La plupart des hommes et des femmes, de formation scientifique, dans l’ordre de leur discours, ne tournent pas souvent autour du pot, ne sont pas dans la broderie, le maquillage et dans le stylisme, dans leur déclamation. Tout le contraire des sortis des sciences sociales comme le Droit, la Philosophie, la Sociologie, qui parlent souvent avec subtilité, avec tact et en ambivalence. Est-ce pour cela que la parole du Ministre Aly Ngouille Ndiaye aurait trahi sa pensée ? Ou alors, a t-il voulu parler en Prince ? Allez savoir.
Le candidat Macky Sall avait tellement promis lors de sa campagne électorale de 2012 que malgré toutes les multiples initiatives prises par le président Macky Sall, il en restera toujours. La Politique a ceci de commun avec le Droit pénal et sa procédure : tout ce qui vous dites sera retenu contre vous. Mais, là où en Pénal, vous avez le droit de garder le silence, en Politique, vous n’en avez pas le droit car il faut convaincre. Même sans avoir raison.
Sur les six ans dans sa fonction de président de la République et dans sa charge de Chef de l’Etat, Macky Sall a entrepris beaucoup d’initiatives, conceptualisé des stratégies et dégagé une perspective économique et sociale volontariste.
Maintenant, il faut être en route, comme dirait le philosophe Karl Jasper. C’est le temps de l’Action, dit-on. C’est aussi et surtout le temps du Verbe. C’est le temps de la Syntaxe pour le régime. Le temps du lexique pour le gouvernement.
Car, au commencement était le Verbe. Celui qui a le Verbe, a la communion. Celui qui a la communion, a la communauté. Parce qu’au commencement était le Verbe.
Faire la campagne électorale, c’est faire de la poésie mais gouverner, c’est faire de la prose. C’est peut-être toute la difficulté des ‘’lieux-tenants’’ du Président Macky Sall. Et de lui-même. C’est donc cet art du discours, cette nuance et cette prudence dans le discours, cette pédagogie du discours, que les souteneurs du Président Macky Sall gagneraient davantage à travailler. Car, là où le Président Macky Sall risque d’être vulnérable dans cette campagne électorale avant l‘heure, ce n’est pas au niveau de son bilan mais au niveau de son latin-grec. Et de celui de ses ‘’lieux-tenants’’. Le Bilan n’est pas mauvais mais c’est le Verbe qui va détruire le Bilan.
Ouf, j’oublie. Ce qui va compromettre le second mandat pour le Président Macky Sall, ne se trouve pas là où on croit (l’opposition). La véritable menace viendra de sa cour. Car, le Président ne s’est peut-être pas rappeler de la leçon de Mandela : Gardez vos amis près de vous - et vos rivaux encore plus près.
Siré SY
Président du think tank Africa WorldWide Group
Le candidat Macky Sall avait tellement promis lors de sa campagne électorale de 2012 que malgré toutes les multiples initiatives prises par le président Macky Sall, il en restera toujours. La Politique a ceci de commun avec le Droit pénal et sa procédure : tout ce qui vous dites sera retenu contre vous. Mais, là où en Pénal, vous avez le droit de garder le silence, en Politique, vous n’en avez pas le droit car il faut convaincre. Même sans avoir raison.
Sur les six ans dans sa fonction de président de la République et dans sa charge de Chef de l’Etat, Macky Sall a entrepris beaucoup d’initiatives, conceptualisé des stratégies et dégagé une perspective économique et sociale volontariste.
Maintenant, il faut être en route, comme dirait le philosophe Karl Jasper. C’est le temps de l’Action, dit-on. C’est aussi et surtout le temps du Verbe. C’est le temps de la Syntaxe pour le régime. Le temps du lexique pour le gouvernement.
Car, au commencement était le Verbe. Celui qui a le Verbe, a la communion. Celui qui a la communion, a la communauté. Parce qu’au commencement était le Verbe.
Faire la campagne électorale, c’est faire de la poésie mais gouverner, c’est faire de la prose. C’est peut-être toute la difficulté des ‘’lieux-tenants’’ du Président Macky Sall. Et de lui-même. C’est donc cet art du discours, cette nuance et cette prudence dans le discours, cette pédagogie du discours, que les souteneurs du Président Macky Sall gagneraient davantage à travailler. Car, là où le Président Macky Sall risque d’être vulnérable dans cette campagne électorale avant l‘heure, ce n’est pas au niveau de son bilan mais au niveau de son latin-grec. Et de celui de ses ‘’lieux-tenants’’. Le Bilan n’est pas mauvais mais c’est le Verbe qui va détruire le Bilan.
Ouf, j’oublie. Ce qui va compromettre le second mandat pour le Président Macky Sall, ne se trouve pas là où on croit (l’opposition). La véritable menace viendra de sa cour. Car, le Président ne s’est peut-être pas rappeler de la leçon de Mandela : Gardez vos amis près de vous - et vos rivaux encore plus près.
Siré SY
Président du think tank Africa WorldWide Group