‘’Les bébés arrivent au monde avec beaucoup de bruits autour, quelques paires de claques pour le faire crier, le froid de la climatisation, le contact glacial de la paillasse, autant de violences qui laissent des traumatismes que les sages-femmes ont du mal à saisir’’, a relevé le gynécologue, samedi lors d’une séance de discussion tenue avec les participants d’un atelier de partage sur la maltraitance des enfants.
Le Dr Diaw a énuméré ‘’plusieurs formes d’accidents enregistrés dans les salles d’accouchement qu’on banalise allant des plexus aux fractures de bassins’’, relevant que ‘’ces traumatismes laissent des traces de traumatismes psychologiques et physiques pour toute la vie’’.
Pour lui, il est important de sensibiliser les sages-femmes pour faire en sorte d’éviter ces accidents qui laissent ‘’des séquelles, notamment médicales, psycho affectives dramatiques’’.
Passé ce cap, ‘’l’enfance n’est pas plus reluisante avec des enfants qui passent d’un statut d’être chouchouté, chéri, cajolé à un statut de laissés pour compte, livrés à l’agression des adultes’’, a dit le gynécologue qui dit recevoir chaque jour de jeunes enfant de 3 à 14 ans victimes d’agressions sexuelles.
‘’On a dépassé le cap d’alerte, il faut agir et montrer la réalité des choses parce qu’il ya des dossiers inimaginables, des cas pathétiques d’enfants de 12 ans déjà mères’’, a souligné le gynécologue qui, au-delà des consultations et de la prise en charge médicale, ‘’s’évertue à apporter un soutien psychologique aux victimes’’.
Il a révélé avoir opéré cette année 6 filles de moins de 12 ans victimes de viols, appelant les familles à ‘’une prise en charge de ces cas puisque la plupart du temps ces enfants traumatisés sont en plus rejetés par la communauté’’.
‘’Ces cas sont plus fréquents qu’on ne le pense, si les statistiques étaient sortis les gens vont sauter au plafond’’, a t –il assuré. Suggérant de faire l’état des lieux de la situation ‘’de plus en plus alarmante’’, il a souligné que ‘’légiférer ne suffit plus, il faut arriver à la prévention au sens humain du terme pour dédramatiser le mal, l’exorciser puisque c’est devenu un mal profond’’.
‘’Avec tous ces cas de viols, de pédophilie, on est pas loin de la démence’’, a dit Dr Gorgui Diaw qui a appelé la presse à ‘’jouer pleinement son rôle de relais pour atteindre les couches les plus profondes’’.
Des journalistes des médias publics ont participé durant trois jours à une rencontre de partage et de planification sur la lutte contre la maltraitance des enfants avec l’élaboration d’un plan de communication pour mieux sensibiliser les populations.
APS
Le Dr Diaw a énuméré ‘’plusieurs formes d’accidents enregistrés dans les salles d’accouchement qu’on banalise allant des plexus aux fractures de bassins’’, relevant que ‘’ces traumatismes laissent des traces de traumatismes psychologiques et physiques pour toute la vie’’.
Pour lui, il est important de sensibiliser les sages-femmes pour faire en sorte d’éviter ces accidents qui laissent ‘’des séquelles, notamment médicales, psycho affectives dramatiques’’.
Passé ce cap, ‘’l’enfance n’est pas plus reluisante avec des enfants qui passent d’un statut d’être chouchouté, chéri, cajolé à un statut de laissés pour compte, livrés à l’agression des adultes’’, a dit le gynécologue qui dit recevoir chaque jour de jeunes enfant de 3 à 14 ans victimes d’agressions sexuelles.
‘’On a dépassé le cap d’alerte, il faut agir et montrer la réalité des choses parce qu’il ya des dossiers inimaginables, des cas pathétiques d’enfants de 12 ans déjà mères’’, a souligné le gynécologue qui, au-delà des consultations et de la prise en charge médicale, ‘’s’évertue à apporter un soutien psychologique aux victimes’’.
Il a révélé avoir opéré cette année 6 filles de moins de 12 ans victimes de viols, appelant les familles à ‘’une prise en charge de ces cas puisque la plupart du temps ces enfants traumatisés sont en plus rejetés par la communauté’’.
‘’Ces cas sont plus fréquents qu’on ne le pense, si les statistiques étaient sortis les gens vont sauter au plafond’’, a t –il assuré. Suggérant de faire l’état des lieux de la situation ‘’de plus en plus alarmante’’, il a souligné que ‘’légiférer ne suffit plus, il faut arriver à la prévention au sens humain du terme pour dédramatiser le mal, l’exorciser puisque c’est devenu un mal profond’’.
‘’Avec tous ces cas de viols, de pédophilie, on est pas loin de la démence’’, a dit Dr Gorgui Diaw qui a appelé la presse à ‘’jouer pleinement son rôle de relais pour atteindre les couches les plus profondes’’.
Des journalistes des médias publics ont participé durant trois jours à une rencontre de partage et de planification sur la lutte contre la maltraitance des enfants avec l’élaboration d’un plan de communication pour mieux sensibiliser les populations.
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