Partant de ce fait, il a estimé qu’il n’y a jamais eu de vague si on se fie à la définition de vague épidémiologique et que personne n’a pu définir avec certitude, la période de pic. « On s’en est aperçu lorsqu’on l’a dépassée et il s’est produit entre fin juillet et le courant du mois d’août» a-t-il déclaré à la TFm.
Le spécialiste des épidémies s’est dit par ailleurs convaincu que le coronavirus est parti pour être endémique au Sénégal, avec des recrudescences saisonnières. Pour mieux se faire comprendre, il prend l’exemple du paludisme pour expliquer la situation actuelle du Sénégal.
« Vous n’avez jamais entendu parler de 1ère, de 2e vague de paludisme au Sénégal. Nous avons des périodes où on a une recrudescence des cas de paludisme, en période hivernale et des fois, une baisse exponentielle. Et avec le coronavirus, on en est à ce cas présentement et on pourrait y rester aussi longtemps », a soutenu la blouse blanche.
Revenant sur le système adopté par l’Etat du Sénégal concernant le dépistage, à savoir dépister uniquement les cas contacts qui présenteraient des signes de covid, les personnes âgées, ainsi que celles présentant des comorbidités, Pr. Thior estime que « si on se fie à la stratégie du ministère de la Santé et de l’Action sociale mise en place pour le dépistage, on peut dire au regard des résultats, que le virus n’est pas virulent car sur 100 tests, on se retrouve avec 7 positifs mais s’il l’était, on aurait 25 à 30 positifs sur 100 personnes susceptibles d’avoir le coronavirus ».
Sud Quotidien
Le spécialiste des épidémies s’est dit par ailleurs convaincu que le coronavirus est parti pour être endémique au Sénégal, avec des recrudescences saisonnières. Pour mieux se faire comprendre, il prend l’exemple du paludisme pour expliquer la situation actuelle du Sénégal.
« Vous n’avez jamais entendu parler de 1ère, de 2e vague de paludisme au Sénégal. Nous avons des périodes où on a une recrudescence des cas de paludisme, en période hivernale et des fois, une baisse exponentielle. Et avec le coronavirus, on en est à ce cas présentement et on pourrait y rester aussi longtemps », a soutenu la blouse blanche.
Revenant sur le système adopté par l’Etat du Sénégal concernant le dépistage, à savoir dépister uniquement les cas contacts qui présenteraient des signes de covid, les personnes âgées, ainsi que celles présentant des comorbidités, Pr. Thior estime que « si on se fie à la stratégie du ministère de la Santé et de l’Action sociale mise en place pour le dépistage, on peut dire au regard des résultats, que le virus n’est pas virulent car sur 100 tests, on se retrouve avec 7 positifs mais s’il l’était, on aurait 25 à 30 positifs sur 100 personnes susceptibles d’avoir le coronavirus ».
Sud Quotidien