Sur son blog édité par El Pais, le journaliste espagnol Ignacio Cembrero argumente en faveur d’une cession de ces îlots au royaume du Maroc.
Selon lui, l’époque où des voyageurs les visitaient étant révolue, l’Espagne n’aurait plus aucun intérêt à les garder. D’autant plus que ces îlots volcaniques n’appartiennent à aucune région ni province du pays. Autant donc, selon lui, les céder au Maroc, et se débarrasser en même temps des problémes qu’ils peuvent causer.
Nombreux sont d’ailleurs les chefs d’Etat espagnols qui, depuis le XVIIIe siècle, y ont déjà songé, sans jamais oser franchir le pas, de peur, selon Ignacio Cembrero, de devoir ensuite remettre au Maroc les villes espagnoles de Ceuta et Melilla.
Ceuta et Melilla qui, bien qu'attirant les convoitises marocaines, sont et doivent rester espagnoles pour la simple et bonne raison que la majorité de leurs 160.000 habitants veut rester espagnole, explique le journaliste.
D’après lui, la cession de ces archipels serait même l’occasion pour l’Espagne d’exiger en échange une normalisation des relations entre Ceuta et Melilla et leur environnement marocain: simplification du passage de la frontière marocaine pour les habitants des îles, et instauration d’une frontière commerciale avec Ceuta semblable à celle dont dispose Melilla.
L’Espagne pourrait également négocier avec le Maroc une meilleure insertion de Ceuta et Melilla dans le tissu économique du nord du Maroc, autrement qu’à travers la contrebande.
Mohammed VI accepterait probablement un tel accord, indique Ignacio Cembrero sur son blog. Son grand-père, Mohammed V, était l’artisan de l’indépendance du Royaume et de la conquête de Tarfaya. Son père, Hassan II, a, lui, élargi les limites du pays en absorbant Sidi Ifni, le Sahara. Mohammed VI est quant à lui le seul roi qui n’a pas encore gagné un lopin de terre. Et qui souhaite, on le sait, y remédier.
Lu sur Rive Sud-El Pais
Selon lui, l’époque où des voyageurs les visitaient étant révolue, l’Espagne n’aurait plus aucun intérêt à les garder. D’autant plus que ces îlots volcaniques n’appartiennent à aucune région ni province du pays. Autant donc, selon lui, les céder au Maroc, et se débarrasser en même temps des problémes qu’ils peuvent causer.
Nombreux sont d’ailleurs les chefs d’Etat espagnols qui, depuis le XVIIIe siècle, y ont déjà songé, sans jamais oser franchir le pas, de peur, selon Ignacio Cembrero, de devoir ensuite remettre au Maroc les villes espagnoles de Ceuta et Melilla.
Ceuta et Melilla qui, bien qu'attirant les convoitises marocaines, sont et doivent rester espagnoles pour la simple et bonne raison que la majorité de leurs 160.000 habitants veut rester espagnole, explique le journaliste.
D’après lui, la cession de ces archipels serait même l’occasion pour l’Espagne d’exiger en échange une normalisation des relations entre Ceuta et Melilla et leur environnement marocain: simplification du passage de la frontière marocaine pour les habitants des îles, et instauration d’une frontière commerciale avec Ceuta semblable à celle dont dispose Melilla.
L’Espagne pourrait également négocier avec le Maroc une meilleure insertion de Ceuta et Melilla dans le tissu économique du nord du Maroc, autrement qu’à travers la contrebande.
Mohammed VI accepterait probablement un tel accord, indique Ignacio Cembrero sur son blog. Son grand-père, Mohammed V, était l’artisan de l’indépendance du Royaume et de la conquête de Tarfaya. Son père, Hassan II, a, lui, élargi les limites du pays en absorbant Sidi Ifni, le Sahara. Mohammed VI est quant à lui le seul roi qui n’a pas encore gagné un lopin de terre. Et qui souhaite, on le sait, y remédier.
Lu sur Rive Sud-El Pais