La disposition réglementaire devrait être intégrée dans le code électoral une fois la proposition validée. «L'affaire a été déjà discutée et il peu probable que le régime libéral recule sur ce point », renseigne notre source. Sur les raisons qui fondent cette nouvelle mesure, qui sera sans doute décriée, par une bonne partie de classe politique, le fait que deux anciens candidats à la présidentielle, puissent avoir maille à partir avec la justice pour des faits d'abus de confiance et d'escroquerie. « C'est quand même pas sérieux qu'un candidat à la présidentielle soit en prison après une campagne électorale pour des questions financières », rappelle notre interlocuteur qui se souvient de l'affaire Petit Mbaye et également des déboires de Louis Jacques Senghor. « Si quelqu'un n'est pas capable de mobiliser autour de sa personne 100 millions de francs CFA, c'est que ce n'est un candidat sérieux », explique notre source. « En principe, les candidats de la trempe de Macky Sall, Niasse, Idrissa Seck, Tanor auront les moyens de le faire donc tous les ténors seront présents ». La caution qui sera déposée sera remboursée par le Trésor Public à tous les candidats qui auront dépassé le cap des 7,5%. Par cette méthode, le régime libéral tente également de limiter les candidatures pour « rire » et les petits candidats qui sont incapables d'avoir plus de 20 000 voix. C'est également une manière de contrer de virulents opposants comme Talla Sylla dont les moyens financiers ne sont pas comparables à ceux des autres ténors de l'opposition.
El Malick SECK
Source Politicosn.com
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