Durant le mois de Ramadan, on vous a vue très active sur le terrain social. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous investir dans les prisons, écoles coraniques et autres ?
Pour tout Musulman, le mois béni du Ramadan est une occasion de développer son sens du partage, d’entraide et de solidarité en général. Donc, à travers mon association «Soleil d’espoirs», je profite de ce Saint Temps, pour orienter quelques-unes de nos actions vers ces couches de la société.
Parlez-nous de votre association, «Soleils d’espoirs». Quels sont ses objectifs ? Qu’entendez-vous par soleil d’espoirs ?
«Soleil d’espoirs» est une association à but non-lucratif que j’ai créée depuis novembre 2012. Ses missions et objectifs consistent à porter assistance, conseils et réconfort aux enfants et aux femmes démunis. Nous luttons aussi contre la délinquance juvénile et tous les maux qui peuvent gangrener notre société.
Comment comptez-vous vous y prendre pour lutter contre la délinquance juvénile ?
Nous sommes dans cette lancée. Depuis deux ans, nous visitons la prison pour mineurs du Fort B. Ces enfants, même s’ils ont enfreint les règles, ont besoin d’une oreille attentive et surtout de conseils pour retrouver le chemin de la droiture. Nous sommes tous passés par leur âge et savons comment, à cette période, il est facile de sombrer dans la délinquance. Ces enfants incarcérés risquent même de replonger s’ils ne bénéficient pas d’une bonne politique de réinsertion. Ils gagneraient à être orientés, conseillés, afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Je pense que cela est du ressort de nos gouvernants. Je lance un appel solennel à Macky Sall, afin qu’il se penche davantage sur cette question. Ne dit-on pas que les jeunes sont l’avenir de demain ! D’ailleurs, je pense introduire très bientôt une demande d’audience avec la Première Dame. Je suis persuadée qu’en tant que femme et mère de famille, elle est tout aussi préoccupée par cette question.
Vos actions vont durer dans le temps, ou est-ce juste pour le mois de Ramadan ?
Nous avons un programme bien déterminé que nous comptons dérouler, s’il plait à Dieu, dans le temps. Depuis la création de l’association, nous avons tenu des activités hors du mois de Ramadan. Toutefois, c’est toujours dans le même esprit de solidarité.
Avez-vous bénéficié d’une aide ou vous avez réalisé ce projet sur fonds propres ?
Effectivement, j’ai réalisé ce projet sur fonds propres. Mais, je me réjouis de voir, aujourd’hui, l’adhésion et le soutien de toutes ces personnes qui apportent leur pierre à l’édifice de quelque manière que ce soit. Dieu merci, cette deuxième édition des «Ndogous de l’espoir» (distribution de ndogous et dons, dans les écoles coraniques, mosquées, prisons) s’est très bien passée, je rends grâce à Dieu.
Sur un autre registre, Lissa se fait rare depuis un certain temps. Où en sont vos carrières d’actrice et de mannequin ?
Je suis bien là. Je suis même très active, mais seulement sur un autre terrain. Comme vous l’avez certainement remarqué à travers les médias, j’ai été choisie comme Ambassadrice de bonne volonté pour l’autosuffisance en riz au Sénégal. Je partage ce même combat avec de grands noms au Sénégal, les chanteurs Akon et Pape Diouf et le footballeur El Hadj Diouf. C’est un projet initié par Titi Camara, je suis très fière d’en faire partie et je l’en remercie. J’en profite pour lancer un message à l’endroit des Sénégalais : Consommons le riz local. De la sorte, nous serons certains d’atteindre une autosuffisance. Ce sont toutes ces activités qui ne me permettent plus d’être présentes sur les podiums comme auparavant. N’empêche, je défile toujours.
Le téléfilm «Un café avec…», qui vous a permis de vous faire connaître, n’est plus visible sur le petit écran, alors que la Saison 3 avait été annoncée. Qu’est-ce qui est à l’origine de ce black-out ?
Black-out, ce serait quand même trop dire. La série «Un café avec…» est arrivée à un niveau tel qu’on se doit de tout faire pour ne pas décevoir les spectateurs qui nous suivent à travers le monde entier. Sachez juste que le producteur, en l’occurrence Cheikh Yérim Seck, et nous autres acteurs sommes en train de faire d’énormes efforts pour proposer au public ce qu’il y a de mieux dans ce domaine. Ce sera très prochainement.
Des efforts dans quels sens ?
Je n’en dirais pas plus… Wait and see !
N’avez-vous pas peur que cette absence porte un mauvais coup à la série ?
Non, je ne le pense pas. La troisième saison débutera en temps voulu. Je pense que le moment venu, tout le monde se rendra compte de nos efforts. Avec cette troisième saison, notre principal objectif est de marquer, de façon positive, le cinéma sénégalais.
Votre collègue Cathy Chimère a, elle, profité de cette léthargie pour se marier. Lissa ne serait-elle pas sur la même lancée ?
Le mariage est une chose sacrée et surtout privée. A mon avis, la léthargie dont vous parlez n’a pas un quelconque rapport avec le mariage de ma collègue et sœur Cathy Chimère Diaw. Il était écrit qu’elle devait se marier à cette période et c’est tout. Je lui souhaite tout le bonheur du monde et tout ce qui a de mieux.
A quand le mariage de Lissa ?
Pour bientôt, Inchallah !
PAR MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU l'obs
Pour tout Musulman, le mois béni du Ramadan est une occasion de développer son sens du partage, d’entraide et de solidarité en général. Donc, à travers mon association «Soleil d’espoirs», je profite de ce Saint Temps, pour orienter quelques-unes de nos actions vers ces couches de la société.
Parlez-nous de votre association, «Soleils d’espoirs». Quels sont ses objectifs ? Qu’entendez-vous par soleil d’espoirs ?
«Soleil d’espoirs» est une association à but non-lucratif que j’ai créée depuis novembre 2012. Ses missions et objectifs consistent à porter assistance, conseils et réconfort aux enfants et aux femmes démunis. Nous luttons aussi contre la délinquance juvénile et tous les maux qui peuvent gangrener notre société.
Comment comptez-vous vous y prendre pour lutter contre la délinquance juvénile ?
Nous sommes dans cette lancée. Depuis deux ans, nous visitons la prison pour mineurs du Fort B. Ces enfants, même s’ils ont enfreint les règles, ont besoin d’une oreille attentive et surtout de conseils pour retrouver le chemin de la droiture. Nous sommes tous passés par leur âge et savons comment, à cette période, il est facile de sombrer dans la délinquance. Ces enfants incarcérés risquent même de replonger s’ils ne bénéficient pas d’une bonne politique de réinsertion. Ils gagneraient à être orientés, conseillés, afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Je pense que cela est du ressort de nos gouvernants. Je lance un appel solennel à Macky Sall, afin qu’il se penche davantage sur cette question. Ne dit-on pas que les jeunes sont l’avenir de demain ! D’ailleurs, je pense introduire très bientôt une demande d’audience avec la Première Dame. Je suis persuadée qu’en tant que femme et mère de famille, elle est tout aussi préoccupée par cette question.
Vos actions vont durer dans le temps, ou est-ce juste pour le mois de Ramadan ?
Nous avons un programme bien déterminé que nous comptons dérouler, s’il plait à Dieu, dans le temps. Depuis la création de l’association, nous avons tenu des activités hors du mois de Ramadan. Toutefois, c’est toujours dans le même esprit de solidarité.
Avez-vous bénéficié d’une aide ou vous avez réalisé ce projet sur fonds propres ?
Effectivement, j’ai réalisé ce projet sur fonds propres. Mais, je me réjouis de voir, aujourd’hui, l’adhésion et le soutien de toutes ces personnes qui apportent leur pierre à l’édifice de quelque manière que ce soit. Dieu merci, cette deuxième édition des «Ndogous de l’espoir» (distribution de ndogous et dons, dans les écoles coraniques, mosquées, prisons) s’est très bien passée, je rends grâce à Dieu.
Sur un autre registre, Lissa se fait rare depuis un certain temps. Où en sont vos carrières d’actrice et de mannequin ?
Je suis bien là. Je suis même très active, mais seulement sur un autre terrain. Comme vous l’avez certainement remarqué à travers les médias, j’ai été choisie comme Ambassadrice de bonne volonté pour l’autosuffisance en riz au Sénégal. Je partage ce même combat avec de grands noms au Sénégal, les chanteurs Akon et Pape Diouf et le footballeur El Hadj Diouf. C’est un projet initié par Titi Camara, je suis très fière d’en faire partie et je l’en remercie. J’en profite pour lancer un message à l’endroit des Sénégalais : Consommons le riz local. De la sorte, nous serons certains d’atteindre une autosuffisance. Ce sont toutes ces activités qui ne me permettent plus d’être présentes sur les podiums comme auparavant. N’empêche, je défile toujours.
Le téléfilm «Un café avec…», qui vous a permis de vous faire connaître, n’est plus visible sur le petit écran, alors que la Saison 3 avait été annoncée. Qu’est-ce qui est à l’origine de ce black-out ?
Black-out, ce serait quand même trop dire. La série «Un café avec…» est arrivée à un niveau tel qu’on se doit de tout faire pour ne pas décevoir les spectateurs qui nous suivent à travers le monde entier. Sachez juste que le producteur, en l’occurrence Cheikh Yérim Seck, et nous autres acteurs sommes en train de faire d’énormes efforts pour proposer au public ce qu’il y a de mieux dans ce domaine. Ce sera très prochainement.
Des efforts dans quels sens ?
Je n’en dirais pas plus… Wait and see !
N’avez-vous pas peur que cette absence porte un mauvais coup à la série ?
Non, je ne le pense pas. La troisième saison débutera en temps voulu. Je pense que le moment venu, tout le monde se rendra compte de nos efforts. Avec cette troisième saison, notre principal objectif est de marquer, de façon positive, le cinéma sénégalais.
Votre collègue Cathy Chimère a, elle, profité de cette léthargie pour se marier. Lissa ne serait-elle pas sur la même lancée ?
Le mariage est une chose sacrée et surtout privée. A mon avis, la léthargie dont vous parlez n’a pas un quelconque rapport avec le mariage de ma collègue et sœur Cathy Chimère Diaw. Il était écrit qu’elle devait se marier à cette période et c’est tout. Je lui souhaite tout le bonheur du monde et tout ce qui a de mieux.
A quand le mariage de Lissa ?
Pour bientôt, Inchallah !
PAR MARIA DOMINICA T. DIEDHIOU l'obs