Et si le tant convoité secret de la jeunesse éternelle résidait tout simplement dans le fait d’être noir?
Cette expérience a été vécue par tous au moins une fois : « ce moment où une connaissance ou un parent confesse son âge et que les yeux nous sortent de la tête tant il paraît plus jeune ». Cette pensée populaire voulant que les Noirs vieillissent moins vite a fait l’objet d’une étude menée par le Dr Alexa Kimbell du département de médecine dermatologique de la prestigieuse université de Harvard.
Dix ans d’observation
Initiée en 2012, cette étude américaine a, pour la première fois, allié les génotypes aux phénotypes. Le Dr Alexa Kimbell a ainsi observé le processus de vieillissement en sélectionnant plusieurs femmes issues de groupes ethniques différents : des africaines, des caucasiennes, des asiatiques et des hispaniques. Ces dernières étaient âgées de vingt à soixante-dix ans et ont été suivies pendant dix ans.
Une molécule déterminante
L’étude a ainsi révélé que le processus de vieillissement des femmes d’origine africaine est plus lent de dix ans comparé aux autres groupes ethniques. Il est déjà de notoriété publique que la forte concentration de mélanine dans les peaux noires favorise une protection naturelle et efficace contre les UV, qui contribuent au vieillissement de la peau.
Cependant, ce qui est inédit dans la démarche du Dr Kimbell, c’est qu’elle a concentré son étude sur une molécule déterminante, jusque-là ignorée, quant à la cause du processus de vieillissement de la peau.
Ainsi une nouvelle théorie voit le jour et met en lumière la jeunesse physique conservée par les femmes d’origine africaine même au-delà d’un certain âge.
amina-mag.com