Adéane, un village situé en Casamance, entre Goudomp et Ziguinchor, a reçu hier, mercredi 23 avril 2025, la visite de l’Association des journalistes en Santé, Population et Développement, dans le cadre d’une mission en santé de la reproduction, en partenariat avec la Direction de la Mère et de l’Enfant.
Dans cette localité dotée d’un poste de santé, les consultations et les accouchements se déroulent tant bien que mal, en dépit de ressources très limitées. Dans un bâtiment exigu regroupant salle de consultation, maternité, salles d’observation, pharmacie et mini laboratoire, le poste de santé poursuit sa mission de service public, dans une atmosphère conviviale.
Selon l’infirmier chef de poste Abdoulaye Dabo, le poste de Adéane polarise aussi le village de Tambacoumba, qui abrite une case de santé. « Nous allons à Tambacoumba très souvent, pour mener des activités de vaccination, de planification familiale (Pf), mais également de consultation primaire curative », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « dans ce poste, nous avons une population de 6146 habitants pour 2025 ».
Parlant de la planification familiale, M. Dabo renseigne : «au commencement, nous avons constaté une réticence des populations par rapport à ce qui concerne cette méthode. Cette dernière n'avait pas compris, mais avec l'appui de la direction régionale et du district sanitaire de Ziguinchor, ainsi que les formations que nous avons eues au niveau de Ziguinchor, le personnel qui est là, les relais, les agents communautaires ont déroulé des stratégies mises en place».
Parmi les stratégies mises en œuvre pour dynamiser la planification familiale dans cette localité, figurent des consultations communautaires impliquant les chefs de village, délégués de quartier, imams et autres responsables locaux, afin de leur expliquer les bénéfices liés à la planification familiale.
Des bâtiments délabrés et toujours pas d’ambulance à Adeane
Dans la politique nationale de santé, le Sénégal s’est fixé comme objectif d’équiper tous les postes de santé en ambulances, pour faciliter les évacuations. Mais à Adéane, malgré une forte affluence et des consultations couvrant diverses pathologies – diabète, AVC, maladies respiratoires –, le poste de santé reste sans ambulance. En cas d’urgence, l’infirmier chef de poste doit utiliser son propre véhicule ou recourir aux taxis clandestins, une pratique contraire aux normes médicales.
« Nous sommes à 34 ou 35 kilomètres du district sanitaire de Ziguinchor. Et pour les évacuations, nous n’avons aucun véhicule. Celle qu’on voit ici, est hors service depuis plus de 10 ans. Elle avait été offerte par les amis de la Casamance. Celle donnée par Doudou Kâ est également en panne. Depuis quatre ans que je suis ici, je n’ai jamais eu d’ambulance », regrette-t-il.
Et de poursuivre : « En cas d’urgence, je prends ma voiture ou on met les malades dans des taxis clandos. Ce n’est pas normal. On a trop d’accidents de la route ici, et parfois, il faut deux heures pour évacuer un patient».
Quant à l’état du bâtiment, M. Dabo souligne : « La direction régionale et le district essaient d’obtenir un local plus conforme, mais en attendant, on fait avec. Nous lançons un appel aux autorités pour améliorer nos conditions. Un poste comme Adéane peut enregistrer 45 à 50 accouchements sur certaines périodes. C’est inadmissible qu’il n’y ait qu’une seule salle d’observation avec quatre lits. Même le dispensaire est hors normes».
Dans cette localité dotée d’un poste de santé, les consultations et les accouchements se déroulent tant bien que mal, en dépit de ressources très limitées. Dans un bâtiment exigu regroupant salle de consultation, maternité, salles d’observation, pharmacie et mini laboratoire, le poste de santé poursuit sa mission de service public, dans une atmosphère conviviale.
Selon l’infirmier chef de poste Abdoulaye Dabo, le poste de Adéane polarise aussi le village de Tambacoumba, qui abrite une case de santé. « Nous allons à Tambacoumba très souvent, pour mener des activités de vaccination, de planification familiale (Pf), mais également de consultation primaire curative », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « dans ce poste, nous avons une population de 6146 habitants pour 2025 ».
Parlant de la planification familiale, M. Dabo renseigne : «au commencement, nous avons constaté une réticence des populations par rapport à ce qui concerne cette méthode. Cette dernière n'avait pas compris, mais avec l'appui de la direction régionale et du district sanitaire de Ziguinchor, ainsi que les formations que nous avons eues au niveau de Ziguinchor, le personnel qui est là, les relais, les agents communautaires ont déroulé des stratégies mises en place».
Parmi les stratégies mises en œuvre pour dynamiser la planification familiale dans cette localité, figurent des consultations communautaires impliquant les chefs de village, délégués de quartier, imams et autres responsables locaux, afin de leur expliquer les bénéfices liés à la planification familiale.
Des bâtiments délabrés et toujours pas d’ambulance à Adeane
Dans la politique nationale de santé, le Sénégal s’est fixé comme objectif d’équiper tous les postes de santé en ambulances, pour faciliter les évacuations. Mais à Adéane, malgré une forte affluence et des consultations couvrant diverses pathologies – diabète, AVC, maladies respiratoires –, le poste de santé reste sans ambulance. En cas d’urgence, l’infirmier chef de poste doit utiliser son propre véhicule ou recourir aux taxis clandestins, une pratique contraire aux normes médicales.
« Nous sommes à 34 ou 35 kilomètres du district sanitaire de Ziguinchor. Et pour les évacuations, nous n’avons aucun véhicule. Celle qu’on voit ici, est hors service depuis plus de 10 ans. Elle avait été offerte par les amis de la Casamance. Celle donnée par Doudou Kâ est également en panne. Depuis quatre ans que je suis ici, je n’ai jamais eu d’ambulance », regrette-t-il.
Et de poursuivre : « En cas d’urgence, je prends ma voiture ou on met les malades dans des taxis clandos. Ce n’est pas normal. On a trop d’accidents de la route ici, et parfois, il faut deux heures pour évacuer un patient».
Quant à l’état du bâtiment, M. Dabo souligne : « La direction régionale et le district essaient d’obtenir un local plus conforme, mais en attendant, on fait avec. Nous lançons un appel aux autorités pour améliorer nos conditions. Un poste comme Adéane peut enregistrer 45 à 50 accouchements sur certaines périodes. C’est inadmissible qu’il n’y ait qu’une seule salle d’observation avec quatre lits. Même le dispensaire est hors normes».