La réponse
Le bonheur en couple, c’est souvent encore plus difficile que le bonheur tout(e) seul(e) ! Mais on peut y arriver, à condition d’accepter que ce bonheur connaisse des intermittences. Il est normal qu’existent des hauts et des bas, des oscillations dans l’harmonie, l’affection, la complicité au sein d’un couple. Certains jours, on a moins envie ou moins besoin de serrer l’autre dans ses bras, ou d’être serré par les siens… C’est ce qui arrive parfois à votre compagnon. Cette petite distance affective n’est pas un désamour, mais une pause. Elle n’est pas un rejet, mais une respiration.
D’autant qu’il existe de grandes différences selon les personnes en matière de nourritures affectives : certain(e)s d’entre nous ont de grands appétits d’amour, d’autres se nourrissent de peu, et se portent bien pour autant. Dans votre cas, ce besoin d’amour permanent est une source de souffrances multiples. Vous n’êtes pas la seule à souffrir de ce phénomène, qui est hélas souvent auto-aggravant : plus on souffre plus on exige de l’autre, mais comme on le fait souvent de manière excessive ou agressive, il s’éloigne un peu plus de nous, ce qui amplifie notre souffrance, etc.
On peut changer et faire évoluer cette hypersensibilité à la distance et au refroidissement affectif. D’abord en trouvant comment elle s’est installée en nous : avez-vous subi des séparations précoces ? Des deuils ? Étiez-vous une enfant très inquiète de voir s’éloigner les personnes que vous aimiez ? Avez-vous vécu des abandons traumatisants dans votre vie amoureuse ? Si c’est le cas, il est important d’en reparler avec un thérapeute. Ensuite, il faudra apprendre à désobéir à vos automatismes affectifs, qui déclenchent une sorte d’alarme de douleur et d’inquiétude à chaque fois qu’elles détectent ce qui ressemble, souvent à tort, à un abandon ou un désamour.
Cela aussi se travaille en psychothérapie, par exemple cognitive ou émotionnelle. Cela vaut vraiment la peine : vous y gagnerez en bien-être, et profiterez bien davantage de votre vie de couple.
Le bonheur en couple, c’est souvent encore plus difficile que le bonheur tout(e) seul(e) ! Mais on peut y arriver, à condition d’accepter que ce bonheur connaisse des intermittences. Il est normal qu’existent des hauts et des bas, des oscillations dans l’harmonie, l’affection, la complicité au sein d’un couple. Certains jours, on a moins envie ou moins besoin de serrer l’autre dans ses bras, ou d’être serré par les siens… C’est ce qui arrive parfois à votre compagnon. Cette petite distance affective n’est pas un désamour, mais une pause. Elle n’est pas un rejet, mais une respiration.
D’autant qu’il existe de grandes différences selon les personnes en matière de nourritures affectives : certain(e)s d’entre nous ont de grands appétits d’amour, d’autres se nourrissent de peu, et se portent bien pour autant. Dans votre cas, ce besoin d’amour permanent est une source de souffrances multiples. Vous n’êtes pas la seule à souffrir de ce phénomène, qui est hélas souvent auto-aggravant : plus on souffre plus on exige de l’autre, mais comme on le fait souvent de manière excessive ou agressive, il s’éloigne un peu plus de nous, ce qui amplifie notre souffrance, etc.
On peut changer et faire évoluer cette hypersensibilité à la distance et au refroidissement affectif. D’abord en trouvant comment elle s’est installée en nous : avez-vous subi des séparations précoces ? Des deuils ? Étiez-vous une enfant très inquiète de voir s’éloigner les personnes que vous aimiez ? Avez-vous vécu des abandons traumatisants dans votre vie amoureuse ? Si c’est le cas, il est important d’en reparler avec un thérapeute. Ensuite, il faudra apprendre à désobéir à vos automatismes affectifs, qui déclenchent une sorte d’alarme de douleur et d’inquiétude à chaque fois qu’elles détectent ce qui ressemble, souvent à tort, à un abandon ou un désamour.
Cela aussi se travaille en psychothérapie, par exemple cognitive ou émotionnelle. Cela vaut vraiment la peine : vous y gagnerez en bien-être, et profiterez bien davantage de votre vie de couple.