
Le Sénégal, pays de Foi et de Liberté, modèle de coexistence pacifique entre différentes croyances, devait être en première ligne dans ce combat. Le Président de la République devait y représenter tous les Sénégalais, notamment ceux de nos compatriotes qui, dans ces pays, font face à la fois à l’ostracisme et à la stigmatisation. C’était pour mieux dire à nos interlocuteurs d’en face que si nous dénoncions si vigoureusement les représentations offensantes de Charlie Hebdo, ce n’était point parce que nous ne respections pas leur Liberté d’expression, mais que nous voulions qu’ils respectassent notre liberté de Culte. La Liberté est une chose sacrée, la Foi avant tout !
C’est ce que le Président Macky Sall a voulu dire, en rappelant que même très graves, les actes que nous dénonçons ne peuvent pas justifier que des criminels s’en prévalent pour tuer aveuglément des innocents (musulmans) en Syrie, en Irak, en Afghanistan, en Indonésie, en France, aux Etats-Unis et bien sûr, au Nigéria, surtout quand ils prétendent le faire en notre nom.
On reproche injustement au Président Sall de n’avoir pas marché pour dénoncer Boko Haram. Mais devait-il être l’instigateur de cette marche ? Il y a quelques semaines, le Sénégal a abrité l’une des plus importantes rencontres sur la sécurité en Afrique, occasion saisie par les autorités de notre pays pour dénoncer le terrorisme, notamment au Mali et au Nigéria. Nous avions organisé des cérémonies de prières à l’échelle nationale pour obtenir la libération des jeunes filles qui avaient été enlevées par ce même Boko Haram. Nous avons été un des premiers pays à envoyer des troupes au Nord Mali, pour défendre et protéger le peuple malien. C’était déjà un grand sacrifice consenti au nom de la Liberté et de la Fraternité. Pour tout dire, nous avons été de toutes les initiatives pour combattre l'intolérance et l'extrémisme qui n'est ni l'islam, ni même l'islamisme. Participer à la marche et interdire dans notre pays la vente, le transport du magazine Charlie Hebdo portant la caricature du prophète est plein de sens et de symbole : vous ne pouvez pas nous reprocher d’être contre la Liberté, nous avons marché à vos côtés. Mais nous ne sommes pas pour une liberté sans limite.
C’est ce que le Président Macky Sall a voulu dire, en rappelant que même très graves, les actes que nous dénonçons ne peuvent pas justifier que des criminels s’en prévalent pour tuer aveuglément des innocents (musulmans) en Syrie, en Irak, en Afghanistan, en Indonésie, en France, aux Etats-Unis et bien sûr, au Nigéria, surtout quand ils prétendent le faire en notre nom.
On reproche injustement au Président Sall de n’avoir pas marché pour dénoncer Boko Haram. Mais devait-il être l’instigateur de cette marche ? Il y a quelques semaines, le Sénégal a abrité l’une des plus importantes rencontres sur la sécurité en Afrique, occasion saisie par les autorités de notre pays pour dénoncer le terrorisme, notamment au Mali et au Nigéria. Nous avions organisé des cérémonies de prières à l’échelle nationale pour obtenir la libération des jeunes filles qui avaient été enlevées par ce même Boko Haram. Nous avons été un des premiers pays à envoyer des troupes au Nord Mali, pour défendre et protéger le peuple malien. C’était déjà un grand sacrifice consenti au nom de la Liberté et de la Fraternité. Pour tout dire, nous avons été de toutes les initiatives pour combattre l'intolérance et l'extrémisme qui n'est ni l'islam, ni même l'islamisme. Participer à la marche et interdire dans notre pays la vente, le transport du magazine Charlie Hebdo portant la caricature du prophète est plein de sens et de symbole : vous ne pouvez pas nous reprocher d’être contre la Liberté, nous avons marché à vos côtés. Mais nous ne sommes pas pour une liberté sans limite.