Les risques de violences, les autorités sénégalaises, elles-mêmes en ont pleinement conscience. C’est ainsi qu’un couvre feu vient d’y être instauré jusqu’au lundi prochain. Mais les opposants à la candidature de l’octogénaire président n’entendent pas se plier à cette interdiction de manifestations qu’ils jugent aussi illégale qu’illégitime...
Depuis des mois par manifestations interposées, le camp présidentiel et l’opposition sénégalaise se battent autour de la candidature du président Abdoulaye Wade. Chaque camp est décidé à faire triompher sa position.
C’est ainsi que malgré toutes les protestations, le chef de l’Etat sénégalais a maintenu sa décision de postuler pour un nouveau mandat de sept ans. Et pariant, pour une raison que l’on ignore, sur une décision du Conseil constitutionnel qui lui soit favorable, il multiplie depuis quelques jours les propos et les décisions tendant à empêcher toutes manifestations de ses adversaires, au cas sa candidature serait retenue par les juges de la haute juridiction du pays. Le dernier acte allant dans ce sens porte sur l’interdiction par son ministre l’intérieur de toute manifestation dans le pays à compter de ce vendredi et ce, jusqu’au lundi 30 janvier prochain.
Mais en face, l’ensemble des formations politiques et d’organisations de la société civile qui sont hostiles à une nouvelle candidature de Wade, et qui sont réunies au sein du M23, n’entendent pas se laisser impressionner. Ce mouvement qui a vu le jour en marge des grosses manifestations du 23 juin dernier contre le quart bloquant que voulait instituer le président sénégalais, dit être prêt à braver cette mesure qu’il estime illégale. Déjà, ce collectif convoque une manifestation pour ce vendredi.
Vu qu’il y a quelques jours, le président Abdoulaye Wade a publiquement dit avoir réuni les conditions susceptibles d’empêcher que le pays soit paralysé par ceux qui voudraient manifester leur opposition à sa candidature, de nombreux observateurs disent craindre le pire. Pour une fois, la communauté internationale ne semble être du côté du pouvoir sénégalais. C’est ainsi que la France a clairement désapprouvé la mesure d’interdiction des manifestations et les Etats-Unis, de leur côté, trouvent regrettable le désir du président-sortant de repartir encore pour sept ans.
Pour sa part, l’Union européenne, comme pour justifier toutes les craintes qui sont inhabituellement nourries autour des élections sénégalaises, vient d’y dépêcher jusqu’à 90 observateurs.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info
Depuis des mois par manifestations interposées, le camp présidentiel et l’opposition sénégalaise se battent autour de la candidature du président Abdoulaye Wade. Chaque camp est décidé à faire triompher sa position.
C’est ainsi que malgré toutes les protestations, le chef de l’Etat sénégalais a maintenu sa décision de postuler pour un nouveau mandat de sept ans. Et pariant, pour une raison que l’on ignore, sur une décision du Conseil constitutionnel qui lui soit favorable, il multiplie depuis quelques jours les propos et les décisions tendant à empêcher toutes manifestations de ses adversaires, au cas sa candidature serait retenue par les juges de la haute juridiction du pays. Le dernier acte allant dans ce sens porte sur l’interdiction par son ministre l’intérieur de toute manifestation dans le pays à compter de ce vendredi et ce, jusqu’au lundi 30 janvier prochain.
Mais en face, l’ensemble des formations politiques et d’organisations de la société civile qui sont hostiles à une nouvelle candidature de Wade, et qui sont réunies au sein du M23, n’entendent pas se laisser impressionner. Ce mouvement qui a vu le jour en marge des grosses manifestations du 23 juin dernier contre le quart bloquant que voulait instituer le président sénégalais, dit être prêt à braver cette mesure qu’il estime illégale. Déjà, ce collectif convoque une manifestation pour ce vendredi.
Vu qu’il y a quelques jours, le président Abdoulaye Wade a publiquement dit avoir réuni les conditions susceptibles d’empêcher que le pays soit paralysé par ceux qui voudraient manifester leur opposition à sa candidature, de nombreux observateurs disent craindre le pire. Pour une fois, la communauté internationale ne semble être du côté du pouvoir sénégalais. C’est ainsi que la France a clairement désapprouvé la mesure d’interdiction des manifestations et les Etats-Unis, de leur côté, trouvent regrettable le désir du président-sortant de repartir encore pour sept ans.
Pour sa part, l’Union européenne, comme pour justifier toutes les craintes qui sont inhabituellement nourries autour des élections sénégalaises, vient d’y dépêcher jusqu’à 90 observateurs.
Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info