L'air pur des sommets et la douceur de vivre des cantons helvètes n'expliquent pas à eux seuls l'attrait de la Confédération sur son voisin tricolore. Qu'est-ce qui attire si irrépressiblement les citoyens français à placer leur argent dans les coffres bancaires suisses ?
Une tradition de discrétion
C'est le mot d'ordre de tous les établissements suisses. « Le secret bancaire suisse a toujours eu comme but premier la protection des clients contre toute ingérence dans les affaires privées », résume la banque BBGI sur son site Internet.
De nouvelles règles s'imposent certes aux banquiers suisses : dernière avancée majeure en date, la Confédération a signé en 2013 une convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la lutte contre l'évasion fiscale, convention qui prépare le passage à l'échange automatique de données fiscales, prévu pour 2018.
Mais les établissements helvètes restent réputés pour leur discrétion. Une tradition dont le département fédéral des affaires étrangères explique ainsi l'origine : « Au cours du XVIIe siècle, des marchands suisses se spécialisèrent peu à peu dans le placement à l'étranger d'énormes capitaux privés et publics (...). Parmi les clients les plus fidèles de ces banquiers privés figuraient les rois de France, dont les besoins de financement étaient quasiment insatiables. Cette relation fut marquée dès le départ par une exigence de discrétion absolue : il était en effet impossible aux rois catholiques de France de reconnaître qu'ils empruntaient à des hérétiques protestants. »
Une loi arrangeante
Les établissements suisses sont aidés dans leur effort de discrétion par la loi suisse qui interdit de révéler l'existence d'un compte sans le consentement du client.
Une tradition de discrétion
C'est le mot d'ordre de tous les établissements suisses. « Le secret bancaire suisse a toujours eu comme but premier la protection des clients contre toute ingérence dans les affaires privées », résume la banque BBGI sur son site Internet.
De nouvelles règles s'imposent certes aux banquiers suisses : dernière avancée majeure en date, la Confédération a signé en 2013 une convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la lutte contre l'évasion fiscale, convention qui prépare le passage à l'échange automatique de données fiscales, prévu pour 2018.
Mais les établissements helvètes restent réputés pour leur discrétion. Une tradition dont le département fédéral des affaires étrangères explique ainsi l'origine : « Au cours du XVIIe siècle, des marchands suisses se spécialisèrent peu à peu dans le placement à l'étranger d'énormes capitaux privés et publics (...). Parmi les clients les plus fidèles de ces banquiers privés figuraient les rois de France, dont les besoins de financement étaient quasiment insatiables. Cette relation fut marquée dès le départ par une exigence de discrétion absolue : il était en effet impossible aux rois catholiques de France de reconnaître qu'ils empruntaient à des hérétiques protestants. »
Une loi arrangeante
Les établissements suisses sont aidés dans leur effort de discrétion par la loi suisse qui interdit de révéler l'existence d'un compte sans le consentement du client.