Ce ministre-conseiller du chef de l’Etat Macky Sall s’interroge sur l’absence à la barre de la Crei de certains anciens proches de Karim Wade. «Comment la morale et l’éthique de la deuxième alternance peuvent-elles comprendre que Karim Wade se retrouve seul devant les juges alors que ceux qui partageaient, ses actes, sa table ou son portefeuille sont aujourd’hui du côté du pouvoir. Alors, cette question-là pose dans l’esprit de chaque Sénégalais aujourd’hui le fait que s’il y a un droit dans notre pays, c’est incontestable. Nous avons des hommes de droit compétents, talentueux. Mais, où est la justice ? Parce que la justice aurait voulu que Kalidou Diallo répondit de la même manière que Awa «kuddu» au moment où Karim est attrait devant les Tribunaux.» Résultat, à ses yeux : «Ça, c’est l’idée de justice, mais le droit semble en avoir décidé autrement.»
«Comment considérer que Macky a pu amasser» autant d’argent…
Poussant le bouchon plus loin, le ministre-conseiller ne manque pas de tirer sur son patron actuel en faisant état des libéralités dont il a pu bénéficier auprès de Me Wade, sous la première alternance. Et c’est pour faire savoir : «(…) Abdoulaye Wade, on le sait, a servi généreusement tous ceux qui l’ont aidé, de 2001 à sa chute dont le Président Macky Sall qui, lui-même, a dit dans des journaux étrangers mais aussi dans sa déclaration (de patrimoine ?) qu’il avait des avoirs estimés à près de 8 milliards.» Une fortune qui poussera le sociologue à se demander encore : «Comment considérer qu’un fonctionnaire, un agent de l’Etat, en huit ans ou en une dizaine d’années, ait pu disposer d’un pactole assez remarquable, dans ce temps-là. (…) Comment considérer que Macky Sall a pu amasser (autant d’argent) en tant qu’agent de l’Etat, sans activité industrieuse, sans activité artisanale, agricole connue.» D’où sa conclusion : «Cette équation-là est une des équations de la deuxième alternance.»
«Comment considérer que Macky a pu amasser» autant d’argent…
Poussant le bouchon plus loin, le ministre-conseiller ne manque pas de tirer sur son patron actuel en faisant état des libéralités dont il a pu bénéficier auprès de Me Wade, sous la première alternance. Et c’est pour faire savoir : «(…) Abdoulaye Wade, on le sait, a servi généreusement tous ceux qui l’ont aidé, de 2001 à sa chute dont le Président Macky Sall qui, lui-même, a dit dans des journaux étrangers mais aussi dans sa déclaration (de patrimoine ?) qu’il avait des avoirs estimés à près de 8 milliards.» Une fortune qui poussera le sociologue à se demander encore : «Comment considérer qu’un fonctionnaire, un agent de l’Etat, en huit ans ou en une dizaine d’années, ait pu disposer d’un pactole assez remarquable, dans ce temps-là. (…) Comment considérer que Macky Sall a pu amasser (autant d’argent) en tant qu’agent de l’Etat, sans activité industrieuse, sans activité artisanale, agricole connue.» D’où sa conclusion : «Cette équation-là est une des équations de la deuxième alternance.»