Un groupe de jeunes lycéens membres du Collectif national des élèves et étudiants de Dakar a fait une incursion, vendredi dernier, à l’école privée Saldia, située dans la commune d’arrondissement de Dieuppeul où ils ont délogé à coup de jets de pierres les écoliers. Arrivés sur les lieux aux environs de 13 heures, le groupe d’élèves du public ont surpris leurs camarades de Saldia par une pluie de pierres jetés sur les fenêtres et sur le toit des classes. Aussitôt la panique s’est emparée des écoliers et de leurs enseignants qui ne se sont pas fait prier pour vider les lieux. Sur le coup, une confusion totale a régné un bon moment dans cet établissement d’enseignement privé. Il a fallu l’intervention rapide des forces de l’ordre pour disperser les manifestants et éviter que cela ne dégénère.
Par cet acte violent, les lycéens du public ont exprimé leur colère pour avoir été privés de cours par leurs professeurs en grève depuis le 1er décembre dernier. De la même manière, ils ont voulu partager leur peine avec leurs camarades des écoles privées qui, eux, faisaient cours normalement avant les vacances de Pâques. Pour les élèves du public, si 2012 doit être une année scolaire invalide, aucun élève ne doit pas être épargné. C’est pourquoi, les grévistes ont manifesté leur volonté de poursuivre leur combat. Ils se disent prêts à déloger chaque jour de classe leurs camarades des écoles privées pour empêcher leurs professeurs grévistes de donner des cours dans le privé.
Par ailleurs, les lycéens ont dénoncé le mutisme du gouvernement alors que la crise scolaire s’éternise jusqu’à frôler l’année blanche. ‘L’Etat n’a pas jugé bon de réagir, alors que les mouvements d’humeur observés par les enseignants nous empêchent de suivre correctement nos programmes scolaires. C’est injuste’, fulmine l’un des grévistes. Pour les élèves, le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour sauver l’année scolaire. Car, selon Moussa Dioum, élève en classe de 1ère au lycée Lamine Guèye, ’il est inadmissible que les élèves du public soient sacrifiés et obligés de supporter une année invalide, au moment où leurs camarades du privé sont en mesure de terminer leur année scolaire dans les meilleures conditions’. ‘Ce qui m’écœure le plus, peste-t-il, ce sont les mêmes professeurs qui nous privent de notre droit d’apprendre et qui vont sans vergogne dispenser les cours dans les écoles privées’.
Dans la même veine, Marcel Dione, élève en classe de Terminale au lycée Seydou Nourou Tall, estime qu’il urge de trouver les solutions pour mettre un terme aux interminables mouvements de grève des enseignants. ‘Nous ne voulons pas d’une année blanche, car nous ne comptons pas passer toute notre jeunesse sur les bancs de l’école. Nous souhaitons poursuivre nos études dans de bonnes conditions sans aucune contrainte’, fait-il savoir.
Paule Kadja TRAORE
Walf
Par cet acte violent, les lycéens du public ont exprimé leur colère pour avoir été privés de cours par leurs professeurs en grève depuis le 1er décembre dernier. De la même manière, ils ont voulu partager leur peine avec leurs camarades des écoles privées qui, eux, faisaient cours normalement avant les vacances de Pâques. Pour les élèves du public, si 2012 doit être une année scolaire invalide, aucun élève ne doit pas être épargné. C’est pourquoi, les grévistes ont manifesté leur volonté de poursuivre leur combat. Ils se disent prêts à déloger chaque jour de classe leurs camarades des écoles privées pour empêcher leurs professeurs grévistes de donner des cours dans le privé.
Par ailleurs, les lycéens ont dénoncé le mutisme du gouvernement alors que la crise scolaire s’éternise jusqu’à frôler l’année blanche. ‘L’Etat n’a pas jugé bon de réagir, alors que les mouvements d’humeur observés par les enseignants nous empêchent de suivre correctement nos programmes scolaires. C’est injuste’, fulmine l’un des grévistes. Pour les élèves, le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour sauver l’année scolaire. Car, selon Moussa Dioum, élève en classe de 1ère au lycée Lamine Guèye, ’il est inadmissible que les élèves du public soient sacrifiés et obligés de supporter une année invalide, au moment où leurs camarades du privé sont en mesure de terminer leur année scolaire dans les meilleures conditions’. ‘Ce qui m’écœure le plus, peste-t-il, ce sont les mêmes professeurs qui nous privent de notre droit d’apprendre et qui vont sans vergogne dispenser les cours dans les écoles privées’.
Dans la même veine, Marcel Dione, élève en classe de Terminale au lycée Seydou Nourou Tall, estime qu’il urge de trouver les solutions pour mettre un terme aux interminables mouvements de grève des enseignants. ‘Nous ne voulons pas d’une année blanche, car nous ne comptons pas passer toute notre jeunesse sur les bancs de l’école. Nous souhaitons poursuivre nos études dans de bonnes conditions sans aucune contrainte’, fait-il savoir.
Paule Kadja TRAORE
Walf