UN MILIEU NATUREL UNIQUE
Les populations des localités qui longent de part et d’autre la célèbre lagune de la Somon, ont longtemps vécu paisiblement dans un environnement unique, rythmée par des activités ancestrales de pêche et par une activité touristique modeste.
Cette zone constitue la Réserve naturelle d’intérêt communautaire de la Somone (RNICS), créée en 1999 par délibération n° 003 du conseil rural de Sindia à la demande des populations locales, appuyées par la Direction des parcs nationaux. Elle regroupe les villages de Guéréo, Thiafoura, Soro Khassap sur la rive nord et la commune de la Somone sur la rive sud, et est située entre le 14°30 et le 14°50’ de latitude nord et le 17°10’ de longitude ouest dans la partie estuarienne du bassin versant de la Somone.
Cette zone qui s’étend sur une superficie de 700 hectares a été sous la tutelle de la Direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP) jusqu’à ce que l’État du Sénégal procède, il y a quelque mois, à sa déclassification, au profit d’un projet immobilier porté par un promoteur privé établi sous le dénominatif de SIHAM (Société immobilière d’habitat moderne).
Les populations des localités qui longent de part et d’autre la célèbre lagune de la Somon, ont longtemps vécu paisiblement dans un environnement unique, rythmée par des activités ancestrales de pêche et par une activité touristique modeste.
Cette zone constitue la Réserve naturelle d’intérêt communautaire de la Somone (RNICS), créée en 1999 par délibération n° 003 du conseil rural de Sindia à la demande des populations locales, appuyées par la Direction des parcs nationaux. Elle regroupe les villages de Guéréo, Thiafoura, Soro Khassap sur la rive nord et la commune de la Somone sur la rive sud, et est située entre le 14°30 et le 14°50’ de latitude nord et le 17°10’ de longitude ouest dans la partie estuarienne du bassin versant de la Somone.
Cette zone qui s’étend sur une superficie de 700 hectares a été sous la tutelle de la Direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP) jusqu’à ce que l’État du Sénégal procède, il y a quelque mois, à sa déclassification, au profit d’un projet immobilier porté par un promoteur privé établi sous le dénominatif de SIHAM (Société immobilière d’habitat moderne).
LES POPULATIONS ALERTENT
Les membres du collectif de défense des intérêts de Mbour (CDIM), disent avoir constaté, avec désarroi, le lancement de travaux d’envergure de remblai et de vaste dessouchage sur fond de lotissement de plus deux hectares dans le domaine public naturel, en violation flagrante de la loi 76-66 du 2 juillet 1976 portant code du Domaine de l’État. Ces travaux ne sont pas sans conséquences : « Les milliers de pélicans qui étaient ici dans leur milieu naturel, participant à l’équilibre de l’écosystème, ont fui vers d’autres horizons : c’est une première alerte. A ce stade, nous osons espérer que la bonne foi du chef de l’État a été abusée pour déclasser cet espace attribué à un promoteur privé » a déclaré, Lamine Diop, porte-parole du Collectif, lors d’un point de presse tenu en 2018.
Ce collectif se bat depuis le début pour l’annulation du décret de déclassification qui, selon les membres, est un scandale. Selon Ousmane Tiam, président du collectif « La mesure est plus que suspecte. Il y a une absence totale de délibération de la commune de Sindia d’une part et, de l’autre, le silence inquiétant des élus locaux sur la question ».
Les autorités se font en effet remarquer par leur lourd silence concernant l’affaire. Le collectif quant à lui continue ses actions de protestation et une plainte a même été déposée au niveau de la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS).
Affaire à suivre...
Les membres du collectif de défense des intérêts de Mbour (CDIM), disent avoir constaté, avec désarroi, le lancement de travaux d’envergure de remblai et de vaste dessouchage sur fond de lotissement de plus deux hectares dans le domaine public naturel, en violation flagrante de la loi 76-66 du 2 juillet 1976 portant code du Domaine de l’État. Ces travaux ne sont pas sans conséquences : « Les milliers de pélicans qui étaient ici dans leur milieu naturel, participant à l’équilibre de l’écosystème, ont fui vers d’autres horizons : c’est une première alerte. A ce stade, nous osons espérer que la bonne foi du chef de l’État a été abusée pour déclasser cet espace attribué à un promoteur privé » a déclaré, Lamine Diop, porte-parole du Collectif, lors d’un point de presse tenu en 2018.
Ce collectif se bat depuis le début pour l’annulation du décret de déclassification qui, selon les membres, est un scandale. Selon Ousmane Tiam, président du collectif « La mesure est plus que suspecte. Il y a une absence totale de délibération de la commune de Sindia d’une part et, de l’autre, le silence inquiétant des élus locaux sur la question ».
Les autorités se font en effet remarquer par leur lourd silence concernant l’affaire. Le collectif quant à lui continue ses actions de protestation et une plainte a même été déposée au niveau de la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS).
Affaire à suivre...