Dans la capitale, le scrutin s'est plutôt bien déroulé : le matériel électoral était en place à temps. Les électeurs ont voté dans le calme. Et ce malgré quelques dysfonctionnements signalés par endroits.
Parmi ces dysfonctionnements figure notamment la question du statut des électeurs dit « nomades ». Cette catégorie regroupe à la fois les communautés d'éleveurs, amenées à transhumer régulièrement. Mais aussi des citoyens qui n'ont pas la possibilité de voter dans leur lieu d'origine. Leur statut devrait leur permettre de voter dans n'importe quel bureau. Seulement cette question n'a pas été clairement tranchée, et durant le week-end, plusieurs électeurs ont été refoulés tandis que d'autres ont été autorisés à voter.
« C'est très grave, car il y a 520 000 électeurs nomades, c'est quasiment la seconde circonscription après Ndjamena, qui compte environ 850 000 électeurs », s'inquiète une source bien informée. Jointe par RFI, la Céni n'a pas souhaité s'exprimer sur cette question pour le moment. La compilation des résultats provisoires devrait être rendue publique dans deux semaines.
RFI