Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sera à coup sûr l’absent le plus présent de cette présidentielle sénégalaise. Il est dans toutes les batailles de l’opposition. Son leader ne cesse d’annoncer la couleur et d’entretenir des menaces voilées. Que va-t-il se passer à son retour ? Dieu seul sait pour le moment. Toutefois, à lui tout seul, il est capable de faire basculer les élections.
Le Secrétaire général national du PDS a quasiment le même plan que celui des législatives de juillet 2017. Il va débarquer à quelques jours du démarrage de la campagne et va chauffer le jeu politique. Le «Pape du Sopi» est connu comme étant une véritable bête politique. Son pouvoir dans la manipulation des foules, l’occupation des médias n’a pas d’égale en Afrique de l’ouest particulièrement au Sénégal. Sachant cela, il risque de rééditer le coup sous le règne socialiste, avec des manifestations de rue, des émeutes et guérillas urbaines tout au long de la campagne et jusqu’après.
Cette option est tellement probable que son discours très musclé ces temps-ci pourrait laisser le croire. «Je viens livrer ma dernière bataille politique». Hier dimanche, il déclare depuis Paris : «j’ai déjà préparé ma tombe à Touba pour libérer le Sénégal». Des propos d’un suicidaire qui serait prêt à tout pour renverser Macky Sall.
Sous un autre prisme, Abdoulaye Wade a toujours été un élément déterminant dans une élection. Il l’a prouvé à chaque fois que besoin. C’est pour cette raison que le PDS n’a, certes, pas de candidat pour cette présidentielle mais il faudra compter avec Abdoulaye Wade. A lui seul, il peut contrebalancer les résultats, les faire pencher d’un côté ou d’un autre. Il a une base affective qu’aucun leader politique n’a actuellement au Sénégal. Ce qui explique qu’aujourd’hui, il pourrait se positionner en faiseur de roi à la lumière de ses performances lors des législatives de juillet 2017. Qu’il s’allie avec Idrissa Seck ou Ousmane Sonko, il va obligatoirement créer les conditions d’un second tour qui serait fatales pour Macky Sall.
Le miracle serait qu’Abdoulaye Wade vienne et ne s’allie avec personne. Un quasi boycott de la présidentielle. Un acte qui serait grave et conforterait l’idée d’une partie des observateurs politiques qui sont convaincus que Wade et Macky ont conclu un deal.
En tout état de cause, cette semaine sera très décisive et les pronostics seront davantage clairs à l’arrivée de Wade. Pour Karim Wade, il ne sera qu’au Sénégal qu’après la présidentielle et tout dépendra de qui va gagner et les termes de la négociation.
PressAfrik
Le Secrétaire général national du PDS a quasiment le même plan que celui des législatives de juillet 2017. Il va débarquer à quelques jours du démarrage de la campagne et va chauffer le jeu politique. Le «Pape du Sopi» est connu comme étant une véritable bête politique. Son pouvoir dans la manipulation des foules, l’occupation des médias n’a pas d’égale en Afrique de l’ouest particulièrement au Sénégal. Sachant cela, il risque de rééditer le coup sous le règne socialiste, avec des manifestations de rue, des émeutes et guérillas urbaines tout au long de la campagne et jusqu’après.
Cette option est tellement probable que son discours très musclé ces temps-ci pourrait laisser le croire. «Je viens livrer ma dernière bataille politique». Hier dimanche, il déclare depuis Paris : «j’ai déjà préparé ma tombe à Touba pour libérer le Sénégal». Des propos d’un suicidaire qui serait prêt à tout pour renverser Macky Sall.
Sous un autre prisme, Abdoulaye Wade a toujours été un élément déterminant dans une élection. Il l’a prouvé à chaque fois que besoin. C’est pour cette raison que le PDS n’a, certes, pas de candidat pour cette présidentielle mais il faudra compter avec Abdoulaye Wade. A lui seul, il peut contrebalancer les résultats, les faire pencher d’un côté ou d’un autre. Il a une base affective qu’aucun leader politique n’a actuellement au Sénégal. Ce qui explique qu’aujourd’hui, il pourrait se positionner en faiseur de roi à la lumière de ses performances lors des législatives de juillet 2017. Qu’il s’allie avec Idrissa Seck ou Ousmane Sonko, il va obligatoirement créer les conditions d’un second tour qui serait fatales pour Macky Sall.
Le miracle serait qu’Abdoulaye Wade vienne et ne s’allie avec personne. Un quasi boycott de la présidentielle. Un acte qui serait grave et conforterait l’idée d’une partie des observateurs politiques qui sont convaincus que Wade et Macky ont conclu un deal.
En tout état de cause, cette semaine sera très décisive et les pronostics seront davantage clairs à l’arrivée de Wade. Pour Karim Wade, il ne sera qu’au Sénégal qu’après la présidentielle et tout dépendra de qui va gagner et les termes de la négociation.
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