‘’Le retard de l’Afrique sur le plan des infrastructures est considérable. Il y a urgence à procéder à une modernisation de nos infrastructures (…) c’est pourquoi nous plaidons pour la reprise de projets comme le chemin de fer Dakar-Bamako’’, a notamment dit le président malien, à la cérémonie officielle d’ouverture du sommet.
Convoqué par le président sénégalais Macky Sall, président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD, ce sommet se tient en présence des présidents du Nigeria Goodluck Jonathan et du Mali Ibrahima Boubacar Keïta, arrivés à Dakar samedi en fin d'après-midi, et du président du Bénin Boni Yayi, dont l'avion a atterri à Dakar ce dimanche matin.
Participent aussi à ce sommet, le vice-président de la région Afrique de la Banque mondiale Makhtar Diop, Donald Kaberuka, président de Banque africaine de développement (BAD) et la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.
Des ministres de plusieurs pays africains, des hommes d’affaires, des partenaires techniques et financiers prennent part également à ce sommet dont la cérémonie d'ouverture a été marquée par une dizaine d'allocutions. Les travaux se poursuivront dans la journée à travers des panels.
Selon Ibrahim Boubacar Keita, l’impact du chemin de fer reliant les capitales sénégalaise et malienne n’est plus à démonter sur le continent. Il a jugé faible la part qui revient aux infrastructures dans les budgets nationaux.
Mais le président malien a surtout axé son intervention sur le sort du fleuve Niger, au sujet duquel il a fait part de ‘’ses grandes inquiétudes’’. ‘’Je suis très inquiet par rapport au fleuve Niger. Si l’on n’y prend garde, ce cours d’eau va tomber dans l’histoire et devenir une légende’’, a-t-il prévenu.
M. Keita a déploré l’état actuel de ce cours d’eau, ‘’peuplé par des dunes de sables qui empêchent sa navigabilité’’, et l’absence d’équipements.
Il a rappelé que le fleuve Niger a servi par le passé pour l’irrigation d’un million d’hectares de terre pour booster les productions sur ses rives. ‘’Mais comment irriguer cet espace si le fleuve venait à disparaître ?’’, s’est interrogé le président du Mali.
‘’Il faut urgemment agir les amis pour procéder au dragage du fleuve Niger. Nous avons vraiment de soucis par rapport à cela’’, a-t-il insisté, en s’adressant à ses pairs africains.
MTN/BHC/ASG
Convoqué par le président sénégalais Macky Sall, président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de gouvernement du NEPAD, ce sommet se tient en présence des présidents du Nigeria Goodluck Jonathan et du Mali Ibrahima Boubacar Keïta, arrivés à Dakar samedi en fin d'après-midi, et du président du Bénin Boni Yayi, dont l'avion a atterri à Dakar ce dimanche matin.
Participent aussi à ce sommet, le vice-président de la région Afrique de la Banque mondiale Makhtar Diop, Donald Kaberuka, président de Banque africaine de développement (BAD) et la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma.
Des ministres de plusieurs pays africains, des hommes d’affaires, des partenaires techniques et financiers prennent part également à ce sommet dont la cérémonie d'ouverture a été marquée par une dizaine d'allocutions. Les travaux se poursuivront dans la journée à travers des panels.
Selon Ibrahim Boubacar Keita, l’impact du chemin de fer reliant les capitales sénégalaise et malienne n’est plus à démonter sur le continent. Il a jugé faible la part qui revient aux infrastructures dans les budgets nationaux.
Mais le président malien a surtout axé son intervention sur le sort du fleuve Niger, au sujet duquel il a fait part de ‘’ses grandes inquiétudes’’. ‘’Je suis très inquiet par rapport au fleuve Niger. Si l’on n’y prend garde, ce cours d’eau va tomber dans l’histoire et devenir une légende’’, a-t-il prévenu.
M. Keita a déploré l’état actuel de ce cours d’eau, ‘’peuplé par des dunes de sables qui empêchent sa navigabilité’’, et l’absence d’équipements.
Il a rappelé que le fleuve Niger a servi par le passé pour l’irrigation d’un million d’hectares de terre pour booster les productions sur ses rives. ‘’Mais comment irriguer cet espace si le fleuve venait à disparaître ?’’, s’est interrogé le président du Mali.
‘’Il faut urgemment agir les amis pour procéder au dragage du fleuve Niger. Nous avons vraiment de soucis par rapport à cela’’, a-t-il insisté, en s’adressant à ses pairs africains.
MTN/BHC/ASG