En cette année de 2009 finissante, le leader du Super étoile, Youssou Ndour, est aujourd’hui fort de près de 800 000 signatures, avec, identités, adresses et emails, de ses compatriotes exigeant du gouvernement sénégalais que lui soit octroyé le signal de la télévision que son groupe de presse attend avec impatience, parce qu’affichant à la clef plus de 100 emplois, dans un pays qui n’en offre plus. Le nombre de ses souteneurs représentant plus d’un quart de l’électorat sénégalais, qui était de 4 917 157 voix à la dernière élection présidentielle de février 2007, bien de ses proches l’encouragent à descendre dans l’arène politique. Car, convaincus qu’à défaut d’être Le Prince, il fera celui-ci : la majorité absolue ayant été d’un million 743 voix à l’élection présidentielle de l’an 2007, le président Wade avait pu rempiler avec un million 914 403 voix dès le premier tour.
Son second, lointain, Idrissa Seck, avait raflé près de 15 % de l’électorat, soit avec à peine 500 mille votants, acquis à sa cause. C’est dire que Youssou Ndour, dans le bras de fer qui oppose son groupe de presse à l’État, a déjà près d’un million de souteneurs. Pourtant, Wade et son fils lui refusent le signal de la télévision, pour laquelle il a investi près d’un milliard, il y a bientôt un an. En conséquence au-delà de ses proches, bien des Sénégalais lui suggèrent de plus en plus de descendre dans l’arène politique pour « jouer pleinement son rôle de dépositaire de la culture sénégalaise, de régulateur social et de fils du pays ». Car, plaident-ils, Youssou « pèse plus qu’Idrissa Seck ; quand bien même que la pétition en sa faveur n’en est qu’au début de son commencement. Ils le rassurent qu’il ne va rien déflorer, pour qui sait que le « pape » de la soul musique, Bob Dylan, a été déterminant pour un vote dans sa région natale des Etats-Unis d’Amérique .
Ronald Reagan est passé d’acteur de second rôle à celui de Gouverneur, puis de président des Etats-Unis d’Amérique, parce que ses compatriotes voulaient un président artiste. Un de ceux-ci est devenu ministre de la Culture au Brésil. Le Premier ministre italien Berlusconi, qui a eu le même parcours que Youssou a été musicien et chanteur. Avant e devenir chef de gouvernement, il a créé un groupe de presse, toujours des plus solides dans son pays. Même l’international de football du Libéria, George Weah, avait raté de peu le fauteuil présidentiel de son pays, derrière Helen Searlif Johnson. En plus, Youssou Ndour est une idole, qui n’envie en rien les grands de ce monde. Il est couru par tous et demeure le Sénégalais le plus connu et apprécié à travers le monde. En conséquence, il est travaillé au corps. Va-t-il se jeter dans la piscine politique ?
Beaucoup de Sénégalais estiment, de plus en plus, que c’est le « moindre bonheur » qu’il pourrait trouver, « au pire des cas ». Les idéologies sont mortes. L’autodidacte Youssou Ndour pourrait en être l’illustration sénégalaise, comme le furent ailleurs d’autres célébrités. Il s’y ajoute que le patron du Super étoile est désormais soutenu par les organisations non gouvernementales des plus importantes, Amnesty international, Raddho et Ondh. Les unes et les autres ont décidé de faire de son combat leur sien. Les signatures en sa faveur n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements. Youssou Ndour pourrait donc récolter plus des 1 914 403 signatures et engagements de le soutenir, soit l’équivalent du nombre de voix qui a permis au président Wade de rempiler à la tête de son pays, dès le premier tour.
Signal de sa télévision ou pas, en tout cas, l’artiste a promis de ne pas trahir ceux qui lui ont fait confiance. Il se battra ferme, « pour que les opérateurs sénégalais ne soient pas immolés par un régime quelconque et que l’impunité et le népotisme ne gangrènent pas le Sénégal ». Il faisait référence à un de ses amis, Bara Tall victime des caprices du fils du président sénégalais ; en l’occurrence Karim de Abdoulaye Wade. Pour mieux le motiver, ses souteneurs lui ont rappelé qu’un de ses anciens employés, Ousmane Sow Huchard, artiste comme lui, est devenu député. Mieux, Demba Dia le Rocker, a pu amener la coalition « sopi » en ballottage aux dernières élections locales, dans sa commune des Parcelles assainies. C’est dire que si le président Wade a su défrayer la chronique, en annonçant sa participation, à 86 ans, à la prochaine élection présidentielle, il n’en clôt pas pour autant les surprises, ni les portes.
Alioune Badara Diallo
Source L'Office
Son second, lointain, Idrissa Seck, avait raflé près de 15 % de l’électorat, soit avec à peine 500 mille votants, acquis à sa cause. C’est dire que Youssou Ndour, dans le bras de fer qui oppose son groupe de presse à l’État, a déjà près d’un million de souteneurs. Pourtant, Wade et son fils lui refusent le signal de la télévision, pour laquelle il a investi près d’un milliard, il y a bientôt un an. En conséquence au-delà de ses proches, bien des Sénégalais lui suggèrent de plus en plus de descendre dans l’arène politique pour « jouer pleinement son rôle de dépositaire de la culture sénégalaise, de régulateur social et de fils du pays ». Car, plaident-ils, Youssou « pèse plus qu’Idrissa Seck ; quand bien même que la pétition en sa faveur n’en est qu’au début de son commencement. Ils le rassurent qu’il ne va rien déflorer, pour qui sait que le « pape » de la soul musique, Bob Dylan, a été déterminant pour un vote dans sa région natale des Etats-Unis d’Amérique .
Ronald Reagan est passé d’acteur de second rôle à celui de Gouverneur, puis de président des Etats-Unis d’Amérique, parce que ses compatriotes voulaient un président artiste. Un de ceux-ci est devenu ministre de la Culture au Brésil. Le Premier ministre italien Berlusconi, qui a eu le même parcours que Youssou a été musicien et chanteur. Avant e devenir chef de gouvernement, il a créé un groupe de presse, toujours des plus solides dans son pays. Même l’international de football du Libéria, George Weah, avait raté de peu le fauteuil présidentiel de son pays, derrière Helen Searlif Johnson. En plus, Youssou Ndour est une idole, qui n’envie en rien les grands de ce monde. Il est couru par tous et demeure le Sénégalais le plus connu et apprécié à travers le monde. En conséquence, il est travaillé au corps. Va-t-il se jeter dans la piscine politique ?
Beaucoup de Sénégalais estiment, de plus en plus, que c’est le « moindre bonheur » qu’il pourrait trouver, « au pire des cas ». Les idéologies sont mortes. L’autodidacte Youssou Ndour pourrait en être l’illustration sénégalaise, comme le furent ailleurs d’autres célébrités. Il s’y ajoute que le patron du Super étoile est désormais soutenu par les organisations non gouvernementales des plus importantes, Amnesty international, Raddho et Ondh. Les unes et les autres ont décidé de faire de son combat leur sien. Les signatures en sa faveur n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements. Youssou Ndour pourrait donc récolter plus des 1 914 403 signatures et engagements de le soutenir, soit l’équivalent du nombre de voix qui a permis au président Wade de rempiler à la tête de son pays, dès le premier tour.
Signal de sa télévision ou pas, en tout cas, l’artiste a promis de ne pas trahir ceux qui lui ont fait confiance. Il se battra ferme, « pour que les opérateurs sénégalais ne soient pas immolés par un régime quelconque et que l’impunité et le népotisme ne gangrènent pas le Sénégal ». Il faisait référence à un de ses amis, Bara Tall victime des caprices du fils du président sénégalais ; en l’occurrence Karim de Abdoulaye Wade. Pour mieux le motiver, ses souteneurs lui ont rappelé qu’un de ses anciens employés, Ousmane Sow Huchard, artiste comme lui, est devenu député. Mieux, Demba Dia le Rocker, a pu amener la coalition « sopi » en ballottage aux dernières élections locales, dans sa commune des Parcelles assainies. C’est dire que si le président Wade a su défrayer la chronique, en annonçant sa participation, à 86 ans, à la prochaine élection présidentielle, il n’en clôt pas pour autant les surprises, ni les portes.
Alioune Badara Diallo
Source L'Office