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Premier signe de vie depuis sa disparition qui a ému tous les Sénégalais depuis le 4 janvier: De qui se moque Diary Sow?

Rédigé par leral.net le Vendredi 22 Janvier 2021 à 14:37 | | 0 commentaire(s)|

Premier signe de vie depuis sa disparution qui a émus tous les sénégalais depuis le 4 janvier: de qui se moque Diary Sow?

 
C’est clair maintenant : Diary Sow est partie de son plein gré et est en vie et en sécurité. Elle l’a fait savoir à son parrain Serigne Mbaye Thiam, qui a publié hier sur son compte Twitter des extraits de leur entretien. Un entretien dans lequel celle qui a été deux fois meilleure élève du Sénégal affirme, entre autres, qu’elle n’est «pas désolée d’être partie», mais des «gênes occasionnées» par son départ et des gens que ça a «fait souffrir». Aussi, souligne-t-elle qu’elle n’a aucune explication rationnelle à sa décision de disparaître, dont elle dit être consciente de «l’audace» et de la «cruauté».
 
 
 
 
De qui se moque Diary Sow ? L’étudiante sénégalaise à Louis Le Grand, qui a donné à tous les Sénégalais des sueurs froides, est bel et bien vivante et est partie d’elle-même. La confirmation a été faite hier par son parrain, le ministre Serigne Mbaye Thiam, à travers son compte Twitter. «Nous avons enfin des nouvelles de Diary Sow qui va bien. Dans une lettre qu’elle m’a envoyée, suivie de plusieurs échanges, ces derniers jours, elle brise le silence pour la première fois», soutient d’emblée le ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
 
 
«J’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de plein gré. Je ne me cache pas, je ne fuis pas»
 
 
Serigne Mbaye Thiam, avec l’accord de sa protégée et l’autorisation de sa famille, révèle quelques passages de ses échanges avec la disparue. «Bonjour Tonton, je tiens à préciser que je t’écris aussi librement que je suis partie. J’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de plein gré. Je ne me cache pas, je ne fuis pas. Considère cela comme un répit salutaire dans ma vie», a expliqué celle qui a été deux fois meilleure élève du Sénégal. Qui prie également son parrain de «rassurer les gens» qui le cherchent. «Je vais bien ; je suis en sécurité. Sache que je suis terriblement, profondément désolée», dit-elle.
 
 
«Je suis consciente de l’audace et de la cruauté même de ma démarche…»
 
 
Son départ, elle en mesure aujourd’hui pleinement les conséquences qui le tourmentent. «Je suis consciente de l’audace et de la cruauté même de ma démarche. Je sais à quel tourment me livre ma décision. Je pressens les conséquences qu’elle va engendrer, qu’elle engendre déjà», note-t-elle. Et de préciser : «ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus, parce qu’il n’y en a aucune». Toutefois, elle souligne qu’elle a toujours ses rêves et ne regrette pas d’être partie, mais juste que cela fasse de la peine aux gens.
 
 
«Je ne suis pas désolée d’être partie. Je suis désolée des gênes occasionnées par mon départ et des gens que j’ai fait souffrir»
 
 
«Contrairement à ce que les gens pensent, aux paroles qu’on me prête, je ne renonce pas à ma vie d’avant. Je ne suis pas désolée d’être partie. Je suis désolée des gênes occasionnées par mon départ et des gens que j’ai fait souffrir». Et parmi ces gens, il y a au premier rang les membres de sa famille, pour qui elle a surtout tenu à faire signe de vie afin de leur ôter ce poids de la disparition des épaules. «Ma famille mérite de savoir, en attendant que je trouve en moi le courage et la force de reprendre contact avec elle», avoue l’étudiante. Qui n’a pas aussi manqué de demander à son parrain et interlocuteur privilégié de la comprendre. «Merci de faire preuve d’indulgence à mon égard. Je comprends maintenant que mes peurs étaient infondées», dit-elle à Serigne Mbaye Thiam.
Diary Sow, étudiante en 2ème année préparatoire au prestigieux collège Louis Le Grand de Paris, avait disparu depuis le 4 janvier, alors qu’elle revenait des vacances de Noël qu’elle avait passées chez une amie à Toulouse. Dès l’annonce de sa disparition qui se révèle aujourd’hui être volontaire, il y a eu une forte mobilisation des étudiants sénégalais de France, mais aussi et surtout des autorités sénégalaises et françaises. Mais très vite, la police française, sur la base de certains indices, a privilégié la piste de la disparition volontaire.
 
 
Mbaye THIANDOUM



Source : https://www.jotaay.net/Premier-signe-de-vie-depuis...