La Guinée-Bissau et le Sénégal doivent procéder à la mise en place d’un ''partenariat stratégique privilégié'' pour une exploitation de leurs ressources naturelles communes et une stabilité entre les deux pays, a déclaré mercredi à Dakar Antonio Afonso Té, candidat déclaré à l'élection présidentielle du 16 mars prochain en Guinée-Bissau.
Leader du Parti républicain de l’indépendance pour le développement (PRID) et coordonnateur de la coalition du Forum-GB, une structure de 24 formations politiques, M. Afonso Té promet de donner ''une nouvelle impulsion aux relations sénégalo-guinéennes''.
‘’En tant qu’Etats, le Sénégal et la Guinée-Bissau avec des positionnements stratégiques doivent nécessairement forcément être ensemble pour former un partenariat stratégique privilégié. Cela nous permettra de peser de notre poids sur les grandes instances régionales et internationales’’, a-t-il dit, dans entretien avec l’APS.
‘’Nous avons vécu ensemble dans une situation pré-coloniale avec un brassage des populations des deux pays qui ont des mentalités et des cultures identiques. Nous avons un voisinage et des potentialités communes que nous devons valoriser. Il y a un brassage avec les mêmes ethnies qu’on retrouve aussi bien à Bissau qu’à Dakar. Cette situation, il faut l’accepter’’, a-t-il expliqué.
Misant sur ''les ressources humaines compétentes et des ressources naturelles qui n’attendent qu’à être mises en valeur’’, Antonio Afonso Té insiste sur la nécessité de faire sauter les contraintes entre les deux pays.
Dakar et Bissau ''doivent éviter toutes les contraintes et procéder à une levée d’obstacles et d’entraves à la bonne marche des relations entre les deux pays'', a-t-il estimé, ajoutant dans la foulée que ‘’certains peuvent se demander où se situe l’intérêt pour le Sénégal de lier un partenariat stratégique avec la Guinée Bissau, un pays lusophone’’.
‘’C’est une erreur de penser que le plus important volume des exportations de la Guinée Bissau vient du Portugal. L’essentiel des importations viennent du Sénégal qui est notre premier partenaire dans le domaine des importations’’, a-t-il justifié.
‘’Nous avons intérêt à être ensemble. Le Sénégal est notre voisin immédiat. Si on me demandait de choisir entre le Sénégal et le Cap-Vert, je pencherais la balance vers le Sénégal. Sur la ligne frontalière entre les deux pays il existe des villages où une partie est sénégalaise et l’autre moitié bissau-guinéenne’’, a fait remarquer le président du PRID.
Il a magnifié le soutien de Dakar pour l’intégration de la Guinée Bissau dans les institutions sous-régionales telles que la Communauté écon,omique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et il semble vouloir rendre la monnaie de la pièce au Sénégal.
‘’La CEDEAO est un marché de 200 millions habitants, le Brésil a un marché aussi important presque dans les mêmes proportions. Etant donné que nous avons une ouverture avec le Brésil, notre pays peut constituer une plateforme intéressante pour faciliter l’intégration du Sénégal dans le marché brésilien’’, a signalé Antonio Afonso Té.
Leader du Parti républicain de l’indépendance pour le développement (PRID) et coordonnateur de la coalition du Forum-GB, une structure de 24 formations politiques, M. Afonso Té promet de donner ''une nouvelle impulsion aux relations sénégalo-guinéennes''.
‘’En tant qu’Etats, le Sénégal et la Guinée-Bissau avec des positionnements stratégiques doivent nécessairement forcément être ensemble pour former un partenariat stratégique privilégié. Cela nous permettra de peser de notre poids sur les grandes instances régionales et internationales’’, a-t-il dit, dans entretien avec l’APS.
‘’Nous avons vécu ensemble dans une situation pré-coloniale avec un brassage des populations des deux pays qui ont des mentalités et des cultures identiques. Nous avons un voisinage et des potentialités communes que nous devons valoriser. Il y a un brassage avec les mêmes ethnies qu’on retrouve aussi bien à Bissau qu’à Dakar. Cette situation, il faut l’accepter’’, a-t-il expliqué.
Misant sur ''les ressources humaines compétentes et des ressources naturelles qui n’attendent qu’à être mises en valeur’’, Antonio Afonso Té insiste sur la nécessité de faire sauter les contraintes entre les deux pays.
Dakar et Bissau ''doivent éviter toutes les contraintes et procéder à une levée d’obstacles et d’entraves à la bonne marche des relations entre les deux pays'', a-t-il estimé, ajoutant dans la foulée que ‘’certains peuvent se demander où se situe l’intérêt pour le Sénégal de lier un partenariat stratégique avec la Guinée Bissau, un pays lusophone’’.
‘’C’est une erreur de penser que le plus important volume des exportations de la Guinée Bissau vient du Portugal. L’essentiel des importations viennent du Sénégal qui est notre premier partenaire dans le domaine des importations’’, a-t-il justifié.
‘’Nous avons intérêt à être ensemble. Le Sénégal est notre voisin immédiat. Si on me demandait de choisir entre le Sénégal et le Cap-Vert, je pencherais la balance vers le Sénégal. Sur la ligne frontalière entre les deux pays il existe des villages où une partie est sénégalaise et l’autre moitié bissau-guinéenne’’, a fait remarquer le président du PRID.
Il a magnifié le soutien de Dakar pour l’intégration de la Guinée Bissau dans les institutions sous-régionales telles que la Communauté écon,omique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et il semble vouloir rendre la monnaie de la pièce au Sénégal.
‘’La CEDEAO est un marché de 200 millions habitants, le Brésil a un marché aussi important presque dans les mêmes proportions. Etant donné que nous avons une ouverture avec le Brésil, notre pays peut constituer une plateforme intéressante pour faciliter l’intégration du Sénégal dans le marché brésilien’’, a signalé Antonio Afonso Té.