Les Forces alliées pour la victoire (FAL 2012) se focalisent dans la communauté rurale de Adéane, sur les réalisations du régime de l’alternance dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’énergie, pour aider à la réélection de leur candidat, a indiqué lundi Ibrahima Diédhiou, président de ladite communauté rurale à 30 km au sud-est de Ziguinchor.
Le comité électoral des FAL 2012, dont il est le coordonnateur, a été installé lundi, en présence de tous les responsables de la collectivité, a-t-il signalé.
‘’Nous nous focalisons sur les acquis du régime de l’alternance dans la communauté rurale. Sur le plan éducatif, nous avons dix écoles primaires, trois collèges et un lycée. Beaucoup d’infrastructures ont été réalisées dans le domaine de la santé’’, a-t-il dit, joint au téléphone par l’APS.
Sur les neuf villages de la communauté rurale, quatre sont électrifiés et trois sont en voie de l’être.
Mais il indique qu’il reste à régler le problème de l’accès à l’eau potable, précisant que ‘’des forages existent, mais ne fonctionnent pas’’.
Il a par ailleurs plaidé pour la promotion de l’emploi des jeunes, la distribution de matériels agricoles modernes et d’intrants aux paysans de la communauté rurale d’Adéane.
Abordant la crise en Casamance, M. Diédhiou a noté que la paix définitive n’est pas encore effective dans la région. Cependant, il y a une nette évolution par rapport aux années précédentes, s’est-il félicité.
‘’Avant, il fallait faire plus d’une heure de temps pour se rendre à Ziguinchor, à cause des nombreuses vérifications d’identité. Les populations étaient constamment menacées’’, a-t-il rappelé.
‘’Lorsque vous portez le même nom qu’une personne recherchée, vous êtes tout de suite invité à descendre de la voiture. Malheureusement, il s’ensuit souvent des pertes en vies humaines. Il y avait en plus beaucoup d’enlèvements’’, s’est souvenu l’élu local.
‘’Aujourd’hui, s’est-il félicité, il n’y a plus d’enlèvements dans la communauté rurale, même si nous déplorons le vol de bétail. En dehors du carnage de Diagnon, nous ne recevons plus la visite de bandes armées depuis quatre à cinq ans’’.
Dix jeunes exploitants de bois d’œuvre avaient été tués au mois de novembre dernier par une bande armée dans la forêt du village.
Cinq des victimes sont de Diagnon, qui a payé le plus lourd tribut dans cette tuerie. Les cinq autres sont des ressortissants de Djimbana, Diouloulou, Bignona et de Ziguinchor.