Kanye West s'est adressé ce dimanche à Charleston en Caroline du Sud à une centaine d'invités, dans un discours d'environ une heure totalement décousu pour son premier meeting de campagne à trois mois et demi de la présidentielle. Pour pouvoir l'écouter, les invités devaient signer un formulaire de décharge de responsabilité liée au coronavirus, porter des masques et pratiquer la distanciation sociale, selon les médias américains.
Un discours lunaire
« Ma mère m'a sauvé la vie (...) mon père voulait qu'elle avorte », a évoqué le rappeur Kanye West, ses seuls mots intelligibles. Vêtu d'un gilet pare-balles sur cette scène de Charleston, l'artiste américain a fondu en larmes et a martelé qu'il a lui-même demander à sa femme Kim Kardashian d'avorter avant de changer d'avis. Il a ensuite parlé de manière inintelligible pendant une minute, puis a crié : « J'ai failli tuer ma fille! J'ai failli tuer ma fille ! »
Kanye West souhaite que l'avortement reste légal, mais que des mesures financières notamment puissent décourager les femmes de mettre fin à leur grossesse. Cet extrait de son discours est devenu viral. Comme sa première interview de candidat donnée au magazine Forbes au début du mois. Le rappeur y défend des thèses complotistes, notamment au sujet du futur vaccin contre la Covid-19.
Il ne soutient plus Trump
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Ce fervent partisan de Donald Trump a assuré qu'il ne soutenait plus le président américain. Mais il s'est jusqu'ici bien gardé de le critiquer. Contrairement à son adversaire démocrate. Il a d'ailleurs annoncé qu'il n'hésitera pas à priver Joe Biden du vote des noirs.
« Dire que le vote noir est démocrate est une forme de racisme et de suprématie blanche », avait affirmé Kanye West début juillet au magazine Forbes. Un électorat qu'il tente difficilement de rallier à lui. Il a par exemple critiqué ce dimanche sous les sifflets du public, l'héritage d'Hariett Tubman, célèbre militante en faveur de l'abolition de l'esclavage. « Harriet Tubman n'a jamais vraiment libéré les esclaves, elle a juste fait travailler les esclaves pour d'autres Blancs », a affirmé le rappeur.
Rfi
Un discours lunaire
« Ma mère m'a sauvé la vie (...) mon père voulait qu'elle avorte », a évoqué le rappeur Kanye West, ses seuls mots intelligibles. Vêtu d'un gilet pare-balles sur cette scène de Charleston, l'artiste américain a fondu en larmes et a martelé qu'il a lui-même demander à sa femme Kim Kardashian d'avorter avant de changer d'avis. Il a ensuite parlé de manière inintelligible pendant une minute, puis a crié : « J'ai failli tuer ma fille! J'ai failli tuer ma fille ! »
Kanye West souhaite que l'avortement reste légal, mais que des mesures financières notamment puissent décourager les femmes de mettre fin à leur grossesse. Cet extrait de son discours est devenu viral. Comme sa première interview de candidat donnée au magazine Forbes au début du mois. Le rappeur y défend des thèses complotistes, notamment au sujet du futur vaccin contre la Covid-19.
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Ce fervent partisan de Donald Trump a assuré qu'il ne soutenait plus le président américain. Mais il s'est jusqu'ici bien gardé de le critiquer. Contrairement à son adversaire démocrate. Il a d'ailleurs annoncé qu'il n'hésitera pas à priver Joe Biden du vote des noirs.
« Dire que le vote noir est démocrate est une forme de racisme et de suprématie blanche », avait affirmé Kanye West début juillet au magazine Forbes. Un électorat qu'il tente difficilement de rallier à lui. Il a par exemple critiqué ce dimanche sous les sifflets du public, l'héritage d'Hariett Tubman, célèbre militante en faveur de l'abolition de l'esclavage. « Harriet Tubman n'a jamais vraiment libéré les esclaves, elle a juste fait travailler les esclaves pour d'autres Blancs », a affirmé le rappeur.
Rfi