AFP - Deux à trois mille partisans de l'opposant malgache Andry Rajoelina étaient réunis samedi midi sur la place du 13-Mai, au coeur d'Antananarivo, a constaté un journaliste de l'AFP.
Aucune force de l'ordre n'était visible sur la place dont l'un des accès était coupé à la circulation par des bennes à ordures installées par les "pro-TGV", le surnom donné à M. Rajoelina par ses partisans.
Ce rassemblement intervient trois jours après l'annonce, par le maire destitué de la capitale, de la rupture des discussions de sortie de crise avec le président Marc Ravalomanana.
Cependant le sous-secrétaire général de l'ONU chargé des affaires politiques, Haïlé Menkerios, a affirmé vendredi à Antananarivo que M. Rajoelina avait "reconfirmé son engagement à poursuivre les négociations".
"Bien sûr, il a ses idées sur comment cela doit se faire. Ce n'est pas à nous de décider", avait ajouté M. Menkerios.
Ce nouveau rassemblement sur cette place historique de la contestation politique malgache devrait être l'occasion de présenter publiquement une nouvelle structure (le "Bureau de coordination nationale") regroupant l'opposition traditionnelle et mise sur pied pour travailler avec M. Rajoelina.
"La plateforme de l'opposition s'était plainte parce que M. Rajoelina et son équipe avaient la manie de diriger seuls. Il fallait mettre les choses au point, dorénavant on travaille ensemble", a expliqué vendredi à l'AFP Daniel Ramaromisa, président d'un parti membre de ce Bureau de coordination.
Au total, une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé la crise politique née du conflit entre le président Ravalomanana et le maire d'Antananarivo qui a depuis été destitué de ses fonctions de maire par les autorités.
Aucune force de l'ordre n'était visible sur la place dont l'un des accès était coupé à la circulation par des bennes à ordures installées par les "pro-TGV", le surnom donné à M. Rajoelina par ses partisans.
Ce rassemblement intervient trois jours après l'annonce, par le maire destitué de la capitale, de la rupture des discussions de sortie de crise avec le président Marc Ravalomanana.
Cependant le sous-secrétaire général de l'ONU chargé des affaires politiques, Haïlé Menkerios, a affirmé vendredi à Antananarivo que M. Rajoelina avait "reconfirmé son engagement à poursuivre les négociations".
"Bien sûr, il a ses idées sur comment cela doit se faire. Ce n'est pas à nous de décider", avait ajouté M. Menkerios.
Ce nouveau rassemblement sur cette place historique de la contestation politique malgache devrait être l'occasion de présenter publiquement une nouvelle structure (le "Bureau de coordination nationale") regroupant l'opposition traditionnelle et mise sur pied pour travailler avec M. Rajoelina.
"La plateforme de l'opposition s'était plainte parce que M. Rajoelina et son équipe avaient la manie de diriger seuls. Il fallait mettre les choses au point, dorénavant on travaille ensemble", a expliqué vendredi à l'AFP Daniel Ramaromisa, président d'un parti membre de ce Bureau de coordination.
Au total, une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé la crise politique née du conflit entre le président Ravalomanana et le maire d'Antananarivo qui a depuis été destitué de ses fonctions de maire par les autorités.