Un scandale plane sur le milieu de l'enseignement. En fait, des pratiques mafieuses auraient été débusquées dans le cadre de l'audit de la gestion des check-off au niveau de la Direction des Soldes. Selon "l'As", des syndicats se sont sucrés sur le dos des enseignants à hauteur de centaines de millions de francs Cfa. Au total, ce sont 8 000 personnes qui subissaient, chaque mois, jusqu'à cinq prélèvements au profit des syndicats.
Ces derniers auraient agi en complicité avec un réseau d'agents en service à la Solde, dont la plupart sont à la retraite ou ont été congédiés de la Solde. Le plus curieux, dans cette affaire, est que certaines victimes subissaient des prélèvements au profit de syndicats auxquels elles n'ont jamais adhéré. Par ailleurs, beaucoup d'enseignants faisaient régulièrement des réclamations sur les sommes qui leur sont prélevées.
Il faut rappeler que le Sudes avait évoqué la gestion nébuleuse des check-off, lors d'une rencontre avec le directeur de la Solde survenue en juin dernier. Le syndicat d'enseignants avait soutenu que cette situation résulte du seul dépôt, par les syndicats, de fichiers électroniques des adhésions qui sont ensuite exploités sans contrôle préalable des check-off signés.
Le Sudes avait argumenté ses allégations par des lettres de protestation et demandes de mainlevée d'enseignants, qui dénonçaient des coupures abusives et illégales sur des salaires au profit de syndicats auxquels certains enseignants n'ont jamais adhéré.
Ces derniers auraient agi en complicité avec un réseau d'agents en service à la Solde, dont la plupart sont à la retraite ou ont été congédiés de la Solde. Le plus curieux, dans cette affaire, est que certaines victimes subissaient des prélèvements au profit de syndicats auxquels elles n'ont jamais adhéré. Par ailleurs, beaucoup d'enseignants faisaient régulièrement des réclamations sur les sommes qui leur sont prélevées.
Il faut rappeler que le Sudes avait évoqué la gestion nébuleuse des check-off, lors d'une rencontre avec le directeur de la Solde survenue en juin dernier. Le syndicat d'enseignants avait soutenu que cette situation résulte du seul dépôt, par les syndicats, de fichiers électroniques des adhésions qui sont ensuite exploités sans contrôle préalable des check-off signés.
Le Sudes avait argumenté ses allégations par des lettres de protestation et demandes de mainlevée d'enseignants, qui dénonçaient des coupures abusives et illégales sur des salaires au profit de syndicats auxquels certains enseignants n'ont jamais adhéré.