Barack Obama et Mitt Romney sont toujours au coude à coude dans les sondages. Le président sortant bénéficie d'une légère avance, mais trop faible pour être prise en compte ; elle correspond à peu près à la marge d'erreur des enquêtes d'opinion. Chaque candidat aura dépensé plus d'un milliard de dollars pour cette campagne. Mais ce sont finalement les efforts de dernière minute, effectués sur le terrain par les volontaires des deux camps, qui pourraient faire la différence.
Le taux de participation est crucial, en particulier pour Barack Obama, puisque les indécis, notamment au sein des classes moyennes, et en particulier les femmes, les Hispaniques, les Noirs et les jeunes, se prononcent traditionnellement plutôt en faveur des démocrates. Les partisans de Barack Obama vont donc toute la journée de ce mardi faire le maximum pour convaincre les électeurs de se rendre aux urnes, via la bonne vieille méthode du porte à porte, et ce, en particulier dans les Etats charnières.
« Winner takes it all »
Car l'élection ne s'effectue pas au niveau national, mais Etat par Etat. Les Américains votent pour de grands électeurs qui se sont eux-mêmes prononcés pour l'un des candidats. Dans chaque Etat, le candidat qui obtient le plus de voix obtient in fine le vote de tous les grands électeurs de cet Etat, selon la règle du Winner takes it all, selon laquelle le gagnant rafle toute la mise. D'où l'attention portée aux Etats indécis : même si le scrutin est très serré comme on s'y attend par exemple en Ohio, le vainqueur emportera le vote de la totalité des 18 grands électeurs de cet Etat.
Ce système peut aboutir à un résultat étonnant. Un candidat peut accéder à la Maison Blanche alors qu'une majorité de citoyens se sont prononcés en faveur du camp opposé. Tel est d'ailleurs le scénario envisagé par beaucoup d'observateurs ce mardi matin. Ceux-ci prévoient une réélection sur le fil de Barack Obama, avec une majorité des grands électeurs, mais une minorité du vote populaire. Cela s'est déjà produit quatre fois dans l'histoire américaine.
RFI
Le taux de participation est crucial, en particulier pour Barack Obama, puisque les indécis, notamment au sein des classes moyennes, et en particulier les femmes, les Hispaniques, les Noirs et les jeunes, se prononcent traditionnellement plutôt en faveur des démocrates. Les partisans de Barack Obama vont donc toute la journée de ce mardi faire le maximum pour convaincre les électeurs de se rendre aux urnes, via la bonne vieille méthode du porte à porte, et ce, en particulier dans les Etats charnières.
« Winner takes it all »
Car l'élection ne s'effectue pas au niveau national, mais Etat par Etat. Les Américains votent pour de grands électeurs qui se sont eux-mêmes prononcés pour l'un des candidats. Dans chaque Etat, le candidat qui obtient le plus de voix obtient in fine le vote de tous les grands électeurs de cet Etat, selon la règle du Winner takes it all, selon laquelle le gagnant rafle toute la mise. D'où l'attention portée aux Etats indécis : même si le scrutin est très serré comme on s'y attend par exemple en Ohio, le vainqueur emportera le vote de la totalité des 18 grands électeurs de cet Etat.
Ce système peut aboutir à un résultat étonnant. Un candidat peut accéder à la Maison Blanche alors qu'une majorité de citoyens se sont prononcés en faveur du camp opposé. Tel est d'ailleurs le scénario envisagé par beaucoup d'observateurs ce mardi matin. Ceux-ci prévoient une réélection sur le fil de Barack Obama, avec une majorité des grands électeurs, mais une minorité du vote populaire. Cela s'est déjà produit quatre fois dans l'histoire américaine.
RFI