La plupart des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont provoqués par le blocage d’un vaisseau sanguin cérébral ou du cou par un caillot (thrombus). Ce «bouchon de circulation» a de graves conséquences pour les neurones du cerveau, car il empêche l’arrivée de sang et les prive donc de l’oxygène et des nutriments essentiels à leur fonctionnement.
L’impact négatif de ce blocage ne se fait d’ailleurs pas attendre: à peine quelques minutes après un arrêt de la circulation du sang, les cellules du cerveau commencent à être irrémédiablement endommagées et perdent rapidement la capacité de transmettre un signal nerveux.
Si la région du cerveau qui est touchée participe à une fonction de base (la respiration, par exemple), les conséquences sont évidemment très graves et la personne peut rapidement mourir. Lorsque le blocage affecte d’autres régions du cerveau moins essentielles, les personnes touchées peuvent survivre, mais la plupart du temps au prix d’une perte importante de certaines fonctions physiologiques (élocution, mobilité).
Généralement, environ le quart des personnes touchées par un AVC meurent dans l’année qui suit et une proportion importante devient gravement handicapée après l’accident.
Hausse des AVC
Cette perte des fonctions physiologiques à la suite d’un AVC représente un énorme problème de santé publique. Tout d’abord pour les survivants et leurs proches, qui doivent composer avec le lourd fardeau imposé par les séquelles de la maladie, mais aussi pour les systèmes de santé publics, qui font déjà face à une explosion des coûts financiers associés aux différentes maladies chroniques.
Cet impact négatif est d’autant plus important que le taux de survie aux AVC a considérablement augmenté au cours des dernières années, ce qui signifie qu’un nombre de plus en plus important de personnes sont atteintes d’incapacités post-AVC et nécessitent des soins spéciaux de santé ou doivent être hospitalisées à long terme dans des maisons spécialisées.
Un cerveau vieilli de 8 ans
Plusieurs études ont en effet montré qu’à la suite d’un AVC, les patients sont également à très haut risque de troubles cognitifs (mémoire, orientation spatiale, langage et capacité d’attention, entre autres) et que ces altérations des fonctions du cerveau ont d’énormes répercussions sur la qualité et l’espérance de vie des survivants.
Pour mieux évaluer l’ampleur des dommages cognitifs associés aux AVC, une équipe de scientifiques américains a récemment comparé les capacités intellectuelles d’un groupe de personnes âgées de 65 ans et plus, avant et après la survenue d’un AVC. En utilisant un test mesurant la mémoire et la vitesse de réflexion, ils ont tout d’abord observé que les participants qui avaient subi un AVC, répondaient beaucoup moins bien à ce test, ce qui confirme l’impact catastrophique de cette maladie sur le fonctionnement cérébral.
L’intérêt de l’étude est toutefois de montrer à quel point cette détérioration est importante: selon les résultats du test, les fonctions cognitives diminuent de façon tellement radicale à la suite d’un AVC que c’est comme si le cerveau avait instantanément vieilli de huit ans!
70 % des AVC peuvent être prévenus simplement en adoptant de meilleures habitudes de vie
Les graves dommages causés par les AVC, tant sur le plan physique que mental, montrent à quel point il est important de réduire les risques d’être touché par cette maladie. Et c’est chose possible, car ces dernières années, la recherche a clairement montré qu’au moins 70 % des AVC pourraient être prévenus simplement en adoptant de meilleures habitudes de vie: bien manger, éviter de fumer, contrôler sa tension artérielle, maintenir un taux de sucre sanguin normal et demeurer physiquement actif, même à un âge avancé.
Presse Santé
L’impact négatif de ce blocage ne se fait d’ailleurs pas attendre: à peine quelques minutes après un arrêt de la circulation du sang, les cellules du cerveau commencent à être irrémédiablement endommagées et perdent rapidement la capacité de transmettre un signal nerveux.
Si la région du cerveau qui est touchée participe à une fonction de base (la respiration, par exemple), les conséquences sont évidemment très graves et la personne peut rapidement mourir. Lorsque le blocage affecte d’autres régions du cerveau moins essentielles, les personnes touchées peuvent survivre, mais la plupart du temps au prix d’une perte importante de certaines fonctions physiologiques (élocution, mobilité).
Généralement, environ le quart des personnes touchées par un AVC meurent dans l’année qui suit et une proportion importante devient gravement handicapée après l’accident.
Hausse des AVC
Cette perte des fonctions physiologiques à la suite d’un AVC représente un énorme problème de santé publique. Tout d’abord pour les survivants et leurs proches, qui doivent composer avec le lourd fardeau imposé par les séquelles de la maladie, mais aussi pour les systèmes de santé publics, qui font déjà face à une explosion des coûts financiers associés aux différentes maladies chroniques.
Cet impact négatif est d’autant plus important que le taux de survie aux AVC a considérablement augmenté au cours des dernières années, ce qui signifie qu’un nombre de plus en plus important de personnes sont atteintes d’incapacités post-AVC et nécessitent des soins spéciaux de santé ou doivent être hospitalisées à long terme dans des maisons spécialisées.
Un cerveau vieilli de 8 ans
Plusieurs études ont en effet montré qu’à la suite d’un AVC, les patients sont également à très haut risque de troubles cognitifs (mémoire, orientation spatiale, langage et capacité d’attention, entre autres) et que ces altérations des fonctions du cerveau ont d’énormes répercussions sur la qualité et l’espérance de vie des survivants.
Pour mieux évaluer l’ampleur des dommages cognitifs associés aux AVC, une équipe de scientifiques américains a récemment comparé les capacités intellectuelles d’un groupe de personnes âgées de 65 ans et plus, avant et après la survenue d’un AVC. En utilisant un test mesurant la mémoire et la vitesse de réflexion, ils ont tout d’abord observé que les participants qui avaient subi un AVC, répondaient beaucoup moins bien à ce test, ce qui confirme l’impact catastrophique de cette maladie sur le fonctionnement cérébral.
L’intérêt de l’étude est toutefois de montrer à quel point cette détérioration est importante: selon les résultats du test, les fonctions cognitives diminuent de façon tellement radicale à la suite d’un AVC que c’est comme si le cerveau avait instantanément vieilli de huit ans!
70 % des AVC peuvent être prévenus simplement en adoptant de meilleures habitudes de vie
Les graves dommages causés par les AVC, tant sur le plan physique que mental, montrent à quel point il est important de réduire les risques d’être touché par cette maladie. Et c’est chose possible, car ces dernières années, la recherche a clairement montré qu’au moins 70 % des AVC pourraient être prévenus simplement en adoptant de meilleures habitudes de vie: bien manger, éviter de fumer, contrôler sa tension artérielle, maintenir un taux de sucre sanguin normal et demeurer physiquement actif, même à un âge avancé.
Presse Santé