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Présidentielle 2012 : Talla Sylla candidat avec ou sans Bennoo Alternative

Rédigé par leral.net le Lundi 12 Décembre 2011 à 16:15 | | 0 commentaire(s)|

Les auditions de Bennoo Alternative (BA) 2012, pour désigner le candidat de l’unité et du rassemblement en direction des présidentielles du 26 février, se poursuivent.Hier, c’était au tour de Talla Sylla, candidat déclaré à la présidentielle 2012 investi par Bennoo Taxawal Senegaal et le Jëf-Jël, d’être auditionné par BA 2012 pour décliner son programme. Un programme axé sur plusieurs points et dans lequel figurent en bonne place le redressement du Sénégal, la réforme des institutions, la crise casamançaise, la sécurité, la résolution de la crise énergétique, le problème des inondations, etc.


Présidentielle 2012 : Talla Sylla candidat avec ou sans Bennoo Alternative
Après avoir exposé son projet, Talla Sylla a été interpellé par le Comité d’écoute et par l’auditoire sur diverses questions auxquelles il a également répondu. Il a ainsi fait savoir qu’il sera candidat à la présidentielle de 2012, même si Bennoo Alternative désigne un candidat autre que lui pour porter son projet.
«Si je m’étais porté moi-même candidat seul, il n’y aurait pas de problème. J’accepterais le candidat que Bennoo Alternative aura désigné à l’issue de ces auditions et je me mettrais derrière lui. Mais il y a des gens qui m’ont désigné et je ne veux pas les décevoir. En février dernier, l’Alliance Jëf-Jël m’a désigné comme candidat et Bennoo Taxawal Senegaal également m’a investi comme candidat. Donc, quelle que soit l’issue de ces auditions, je serais partant», déclare Talla Sylla.

«Ku guux rek, dinga guuxi»
Par ailleurs, Talla Sylla de prévenir ceux qui sont au pouvoir, et même ceux qui sont dans l’opposition qui ont eu à détourner l’argent public, qu’ils vont devoir répondre de leurs actes une fois qu’il sera élu à la magistrature suprême. «Ku guux rek, dinga guuxi (celui qui a détourné payera)», lance-t-il.
Répondant à une question sur les conflits entre les confréries et entre les religions qui commencent à gagner du terrain au Sénégal et qui inquiètent, M. Sylla de dire : «Il y a des choses à éviter et les gens doivent être prudents sur la façon de manipuler la religion. Un président n’a pas à dire que telle religion est bonne et telle autre est mauvaise. Il faut qu’il y ait un respect qui est la base de toute stabilité». Il précise également qu’il ne sera pas de ceux qui mettront le feu dans le pays, si toutefois cela devrait se produire.

Marianne NDIAYE
lu sur le Populaire