR dans la Région de Diourbel