Le Premier ministre Amadou Bâ doit être né sous la meilleure des étoiles. Tout semble lui tomber sur la tête, sans qu’il n’ait apparemment fourni le moindre effort. Candidat désigné par le chef de l’Etat Macky Sall, Amadou Bâ n’en a pas du tout l’air. Depuis sa désignation comme candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar le samedi 9 septembre dernier, le PM-candidat reste encore discret. Amadou Bâ n’a posé, depuis lors, aucun acte politique. Pas de rassemblement, pas de meeting, encore moins une caravane aux Parcelles assainies, où est localisée sa base politique ou ailleurs.
D’après le journal "Point Actu", le candidat de Benno ronge encore ses freins. Il s’entoure d’une discrétion difficile, visiblement, à prendre à défaut. Comme s’il avait appris d’André Maurois lui qui disait que « la sincérité est de verre ; la discrétion est de diamant ». Le temps file, Amadou Bâ fait comme s’il n’était pas candidat. Tous les actes posés jusque-là relèvent de sa charge de Premier ministre. Il en est ainsi du dernier Conseil interministériel qu’il a présidé le vendredi 22 septembre 2023, à la salle de conférence « Flamboyant » des Sphères ministérielles président Habib Thiam, à Diamniadio.
La rencontre consacrée à la rentrée scolaire 2023-2024, a accouché de dix-huit mesures. Ensuite, il s’est rendu à Tivaouane à l’occasion du Gamou, en compagnie du chef de l’Etat. Là, c’est le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour qui lui arrache le sourire, en lui lançant « Amadou, futur Président ». Et c’est le chef de l’Etat qui sollicite, en la faveur du candidat, les prières du Khalife. Amadou Bâ, lui, est resté sans mot sur sa candidature.
A Touba où il s’est rendu pour sacrifier à une pratique quasi-protocolaire, le candidat de Benno n’a pipé mot, de façon audible, sur sa candidature. Là aussi, Macky Sall, venu faire ses adieux en tant que chef de l’Etat demande au Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké, de prier pour que le candidat ne trahisse pas la ligne qu’il a tracée. Le public attend donc, jusque-là, de découvrir la touche du candidat de BBY. Tous les actes relatifs à la présidentielle sont posés, à BBY, par procuration.
En vérité, le candidat, c’est Amadou Bâ, mais c’est le chef de l’Etat Macky Sall qui est en première. C’est lui qui essuie les attaques de l’opposition comme il en a été ainsi à la 78e Assemblée générale des Nations-Unies à New York. Lui-même Macky Sall a fait face aux journalistes de RFI. Et là, il fait le tour des foyers religieux. Pendant ce temps, même le siège de l’Alliance pour la République, si prompte à mobiliser, reste silencieux. Marque de fabrique, prudence politique ou courtoisie protocolaire ? Les trois, sans doute, à la fois.
Lorsque, en effet, le président Moustapha Niasse énumérait les critères pour lesquels la candidature d’Amadou Bâ avait été retenue, au détriment de la dizaine de prétendants, la pondération, la discrétion et l’humilité avaient été au centre. Personne ne l’a entendu dire qu’il était candidat. Et jusque-là, il reste silencieux sur les soubresauts nés de sa désignation. On se demande également si le PM-candidat veut se garder de mordre quelque parcelle de pouvoir que ce soit du mandat de Macky Sall.
Amadou Bâ semble conscient, d’avance, qu’il marche sur des œufs. Tous ses actes et ses paroles sont soupesés à l’aune notamment de son éventuel futur magistère. Va-t-il rompre avec la fermeté adoptée par Macky Sall ? Ou alors maintiendra-t-il l’austérité que le chef de l’Etat a engagée depuis quelques temps, contre particulièrement Ousmane Sonko et son parti ?
Amadou Bâ ne veut, pour l’instant, rien trahir, même s’il clame partout sa loyauté au Président Macky Sall.
D’après le journal "Point Actu", le candidat de Benno ronge encore ses freins. Il s’entoure d’une discrétion difficile, visiblement, à prendre à défaut. Comme s’il avait appris d’André Maurois lui qui disait que « la sincérité est de verre ; la discrétion est de diamant ». Le temps file, Amadou Bâ fait comme s’il n’était pas candidat. Tous les actes posés jusque-là relèvent de sa charge de Premier ministre. Il en est ainsi du dernier Conseil interministériel qu’il a présidé le vendredi 22 septembre 2023, à la salle de conférence « Flamboyant » des Sphères ministérielles président Habib Thiam, à Diamniadio.
La rencontre consacrée à la rentrée scolaire 2023-2024, a accouché de dix-huit mesures. Ensuite, il s’est rendu à Tivaouane à l’occasion du Gamou, en compagnie du chef de l’Etat. Là, c’est le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour qui lui arrache le sourire, en lui lançant « Amadou, futur Président ». Et c’est le chef de l’Etat qui sollicite, en la faveur du candidat, les prières du Khalife. Amadou Bâ, lui, est resté sans mot sur sa candidature.
A Touba où il s’est rendu pour sacrifier à une pratique quasi-protocolaire, le candidat de Benno n’a pipé mot, de façon audible, sur sa candidature. Là aussi, Macky Sall, venu faire ses adieux en tant que chef de l’Etat demande au Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké, de prier pour que le candidat ne trahisse pas la ligne qu’il a tracée. Le public attend donc, jusque-là, de découvrir la touche du candidat de BBY. Tous les actes relatifs à la présidentielle sont posés, à BBY, par procuration.
En vérité, le candidat, c’est Amadou Bâ, mais c’est le chef de l’Etat Macky Sall qui est en première. C’est lui qui essuie les attaques de l’opposition comme il en a été ainsi à la 78e Assemblée générale des Nations-Unies à New York. Lui-même Macky Sall a fait face aux journalistes de RFI. Et là, il fait le tour des foyers religieux. Pendant ce temps, même le siège de l’Alliance pour la République, si prompte à mobiliser, reste silencieux. Marque de fabrique, prudence politique ou courtoisie protocolaire ? Les trois, sans doute, à la fois.
Lorsque, en effet, le président Moustapha Niasse énumérait les critères pour lesquels la candidature d’Amadou Bâ avait été retenue, au détriment de la dizaine de prétendants, la pondération, la discrétion et l’humilité avaient été au centre. Personne ne l’a entendu dire qu’il était candidat. Et jusque-là, il reste silencieux sur les soubresauts nés de sa désignation. On se demande également si le PM-candidat veut se garder de mordre quelque parcelle de pouvoir que ce soit du mandat de Macky Sall.
Amadou Bâ semble conscient, d’avance, qu’il marche sur des œufs. Tous ses actes et ses paroles sont soupesés à l’aune notamment de son éventuel futur magistère. Va-t-il rompre avec la fermeté adoptée par Macky Sall ? Ou alors maintiendra-t-il l’austérité que le chef de l’Etat a engagée depuis quelques temps, contre particulièrement Ousmane Sonko et son parti ?
Amadou Bâ ne veut, pour l’instant, rien trahir, même s’il clame partout sa loyauté au Président Macky Sall.