L’inquiétude reste toujours palpable à Conakry. Ce d’autant plus qu’une manifestation de soutien à la junte au pouvoir est prévue aujourd’hui samedi en Guinée Forestière, région natale de Daddis. Déjà hier vendredi, au cours de sa rencontre avec toutes les forces militaires et paramilitaires au Camp Alpha Yaya Diallo, siège de la junte, Moussa Daddis Camara a appelé à l’union et à la solidarité dans les rangs. Estimant qu’il est victime d’un lynchage médiatique à cause des reformes qu’il a engagées depuis sa prise du pouvoir en décembre dernier. «Je ne trahirai jamais les Forces armées guinéennes. Je n’ai peur de rien. Si je dois mourir pour la Nation, ce serait un honneur. Je défendrai les intérêts de cette Nation», a-t-il dit. Il se dit avoir la conscience tranquille et appelle l’Armée à resserrer les rangs, et surtout à ne pas répondre aux provocations. «La communauté internationale fait un battage médiatique pour diviser l’Armée.» Il estime qu’il est devenu la cible de l’opinion internationale à cause de sa vision nationaliste et des richesses de la Guinée. Mais à la recherche d’une cohésion au sein de l’Armée, Daddis n’a pas évoqué devant ses frères d’arme, sa volonté de faire des enquêtes sur les massacres du 28 septembre.
L’opposition de son côté ne baisse pas les bras. Le leader des Nouvelles forces démocratiques (Nfd), Mouctar Diallo invite la communauté internationale à prendre des mesures draconiennes contre la junte. Il exige entre autres, le départ du capitaine ainsi que tous les membres du Conseil national pour la démocratie et le développement, des sanctions et l’envoi d’une force de protection des civils. Daddis, pour sa part, pense que «le peuple de Guinée n’a pas besoin d’une force d’interposition».
Lors de cette même journée de vendredi, dans la matinée, la France a déconseillé à ses ressortissants de se rendre en Guinée et appelé ceux qui y résident à quitter le pays. Cependant, l’heure n’est pas encore à l’évacuation a indiqué, dans la soirée, Jean-François Bonnet, le chargé de la presse à l’ambassade de France en Guinée. Tout juste, des mesures ont été prises pour éviter toute attaque contre les ressortissants français. «Des hommes en uniforme attaquent des citoyens civils à longueur de journée. C’est pour cette raison que nous invitons nos compatriotes à être prudents», a confié M. Bonnet. Selon les informations obtenues auprès de l’ambassade de France, la rentrée de l’école française est reportée à une date ultérieure. Le report est élargi à tous les cycles.
source le quotidien
L’opposition de son côté ne baisse pas les bras. Le leader des Nouvelles forces démocratiques (Nfd), Mouctar Diallo invite la communauté internationale à prendre des mesures draconiennes contre la junte. Il exige entre autres, le départ du capitaine ainsi que tous les membres du Conseil national pour la démocratie et le développement, des sanctions et l’envoi d’une force de protection des civils. Daddis, pour sa part, pense que «le peuple de Guinée n’a pas besoin d’une force d’interposition».
Lors de cette même journée de vendredi, dans la matinée, la France a déconseillé à ses ressortissants de se rendre en Guinée et appelé ceux qui y résident à quitter le pays. Cependant, l’heure n’est pas encore à l’évacuation a indiqué, dans la soirée, Jean-François Bonnet, le chargé de la presse à l’ambassade de France en Guinée. Tout juste, des mesures ont été prises pour éviter toute attaque contre les ressortissants français. «Des hommes en uniforme attaquent des citoyens civils à longueur de journée. C’est pour cette raison que nous invitons nos compatriotes à être prudents», a confié M. Bonnet. Selon les informations obtenues auprès de l’ambassade de France, la rentrée de l’école française est reportée à une date ultérieure. Le report est élargi à tous les cycles.
source le quotidien