"Cette situation pose le problème même de la candidature du président
sortant. Dans les différents accords de sortie de crise, il aurait été
judicieux d'écarter un candidat dont on sait qu'il sera juge et parti",
poursuit le quotidien.
"Personne n'a eu le courage de dire à Gbagbo que sa candidature pouvait
être un facteur de blocage. Aujourd'hui, on est malheureusement obligé de le
constater", souligne le Pays.
"Tant que Gbagbo ne maîtrisera pas tous les paramètres de l'élection, il
est illusoire de croire qu'il se hâtera pour sa tenue rapide", relève le
journal.
"Les cartes qui lui manquent sont essentielles: le contrôle du processus
d'élaboration du fichier électoral, la maîtrise de l'électorat et le
désarmement des ex-rebelles", écrit le quotidien burkinabè.
Sidwaya, le journal pro-gouvernemental du Burkina Faso, s'impatiente
également: "L'affaire commence à traîner en longueur. Le facilitateur (dans la
crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré) pourrait perdre un
tant soit peu sa réputation de faiseur de paix".
"A défaut d'une échéance fixe, il nous semble qu'une entente sur la
nécessité de ne pas finir l'année 2009 sans élection paraît raisonnable. Entre
mars et juillet 2009, on peut tenir des élections en Côte d'Ivoire si la bonne
volonté y est la vertu la mieux partagée", conclut-il.
sortant. Dans les différents accords de sortie de crise, il aurait été
judicieux d'écarter un candidat dont on sait qu'il sera juge et parti",
poursuit le quotidien.
"Personne n'a eu le courage de dire à Gbagbo que sa candidature pouvait
être un facteur de blocage. Aujourd'hui, on est malheureusement obligé de le
constater", souligne le Pays.
"Tant que Gbagbo ne maîtrisera pas tous les paramètres de l'élection, il
est illusoire de croire qu'il se hâtera pour sa tenue rapide", relève le
journal.
"Les cartes qui lui manquent sont essentielles: le contrôle du processus
d'élaboration du fichier électoral, la maîtrise de l'électorat et le
désarmement des ex-rebelles", écrit le quotidien burkinabè.
Sidwaya, le journal pro-gouvernemental du Burkina Faso, s'impatiente
également: "L'affaire commence à traîner en longueur. Le facilitateur (dans la
crise ivoirienne, le président burkinabè Blaise Compaoré) pourrait perdre un
tant soit peu sa réputation de faiseur de paix".
"A défaut d'une échéance fixe, il nous semble qu'une entente sur la
nécessité de ne pas finir l'année 2009 sans élection paraît raisonnable. Entre
mars et juillet 2009, on peut tenir des élections en Côte d'Ivoire si la bonne
volonté y est la vertu la mieux partagée", conclut-il.