Dès que ces informations ont été diffusées par les radios locales, des milliers de partisans de M. Keita, surnommé IBK, se sont rendus au quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM) et à son domicile de Bamako. Tous scandaient "IBK, l'homme qu'il nous faut". La foule grossissait chaque heure un peu plus devant le QG et le domicile d'Ibrahim Boubacar Keita et de nombreux klaxons saluaient "la victoire" de l'ancien premier ministre.
UN VOTE SANS INCIDENT MAJEUR
Ibrahim Boubacar Keita, cacique de la vie politique malienne, est l'un des deux grands favoris du scrutin avec Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des finances et ex-président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
En dépit de menaces d'un groupe jihadiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), le scrutin s'est déroulé sans incidents et a été marqué par une forte mobilisation, selon des observateurs nationaux indépendants. Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l'occupation de rebelles touareg et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, le vote s'est tenu sous la surveillance de casques bleus de la force de l'ONU, la Minusma, et de l'armée malienne assistés par les 3 200 soldats Français restés au Mali après leur intervention en janvier pour chasser les jihadistes.
"UNE CHANCE ET UN SYMBOLE"
François Hollande a d'ailleurs salué dans un communiqué "le bon déroulement du scrutin présidentiel malien, marqué par une mobilisation importante et une absence d'incident majeur". "Cette élection consacre le retour du Mali à l'ordre constitutionnel, après la victoire obtenue sur les terroristes et la libération du territoire," se félicite le président de la République. "La participation sans précédent observée hier au Mali témoigne de l'attachement des Maliens aux valeurs démocratiques. C'est une chance et un symbole", conclut-il.
UN VOTE SANS INCIDENT MAJEUR
Ibrahim Boubacar Keita, cacique de la vie politique malienne, est l'un des deux grands favoris du scrutin avec Soumaïla Cissé, 63 ans, ancien ministre des finances et ex-président de la commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
En dépit de menaces d'un groupe jihadiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), le scrutin s'est déroulé sans incidents et a été marqué par une forte mobilisation, selon des observateurs nationaux indépendants. Dans les villes du Nord, Kidal, Gao et Tombouctou, région qui a subi en 2012 la violence et l'occupation de rebelles touareg et de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, le vote s'est tenu sous la surveillance de casques bleus de la force de l'ONU, la Minusma, et de l'armée malienne assistés par les 3 200 soldats Français restés au Mali après leur intervention en janvier pour chasser les jihadistes.
"UNE CHANCE ET UN SYMBOLE"
François Hollande a d'ailleurs salué dans un communiqué "le bon déroulement du scrutin présidentiel malien, marqué par une mobilisation importante et une absence d'incident majeur". "Cette élection consacre le retour du Mali à l'ordre constitutionnel, après la victoire obtenue sur les terroristes et la libération du territoire," se félicite le président de la République. "La participation sans précédent observée hier au Mali témoigne de l'attachement des Maliens aux valeurs démocratiques. C'est une chance et un symbole", conclut-il.