L’être humain, doté de sens, a de tous les temps eu des groupes d’appartenance et de référence. Il s’identifie à des pratiques usuelles de croyance et de vénération. Ainsi, le constat fait au Sénégal montre un syncrétisme religieux, prêtant à équivoque.

Différents dans la pratique, n’est-il pas temps de faire une introspection objective sur notre système d’éducation religieuse ? A qui la charge et la décharge ? Un système religieux folklorique, couronné de divertissements. À qui la faute ? Prêcheurs face aux tendances en quête permanente du buzz ? Auditeurs passionnés, ignorants fanatiques, médias et ses différents organes …?

Certes, le pourcentage de 95% de musulmans au Sénégal reste satisfaisant. Entre pratiquants, « semi-pratiquants » et non pratiquants .

D’après un constat par lequel, on peut se tromper, la religion n’est qu’un slogan chez la plupart des musulmans sénégalais.

Un musulman sénégalais est prêt à payé une somme conséquente pour l’enseignement français laïque et non pour l’enseignement coranique qu’il considère comme second plan, sans investissement.

Un musulman Sénégalais manifeste avec fierté son appartenance, sans donner de l’importance à une compréhension saine de l’islam.

Un musulman Sénégalaiste dit « j’aime ma religion, mais, je n’écoute pas les savants (oulémas) ». Dieu n’accorde de l’importance qu’aux cœurs ( Yalla Xoll laye Faye).

Un musulman Sénégalais préfère suivre les polémiques, des futilités, des divertissements, les commente, les partage, mais pas une poignée de secondes pour les émissions religieuses.

Un musulman sénégalais est prêt à détruire son frère musulman en manifestant publiquement sa joie de son acte ignoble. Et pourtant, notre prophète bien-aimé SEYDOUNA MOUHAMMAD SAWS disait: « Aimes pour les gens, ce que tu aimes pour toi-même ». Celui qui couvre ou protège son frère musulman, Allah le couvrira le jour de la rétribution.

Un musulman sénégalais prêcheur, t’exhorte de suivre religieusement et rigoureusement ses orientations et t’interdit de t’attarder sur ta bonne conduite.

Un musulman Sénégalais peine à respecter les droits de bon voisinage, le prophète bien-aimé dit à ce sujet ( celui qui croit au jour du jugement dernier, ne fait pas du mal à son voisin.)

Des musulmans énégalais pour un petit différend, s’insultent de père et de mère, alors que le prophète PSL l’a formellement interdit…
Bref, je m'arrête là !

Essayons de nous conformer aux enseignements du Prophète (psl), de ses compagnons et de nos sages de l’islam au Sénégal.

Refusons de nous enfermer dans les cellules de la théorie et du laxisme.

C’est par cette religion du messager de Dieu qu’on peut résoudre tous les problèmes d’ici bas et de l’au-delà.






DAOUDA LE SAGE LÉBOU