Le Sopi – changement – promis par Abdoulaye Wade, depuis plus de trois décennies, ne fait presque plus rêver. Et les onze années de gestion libérale du pouvoir ont durement éprouvé les Sénégalais. Crise économique, crise énergétique, crise sociale. Ce triptyque cauchemardesque a rythmé le quotidien des populations depuis l’accession de Wade à la magistrature suprême. Malgré cette vie difficile, les électeurs ont largement voté pour le candidat du Sopi. Quelques années plus tard, les citoyens vivent la même situation voire pire. Les coupures d’électricité plombent l’activité économique et plongent le Sénégal dans le noir durant de longues heures.
C’est dans ce contexte que d’autres personnalités politiques ou de la société civile ont surgi « avec de nouvelles ambitions », comme le souligne l’historien Mamadou Diouf, pour donner peut-être un nouvel espoir au Sénégal : Macky Sall, Cheikh Tidiane Gadio, etc. La tache noire de ces candidats dits de l’espoir c’est leur collaboration avec le pouvoir libéral durant plus huit ans sur les onze.
Quant à l’autre partie de l’opposition, regroupée au sein de la coalition Benno Siggil Sénégal, elle a fait une percée remarquable lors des élections locales de 2009. Les uns diront : « local n’est pas national ». Les autres peuvent rétorquer : « le national est un ensemble de local ». Mais le débat est peut être tranché avec cette analyse de l’historien Mamadou Diouf : « On ne voit pas la possibilité de l’émergence d’une candidature unique de l’opposition. » Une chance encore évanouie pour l’opposition sénégalaise.
Avec ces scénarii, l’électeur ne sait plus quel chemin emprunter pour choisir son candidat pour la présidentielle de l’année prochaine : « L’électeur sénégalais fait face à l’absence d’une alternative crédible, d’un discours porteur et mobilisateur ». Ce vide, pense M. Diouf, est « favorable aux manœuvres clientélistes et mercenaires. Et les électeurs seront prêts à soutenir un candidat pour recevoir en retour des subsides et un travail. La « consigne » de vote pour 2012 est donc claire. Le candidat le plus offrant peut gagner ou faire des résultats satisfaisants. Les espèces sonnantes et trébuchantes seront décisives dans le choix des électeurs. C’est malheureux, mais, c’est la triste réalité !
Thiedo
C’est dans ce contexte que d’autres personnalités politiques ou de la société civile ont surgi « avec de nouvelles ambitions », comme le souligne l’historien Mamadou Diouf, pour donner peut-être un nouvel espoir au Sénégal : Macky Sall, Cheikh Tidiane Gadio, etc. La tache noire de ces candidats dits de l’espoir c’est leur collaboration avec le pouvoir libéral durant plus huit ans sur les onze.
Quant à l’autre partie de l’opposition, regroupée au sein de la coalition Benno Siggil Sénégal, elle a fait une percée remarquable lors des élections locales de 2009. Les uns diront : « local n’est pas national ». Les autres peuvent rétorquer : « le national est un ensemble de local ». Mais le débat est peut être tranché avec cette analyse de l’historien Mamadou Diouf : « On ne voit pas la possibilité de l’émergence d’une candidature unique de l’opposition. » Une chance encore évanouie pour l’opposition sénégalaise.
Avec ces scénarii, l’électeur ne sait plus quel chemin emprunter pour choisir son candidat pour la présidentielle de l’année prochaine : « L’électeur sénégalais fait face à l’absence d’une alternative crédible, d’un discours porteur et mobilisateur ». Ce vide, pense M. Diouf, est « favorable aux manœuvres clientélistes et mercenaires. Et les électeurs seront prêts à soutenir un candidat pour recevoir en retour des subsides et un travail. La « consigne » de vote pour 2012 est donc claire. Le candidat le plus offrant peut gagner ou faire des résultats satisfaisants. Les espèces sonnantes et trébuchantes seront décisives dans le choix des électeurs. C’est malheureux, mais, c’est la triste réalité !
Thiedo