Pour éviter les évacuations sanitaires des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, le Sénégal sera doté d’une salle d’angiographie qui sert à visualiser et traiter les artères coronaires. Le ministre de la Santé et de la Prévention Modou Diagne Fada, en a fait la promesse hier, lors de la cérémonie d’ouverture du second congrès international de la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar).
Depuis longtemps, la salle d’angiographie faisait défaut au plateau technique sénégalais dans le cadre de la prise en charge des maladies cardiovasculaires. C’est pourquoi, beaucoup de malades souffrant du cœur faisaient l’objet d’une évacuation sanitaire en France ou dans les pays du Maghreb comme le Maroc et la Tunisie. Pourtant, le Sénégal dispose de ‘spécialistes bien formés pour réaliser une coronarographie. Et cette dernière n’est pas possible ici. C’est pourquoi, on assiste à des évacuations de malades à l’extérieur’, regrettait avant-hier le président de la Sosecar et chef de service de cardiologie de l’hôpital Le Dantec, lors d’un point de presse tenu en prélude à cette rencontre.
Selon Modou Diagne Fada, les maladies cardiovasculaires ont été pendant longtemps négligées dans nos pays du fait de l’ampleur des maladies transmissibles. Aujourd’hui, elles constituent la deuxième cause de mortalité dans les structures de santé à Dakar après le paludisme. Ce sont des maladies chroniques, coûteuses avec un lourd fardeau de morbidité et de mortalité. Entre 1999 et 2007, la moyenne annuelle de décès est de 19,42, d’après les chiffres du Service de Cardio. La moyenne de consultations par an est de 4 828 patients avec une moyenne annuelle des hospitalisations 769 patients. Parmi les facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires, on peut noter l’hypertension artérielle (50 %), le tabagisme (47 %), l’obésité (23 %), le cholestérol (12,5 %) et le diabète (11,6 %).
Parmi ces maladies cardiovasculaires, l’insuffisance cardiaque constitue un sujet de préoccupation majeure, car étant la première cause d’hospitalisation dans les services de cardiologie des hôpitaux avec un taux qui tourne entre 37 et 40 %. Face à cette ampleur, plus de deux cent cinquante chercheurs et praticiens ont décidé de se pencher sur le sujet. D’où le choix du thème de ce second congrès international de la Sosecar.
Selon les spécialistes des maladies du cœur, il y a insuffisance cardiaque quand le cœur ne peut pas effectuer correctement son travail de pompe dans les circonstances de la vie. Il n’assure plus le débit sanguin nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. En faisant face à la presse, le président de la Sosecar a expliqué que l’insuffisance rénale est la voie finale de toutes les affections cardiaques qui n’ont pas été prises en charge correctement et précocement. Elle conduit directement vers la panne du moteur. ‘Affection fréquente et grave, elle s’accompagne d’une morbidité et d’une mortalité importante surtout dans nos pays sous développés. La survie à un an, à tous les stades confondus, est de l’ordre de 65 %’, note le chef de service cardio de Le Dantec.
Président d’honneur de ce deuxième congrès international de la Sosecar, le Dr Mady Oury Sylla a rappelé dans son speech l’historique de la cardiologie au Sénégal. De son avis, l’installation du service de cardiologie de Dakar n’a pas été facile. C’est ainsi qu’il s’est félicité du chemin parcouru pour que ce service, créé en 1961, soit à ce standing.
Pour rappel, le Dr Mady Oury Sylla a été le premier cardiologue à s’intéresser au cathétérisme cardiaque et à l’implantation des pace maker au Sénégal. Actuellement à la retraite, le président d’honneur de cette rencontre a été chef de clinique à la Faculté de médecine de Dakar, directeur de l’Hygiène et de la Protection sanitaire et expert de l’Oms.
Issa NIANG
Source Walfadjri
Depuis longtemps, la salle d’angiographie faisait défaut au plateau technique sénégalais dans le cadre de la prise en charge des maladies cardiovasculaires. C’est pourquoi, beaucoup de malades souffrant du cœur faisaient l’objet d’une évacuation sanitaire en France ou dans les pays du Maghreb comme le Maroc et la Tunisie. Pourtant, le Sénégal dispose de ‘spécialistes bien formés pour réaliser une coronarographie. Et cette dernière n’est pas possible ici. C’est pourquoi, on assiste à des évacuations de malades à l’extérieur’, regrettait avant-hier le président de la Sosecar et chef de service de cardiologie de l’hôpital Le Dantec, lors d’un point de presse tenu en prélude à cette rencontre.
Selon Modou Diagne Fada, les maladies cardiovasculaires ont été pendant longtemps négligées dans nos pays du fait de l’ampleur des maladies transmissibles. Aujourd’hui, elles constituent la deuxième cause de mortalité dans les structures de santé à Dakar après le paludisme. Ce sont des maladies chroniques, coûteuses avec un lourd fardeau de morbidité et de mortalité. Entre 1999 et 2007, la moyenne annuelle de décès est de 19,42, d’après les chiffres du Service de Cardio. La moyenne de consultations par an est de 4 828 patients avec une moyenne annuelle des hospitalisations 769 patients. Parmi les facteurs de risque associés aux maladies cardiovasculaires, on peut noter l’hypertension artérielle (50 %), le tabagisme (47 %), l’obésité (23 %), le cholestérol (12,5 %) et le diabète (11,6 %).
Parmi ces maladies cardiovasculaires, l’insuffisance cardiaque constitue un sujet de préoccupation majeure, car étant la première cause d’hospitalisation dans les services de cardiologie des hôpitaux avec un taux qui tourne entre 37 et 40 %. Face à cette ampleur, plus de deux cent cinquante chercheurs et praticiens ont décidé de se pencher sur le sujet. D’où le choix du thème de ce second congrès international de la Sosecar.
Selon les spécialistes des maladies du cœur, il y a insuffisance cardiaque quand le cœur ne peut pas effectuer correctement son travail de pompe dans les circonstances de la vie. Il n’assure plus le débit sanguin nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. En faisant face à la presse, le président de la Sosecar a expliqué que l’insuffisance rénale est la voie finale de toutes les affections cardiaques qui n’ont pas été prises en charge correctement et précocement. Elle conduit directement vers la panne du moteur. ‘Affection fréquente et grave, elle s’accompagne d’une morbidité et d’une mortalité importante surtout dans nos pays sous développés. La survie à un an, à tous les stades confondus, est de l’ordre de 65 %’, note le chef de service cardio de Le Dantec.
Président d’honneur de ce deuxième congrès international de la Sosecar, le Dr Mady Oury Sylla a rappelé dans son speech l’historique de la cardiologie au Sénégal. De son avis, l’installation du service de cardiologie de Dakar n’a pas été facile. C’est ainsi qu’il s’est félicité du chemin parcouru pour que ce service, créé en 1961, soit à ce standing.
Pour rappel, le Dr Mady Oury Sylla a été le premier cardiologue à s’intéresser au cathétérisme cardiaque et à l’implantation des pace maker au Sénégal. Actuellement à la retraite, le président d’honneur de cette rencontre a été chef de clinique à la Faculté de médecine de Dakar, directeur de l’Hygiène et de la Protection sanitaire et expert de l’Oms.
Issa NIANG
Source Walfadjri