Un homme muni d'une arme blanche, connu pour souffrir de troubles psychiatriques, a été interpellé mardi matin et sa seconde otage libérée, a annoncé Gérald Darmanin sur Twitter, précisant que l'intervention de police n'a fait aucun blessé. "Le preneur d’otage a été interpellé. Il n’y a pas de blessé. Merci aux agents de la @prefpolice et notamment à la BRI", a tweeté le ministre de l'Intérieur.
La prise d'otage a commencé vers 15H30 lundi dans une quincaillerie de la rue d'Aligre, près de Bastille, dans l'est de la capitale. Le forcené, un homme de 56 ans qui s'est présenté sous l'identité d'un ancien magistrat tunisien, a alors retenu deux femmes. Il a libéré peu avant 22H00 une des deux otages, avait annoncé la Préfecture de Police sur Twitter.
La Préfecture de Police de Paris avait alors précisé que les négociations, menées par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), se poursuivaient pour libérer la seconde otage. Depuis le début de la prise d'otage, les différents accès à la rue d'Aligre, connue pour ses nombreux commerces de bouche et son marché, étaient bloqués par des policiers et le périmètre était également sécurisé par des militaires de la force Sentinelle déployés dans le cadre du plan Vigipirate, avait constaté un journaliste de l'AFP. Le très couru marché d'Aligre reste au moins partiellement accessible et quelques commerçants s'y installaient mardi matin.
"Parler au ministre de la Justice"
Vu le profil psychiatrique de cet homme, la piste terroriste avait rapidement été écartée lundi par une source policière. L'homme est notamment connu des services de police pour avoir harcelé une médecin du quartier à son cabinet médical, selon une seconde source policière. Après s'être introduit dans la boutique peu avant 15H30, il avait d'abord demandé à "parler au ministre de la Justice", Eric Dupond-Moretti, selon les deux sources policières. "A la suite de la prise d'otage dans le XIIe arrondissement, le ministre a évidemment fait savoir aux négociateurs qu’il se tenait à leur disposition", avait indiqué l'entourage du garde des Sceaux.
Il s'est également entretenu, à sa demande, avec Sylvie Noachovitch, l'avocate de l'ancien jardinier Omar Raddad condamné en 1994 pour le meurtre d'une riche veuve, Ghislaine Marchal, à Mougins (Alpes-Maritimes). La justice a ordonné jeudi dernier de relancer les investigations dans ce dossier, première étape avant la révision du procès. "Il l'admire beaucoup et pense que c'est une très bonne avocate", a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Une enquête a été ouverte notamment du chef de "séquestration" et a été confiée au commissariat du 12e arrondissement, a indiqué le parquet de Paris.
La Préfecture de Police de Paris avait alors précisé que les négociations, menées par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), se poursuivaient pour libérer la seconde otage. Depuis le début de la prise d'otage, les différents accès à la rue d'Aligre, connue pour ses nombreux commerces de bouche et son marché, étaient bloqués par des policiers et le périmètre était également sécurisé par des militaires de la force Sentinelle déployés dans le cadre du plan Vigipirate, avait constaté un journaliste de l'AFP. Le très couru marché d'Aligre reste au moins partiellement accessible et quelques commerçants s'y installaient mardi matin.
"Parler au ministre de la Justice"
Vu le profil psychiatrique de cet homme, la piste terroriste avait rapidement été écartée lundi par une source policière. L'homme est notamment connu des services de police pour avoir harcelé une médecin du quartier à son cabinet médical, selon une seconde source policière. Après s'être introduit dans la boutique peu avant 15H30, il avait d'abord demandé à "parler au ministre de la Justice", Eric Dupond-Moretti, selon les deux sources policières. "A la suite de la prise d'otage dans le XIIe arrondissement, le ministre a évidemment fait savoir aux négociateurs qu’il se tenait à leur disposition", avait indiqué l'entourage du garde des Sceaux.
Il s'est également entretenu, à sa demande, avec Sylvie Noachovitch, l'avocate de l'ancien jardinier Omar Raddad condamné en 1994 pour le meurtre d'une riche veuve, Ghislaine Marchal, à Mougins (Alpes-Maritimes). La justice a ordonné jeudi dernier de relancer les investigations dans ce dossier, première étape avant la révision du procès. "Il l'admire beaucoup et pense que c'est une très bonne avocate", a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête. Une enquête a été ouverte notamment du chef de "séquestration" et a été confiée au commissariat du 12e arrondissement, a indiqué le parquet de Paris.